Le projet de loi, que les sénateurs ont adopté mardi, n’a plus grand-chose à voir avec celui qui leur avait été présenté au début. Ils ont notamment supprimé les 35 heures.
Source : Le Sénat adopte une version remaniée du projet de loi travail
Le projet de loi, que les sénateurs ont adopté mardi, n’a plus grand-chose à voir avec celui qui leur avait été présenté au début. Ils ont notamment supprimé les 35 heures.
Source : Le Sénat adopte une version remaniée du projet de loi travail
Une longue et intéressante interview de Stéphane Richard, dans laquelle il est notamment interrogé sur le grand chantier du déploiement de la fibre. Le P-DG d’Orange évoque par ailleurs les projets de l’opérateur en France et à l’international, et son positionnement dans l’écosystème digital : interrogé sur un possible rapprochement avec Vivendi, il concède : « il y a une forme d’intérêt réciproque à plutôt intensifier nos relations ».
Source : « Orange a plein de choses à échanger avec Vivendi » Stéphane Richard
Pour le general manager d’Uber France, Thibaud Simphal, le développement de l’entreprise n’est pas incompatible avec la vision social-démocrate européenne. S’il n’a rien contre davantage de régulation ou de protection sociale, il demande un changement de méthode. Selon lui, il est urgent de créer un vrai dialogue, entre toutes les parties prenantes.
L’inquiétude est à son comble chez SFR, au lendemain des propos tenus par son propriétaire Patrick Drahi. L’homme d’affaires, qui est actuellement à New York pour la finalisation du rachat du câblo-opérateur Cablevision, a estimé devant les journalistes que SFR avait trop d’employés. « Ils savent qu’on est en sureffectif », a-t-il dit. déplorant de s’être vu imposer, au moment du rachat de SFR, l’interdiction de licencier pendant trois ans et taxant l’accord de « garantie Darty. »
En mai, la DARES (Direction de l’animation de la recherche, des études et des statistiques, organisme dépendant du Ministère du Travail) a publié une étude, s’appuyant sur des chiffres de 2013, dans laquelle elle estime le taux de syndicalisation en France à 11%.
Re.sources, le laboratoire de réflexion sur l’emploi animé par Randstad France, a rassemblé les principales données de cette étude dans une intéressante datavisualisation.
Les opérateurs multiplient les promotions avec leurs marques low-cost. Il est vrai qu’il faut s’accrocher avec des offres comme celle dévoilée par Free la semaine dernière : un forfait 4G avec 50 Go de données à… 0 euro pendant six mois !
Alors, finie, la guerre des prix ?
La semaine dernière, une étude réalisée par cabinet de recherches économiques Coe-Rexecode, considéré comme proche des organisations patronales, affirmait notamment : « la durée effective du travail des salariés à temps complet en France est la plus basse de tous les pays de l’Union Européenne ».
Allant au-delà des réactions épidermiques suscitées par cette étude sur les réseaux sociaux, Les Décodeurs du Monde se sont penchés sur la question, soulignant des « incohérences » qui rendent la méthodologie de Coe-Rexecode « suspecte ». Par ailleurs, le redressement de ces chiffres en ne considérant plus seulement les salariés à temps complet, mais aussi les temps partiels et les indépendants, fait remonter la France au-dessus de pays comme l’Espagne, le Royaume-Uni ou l’Italie. Enfin, comment se fait-il que le cabinet Coe-Rexecode ne se préoccupe absolument pas de la question de la productivité, pour laquelle la France occupe le 5ème rang européen ?
Où l’on vérifie donc encore une fois qu’on peut justifier n’importe quelle affirmation quand on emploie les bons chiffres.
Source : Les Français travaillent-ils vraiment moins que les autres Européens ?
L’Arcep et son Président Sébastien Soriano veulent en finir avec le duopole qui domine le marché français des télécoms d’entreprise (Orange Business Services avec 70% de parts de marché, et SFR avec 20%) !
Nous voulons une concurrence réelle sur ce marché. Et cette concurrence, elle doit passer par un troisième opérateur. (…) Pourquoi ? Parce que cette situation ne permet pas d’entretenir une dynamique d’investissement, d’innovation et de tarification suffisamment forte. L’expérience montre qu’au bout d’un moment, les deux gros se regardent toujours en chien de faïence… Notre conviction, c’est que « two is not enough » et que trois acteurs – voire plus – sont nécessaires.
Vouloir instaurer plus de concurrence « au bénéfice des utilisateurs finals » est une idée très louable. Attention cependant à ce que cette ouverture du marché ne se fasse pas au détriment des travailleurs, comme cela a été le cas sur le marché grand public, avec les milliers d’emplois supprimés depuis le lancement de l’offre mobile de Free.
Source : Soriano : « Dans les télécoms d’entreprise, deux acteurs, ce n’est pas assez »
Depuis un mois, l’opérateur au carré rouge accélère le rapprochement avec les médias détenus par sa maison-mère Altice. Cette stratégie pose tout de même la question de l’avenir de l’information en France (quid de la liberté, de l’indépendance, du pluralisme des médias ?), qui, visiblement, ne préoccupe pas grand monde.
Sa création avait été annoncée début 2015 : l’Agence du Numérique, présentée comme un organisme complémentaire au Conseil National du Numérique, plus axé sur la réflexion, et au Secrétariat Général pour la Modernisation de l’Action Publique, vient de voir le jour. Dirigée par Antoine Darodes, elle remplira trois missions, toutes orientées vers le développement des territoires : le pilotage et la mise en œuvre du plan « France Très Haut Débit », la coordination des initiatives du label « French Tech » et l’encouragement à une appropriation du numérique par l’ensemble de population.
Sources :
À quoi sert l’Agence du numérique créée par l’État ?
« Le numérique ne doit pas être réservé aux happy few »
Voici une série de trois débats en vidéo, proposée par Le Monde, sur des points précis du projet de loi.
« Que va changer l’article 2 ? », avec les interventions du juriste Jean-Emmanuel Ray et du sociologue Jérôme Pélisse.
« Licencier va-t-il être plus facile ? », en présence des économistes Axelle Lacan et Eric Heyer,
récent invité de la table ronde de la CFE-CGC Orange sur la Loi Travail
« Faut-il craindre la flexibilité du temps de travail ? », qui voit débattre les économistes Stéphane Carcillo et Philippe Waechter.
Dans le cadre des débats sur la Loi Renseignement l’an dernier, les observateurs s’étaient beaucoup inquiétés à propos des « boîtes noires », installées chez les opérateurs, afin de permettre la détection des « comportements suspects » via l’analyse des données de navigation des internautes au moyen d’un algorithme automatisé.
Nous pouvons désormais être pleinement rassurés : selon Reflets et Mediapart, ces boîtes noires existaient déjà de façon alégale depuis 2009, instaurant un système de surveillance de 99% du trafic résidentiel…
Source : Qosmos et le gouvernement Français, très à l’écoute du Net dès 2009
Hier, le chef de l’Etat était l’invité exceptionnel de l’inauguration de Orange Gardens, « vaisseau amiral de l’innovation » du groupe. Stéphane Richard s’y est engagé à réduire la fracture numérique sur le territoire, en améliorant les débits dans les zones rurales via le programme « Orange Territoires Connectés ». En retour, François Hollande est revenu sur les récents propos d’Emmanuel Macron, niant toute volonté de l’Etat de sortir du capital de l’opérateur historique.
Source : Stéphane Richard et François Hollande assurent le spectacle à Orange Gardens
Le traité de paix avait-il seulement été signé ?
Source : Télécoms : Free et Bouygues relancent la guerre des prix
Plan de départs dans la distribution, lancement de SFR Presse, rattrapage sur le très haut débit mobile… L’opérateur de Patrick Drahi bataille sur plusieurs fronts pour tenter de retrouver la confiance de ses abonnés et renouer avec les bénéfices.