4G : l’avantage surprise de Bouygues Telecom

Trois opérateurs ont payé pour de nouvelles fréquences. Mais celle qu’utilisait déjà Bouygues Telecom s’avère compatible avec les iPhone 5 pour le très haut débit. L’opérateur attend un feu vert pour en profiter.

Déstabilisés par l’arrivée tonitruante de Free, il y a un an, les trois opérateurs de téléphonie mobile, Orange, SFR et Bouygues Telecom, espèrent bien se refaire avec la 4G en cours de déploiement. Cette technologie de quatrième génération doit faire profiter les smartphones de débits cinq à dix fois supérieurs à ceux de la 3G.

Pour s’adjuger les fréquences définies par l’Union européenne (2 600 et 800 MHz), Orange et SFR ont dû débourser chacun un milliard d’euros. Et voici que Bouygues Telecom prétend utiliser son vieux réseau 2G pour les prendre de vitesse.

La suite sur le site de Ouest France

Et un petit commentaire :

Attribuer les ressources rares contre des emplois en France : nous le demandons depuis 2009

 

 

Free Mobile : un bilan globalement négatif … pour la collectivité

Un an tout juste après le lancement de Free Mobile, deux économistes livrent leur analyse de l’arrivée d’un nouvel entrant, selon l’approche coûts-bénéfices. A leurs yeux, l’idée que 4 opérateurs est nécessairement mieux que 3 est un peu courte.

A priori l’affaire paraissait simple. En autorisant, en 2011, l’introduction d’un quatrième opérateur de communications mobiles (Free) aux côtés d’Orange, SFR et Bouygues, l’autorité de régulation du secteur, l’ARCEP, faisait le bon choix. Plus de compétiteurs rimait avec plus de concurrence. La concurrence devait faire baisser les prix et les consommateurs de se réjouir. Et pourtant !

D’un côté, Bruno Deffains, professeur à la Sorbonne (Les Echos, 11.06.2012), montre que l’introduction de Free s’accompagnerait de la destruction de 50.000 emplois. Corinne Erhel dans un « Avis parlementaire » affirme que « la crise [du secteur des communications électroniques est] en partie due aux conditions d’entrée d’un 4ème opérateur sur le marché mobile ». De l’autre côté, les universitaires David Thesmar et Augustin Landier répliquent avec une étude commandée par Free, indiquant que l’impact net sur l’emploi est positif, à hauteur de 16.000 à 30.000 emplois. Pour essayer d’y voir plus clair, nous avons conduit une analyse coûts-bénéfices qui ne s’intéresse pas seulement à l’emploi, mais qui évalue l’ensemble des effets socio-économiques de l’entrée de Free sur le marché (consultable ici).

Lire la suite sur le site de La Tribune

Télécharger l’étude complète

« Envoyé spécial » crucifie Free Mobile

France 2 a testé la qualité du réseau du nouvel opérateur. Le constat est sans appel : les clients de Free sont moins bien servis que ceux d’Orange.

Lire la suite sur le site du Point…

… et surtout, voir le reportage d’Envoyé Spécial

Pierre Louette, interrogé par Envoyé Spécial

 

SFR : près de la moitié des postes toulousains menacés

L’inquiétude est forte chez les salariés toulousains de SFR. Le site régional […] est touché de plein fouet par la réorganisation présentée le 28 novembre. Sur environ 120 emplois, 49 sont menacés, soit 43 % des effectifs. Un coup dur surtout quand on se rappelle l’histoire toulousaine de SFR marquée en 2007 par l’externalisation du service clients et le départ de 800 salariés, puis en 2008 par la suppression de 110 autres postes.

[…]

Sur le fond, les syndicats dénoncent une réorganisation jugée injustifiée. Sur le marché porteur de la téléphonie, «SFR reste une entreprise rentable», poursuit la déléguée Unsa. Pour elle, ce plan vise d’abord «à faire augmenter le cours de l’action en bourse pour rémunérer les actionnaires.»

Lire l’article complet sur le site de La Dépêche

 

Téléphonie : le gouvernement saisit l’Autorité de la concurrence

L’Autorité de la concurrence vient d’être saisie par Arnaud Montebourg (Ministre du redressement productif) et par Fleur Pellerin (Ministre déléguée chargée des PME, de l’innovation et de l’économie numérique) pour rendre un avis sur les conditions de mutualisation et d’itinérance sur les réseaux mobiles.

Lire la suite sur Boursier.com.

Voir aussi le communiqué de l’Autorité de la Concurrence, qui détaille les sujets qu’elle va examiner d’ici fin février 2013, après audition des acteurs concernés :

  • poursuite de l’accord d’itinérance Free et Orange : le gouvernement se pose la question de savoir dans quelle mesure Free ne bénéficierait pas d’un modèle de déploiement durablement plus avantageux que ses concurrents.
  • mutualisation ou le recours à l’itinérance dans la bande des 800 MHz pour les zones les moins denses du territoire
  • mutualisation des réseaux entre les opérateurs dans les zones les plus denses du territoire

Vous pouvez également retrouver notre analyse du modèle économique de Free Mobile dans le numéro spécial de notre Lettre de l’épargne et de l’actionnariat salarié. Nous apportons et démontrons notre réponse à la question du gouvernement…

Les opérateurs s’alarment de l’explosion des arnaques aux smartphones

Lu dans Les Échos du 2 octobre 2012 :

Les opérateurs sont confrontés à la fraude consistant à acheter un smartphone subventionné chez un opérateur, à le quitter sans payer ses factures puis à opter pour une offre low cost. Elle concernerait plus de 100.000 cas depuis janvier.

C’est la dernière arnaque à la mode dans la téléphonie mobile. Une fraude qui fait déjà des émules, et qui ennuie beaucoup les opérateurs. Elle consiste à acheter à moindre coût un smartphone haut de gamme subventionné par un opérateur contre la promesse d’un engagement de 24 mois… avant de partir illico presto chez un autre pour y souscrire une offre SIM-only bien moins chère. Pour un iPhone 5 à 679 euros sans subvention, qui passe à 199 euros avec un engagement de deux ans à 69 euros, l’arnaque peut valoir la chandelle !
Le procédé est bien sûr illégal : certains mentent sur leur identité ou ferment leur compte bancaire après avoir reçu leur terminal, déverrouillé au bout de trois mois.

[…]

L’arnaque est rendue possible par plusieurs nouveautés sur le marché français. D’abord le développement des offres low cost sans engagement, qui jouent un rôle important puisque les consommateurs ont désormais une alternative aux forfaits onéreux. La banalisation des prises de commande sur Internet, où les contrôles sont moins aisés, facilite aussi le phénomène. Ensuite, le prix des smartphones devient très élevé alors même que la crise économique fait rage. Et puis, Free ne fait pas encore partie de Preventel, un groupement d’intérêt économique (GIE) qui rassemble une dizaine d’opérateurs et gère une immense base de données, celle des impayés. Si le client d’un opérateur n’honore plus ses factures, il est fiché et ne peut plus aller chez un concurrent… à condition évidemment que celui-ci soit adhérent de Preventel. Free est en pourparlers avec le GIE pour en faire partie.
Mais neuf mois après l’arrivée de Free dans le mobile, et alors que les Français sont habitués à payer leurs mobiles peu cher depuis quinze ans, l’explosion de cette fraude pose surtout le problème de la cohabitation entre deux modèles : celui du forfait avec engagement assorti d’un téléphone subventionné et celui de la carte SIM seule, à bas coût.

Lire le texte intégral de l’article dans Les Échos

Motorola supprime 4 000 emplois et réoriente sa stratégie

Racheté par Google, Motorola a annoncé la suppression de 4000 postes, principalement hors des États-Unis. Le groupe a indiqué vouloir se concentrer sur quelques modèles haut-de-gamme.

Lire la suite sur l’Expansion.com

Le rachat de l’équipementier par Google n’aura donc pas permis de préserver les emplois chez Motorola. Il a en revanche permis à Google de mettre la main sur pas moins de 17 000 brevets… et de maîtriser la fabrication de mobiles tournant sous Androïd. L’équipementier va désormais se concentrer sur une gamme courte de terminaux haut de gamme.

L’objectif de Google est bien évidemment de maîtriser les éléments de l’écosystème lui permettant de concurrencer efficacement Apple, qui semble avoir pris une longueur d’avance avec l’iPhone et l’Ipad, et les nombreuses applications et contenus disponibles via l’Apple Store.

Les géants américains se livrent une guerre sans merci, où les rachats comme les partenariats ne constituent pas des garanties de protection des emplois.

Nokia, qui rappelons le a abandonné Symbian au profit de Windows Mobile et d’un partenariat avec Microsoft, 3ème larron américain en embuscade, annonce de son côté une nouvelle stratégie de partenariats exclusifs avec les opérateurs de télécoms pour le lancement de ses terminaux sous Windows Phone 8, comme l’avait fait Apple au démarrage de l’iPhone.  En France, cela s’était assez rapidement terminé, suite à une plainte de SFR et Bouygues Telecom auprès de l’Autorité de la Concurrence, et la mise en œuvre d’une telle stratégie dans l’hexagone semble donc compromise.

On ne peut en tous cas qu’espérer le redressement du dernier constructeur de mobile en Europe, pour préserver bien sûr les emplois qui restent dans ce secteur, et pour conserver en Europe des savoir-faire  en matière de téléphonie mobile, alors que le leadership en la matière s’est déplacé d’une part Outre-Atlantique, et d’autre part en Asie.

La Commission contre l’Europe ?

Alternatives Économiques nous a ouvert ses colonnes pour une tribune qui reprend les propos que nous avions publié en communiqué de presse, et que nous reprenons ici in extenso.

Cinq opérateurs téléphoniques – France Télécom, Deutsche Telekom, Telecom Italia, Telefonica et Vodafone – se réunissent régulièrement (sous le nom d’Euro 5) pour réfléchir à la normalisation technique des réseaux mobiles de 4e génération (4G). Le commissaire européen à la Concurrence, Joaquin Almunia, s’est mis en tête que ces réunions constituaient les prémices d’un cartel. L’établissement de normes communes est pourtant absolument indispensable au bon fonctionnement des télécoms : ceux qui ont eu la mauvaise surprise de ne pas pouvoir utiliser leur téléphone portable aux Etats-Unis en raison de normes différentes outre-Atlantique en savent quelque chose.

De plus, tous les analystes et chercheurs s’accordent pour constater que, dans le domaine des réseaux, la coopération entre opérateurs et équipementiers en vue de définir des normes communes est un élément clé pour innover et s’implanter sur les marchés mondialisés. Dans le passé, les acteurs européens de la téléphonie mobile avaient réussi, en se regroupant, à mettre en place un standard commun – le GSM, puis le 3 GSM – qui a conquis le marché mondial : en 2007, 85 % des abonnés dans le monde utilisaient un téléphone basé sur ce standard et Nokia était encore leader mondial des terminaux mobiles.

Curieusement, la Commission européenne, jusqu’alors favorable à ces comités de normalisation, a fait volte-face. Elle enquête donc sur ces réunions de l’Euro 5, alors même que celles-ci se tiennent en présence d’un avocat et font l’objet de comptes rendus complets à la Commission européenne ! Elle a aussi adressé un questionnaire à la GSMA (évolution du groupement GSM), qui réunit aujourd’hui 800 opérateurs mobiles mondiaux et plus de 200 autres industriels du secteur, fabricants de terminaux, équipementiers, fournisseurs de logiciels et de services, afin de définir des normes pour les réseaux mobiles de quatrième génération.

Ces dernières années, la concurrence  » pure et parfaite  » est devenue l’obsession de la Commission européenne. Cette action est supposée faire baisser les tarifs et profiter ainsi aux consommateurs. Mais ceux-ci seront bientôt virtuels si le chômage continue ses ravages en Europe.

Quel est en effet le résultat de cette obsession concurrentielle dans le domaine des télécoms ? La liquidation de Siemens, Nokia, Ericsson et Alcatel au profit des constructeurs chinois. 32 000 emplois perdus en France chez les opérateurs télécoms depuis 1998, auxquels il faudra ajouter 10 000 délocalisations probables suite à l’arrivée de Free Mobile sur le marché français, toujours au nom de la sacro-sainte concurrence. Tandis que les acteurs américains, tels Google ou Facebook, font désormais la course en tête dans les services de télécommunications. Nous serions pourtant en droit d’attendre de Bruxelles qu’elle défende l’industrie européenne des télécommunications, un secteur stratégique pour nos économies. Mais sa forte croissance à l’échelle mondiale ne profite pour l’instant ni aux entreprises ni aux emplois sur le Vieux Continent.

Depuis, nous avons découvert que l’enquête mandatée par la Commission à été demandée par Apple et Google, comme nous l’avons noté dans cet article de Marianne sur la gestion de la liquidation de Nortel.

La Commission Européenne remet en cause le tarif de la terminaison d’appel accordé à Free Mobile

Une information intéressante publiée par Univers Freebox, dont voici, en morceau choisi, l’opinion de la Commission sur une asymétrie tarifaire que nous avons dénoncée dès janvier :

Pour Mme Neelie Kroes, vice-présidente de la Commission européenne, «les consommateurs français sont sur le point de bénéficier de la décision de l’ARCEP qui consiste à imposer aux opérateurs mobiles existants des tarifs de terminaison d’appel mobile basés sur les coûts. L’arrivée de nouveaux opérateurs garantit que le marché français de la téléphonie mobile est concurrentiel et dynamique étant donné qu’il offre un choix plus large aux consommateurs. Toutefois, imposer des tarifs de terminaison d’appel mobile plus élevés aux nouveaux entrants n’a de sens que si les coûts sont réellement plus importants».

Enfin un peu de raison dans la gestion du nouvel entrant ? Cela au demeurant rendra le business model de Free beaucoup plus périlleux…

 

Les opérateurs alternatifs « scandalisés » par l’offre pour MVNO de Free Mobile

Lu sur BusinessMobile.fr :

Alternative Mobile qui regroupe plusieurs MVNO comme Virgin et Prixtel, parle de « mascarade » à propos des tarifs de gros proposés par Free.

Ce jeudi, Free Mobile a finalement publié les composantes de ses offres pour les opérateurs virtuels, conformément à ses engagements liés à sa licence 3G. Il s’agit de permettre à un MVNO de louer le réseau du nouvel entrant pour lancer ses propres offres et in fine d’animer la concurrence.

Outre un ticket d’entrée de 2 millions d’euros, puis 2 euros par carte SIM et par mois, les tarifs proposés Free Mobile facturera à peu près les mêmes prix aux MVNO light et aux Full MVNO avec une minute de voix à 5 centimes et le Mo de data à 5 centimes également.

Par contre, la différence est plus grande pour les SMS avec 4,35 centimes par messages pour les MVNO classiques (3,35 cts à partir du 1er juin) contre 1 centime par message pour les Full MVNO.

Le même support répond à une question cruciale que je me posais ces derniers jours, dans un autre article :

Reste la question de la pertinence de devenir MVNO de Free Mobile aujourd’hui. Rappelons que son réseau ne couvre qu’une partie de la population et qu’un MVNO ne peut prétendre à utiliser le roaming d’Orange qui complète le réseau de Free.

Bref, les MVNO intéressés devront soit attendre que le réseau s’étende, soit utiliser un autre fournisseur pour avoir une couverture satisfaisante. Interrogé par nos soins sur cette question, Anthony Poyac, directeur général de Prixtel déclare :

« Cela n’aura du sens que lorsque Free aura une vraie couverture, ce qui n’est pas le cas pour le moment. Mais cela peut en effet représenter une opportunité pour plus tard ».

Mon esprit rationnel est rassuré. Cela laisse en outre le temps aux MVNOs de faire valoir leurs grief auprès du régulateur, qui ne devrait pas manquer de leur faire droit, en bon aficionados de la concurrence. Et peut-être ces MVNOs voudront également en savoir plus sur la réelle couverture du réseau Free Mobile, pour aujourd’hui et pour demain…

Le feuilleton « Free Mobile a-t-il allumé ses antennes » continue

Paru dans Ecrans / Libération du 3 février 2012 :

Hier, selon nos informations, SFR a écrit à l’ARCEP, le régulateur des télécoms. Ce courrier était accompagné d’environ 3000 mesures, faites sous le contrôle d’huissiers dans cinq villes, dans l’Ouest (Caen, Nantes, …) et également à Paris. L’opérateur ne s’est pas contenté de détecter si les antennes de Free Mobile étaient allumées. Des appels ont été passés, selon les protocoles habituellement utilisés pour contrôler les obligations de couverture des opérateurs. Il s’agit de vérifier non seulement si le réseau Free est capté par le mobile équipé d’une puce Free, mais si les appels aboutissent dans une proportion significative, et si la communication est de bonne qualité.

[…]

Jean-Ludovic Silicani, le patron de l’Arcep, avait programmé cette campagne concernant Free dès le 25 janvier. De son côté, Eric Besson est monté lui aussi au créneau. Last but not least, le syndicat CFE-CGC/Unsa de France Télécom est revenu à la charge il y a deux jours pour demander l’ouverture d’une procédure de sanction. Sébastien Crozier, le porte-parole du syndicat, conteste l’autorisation d’émettre donnée à Free Mobile et réclame une enquête contradictoire, déniant au nouvel opérateur le droit de poursuivre l’exploitation de son service. Jamais, selon un proche du dossier, dans la longue histoire de l’ouverture du secteur télécom à la concurrence, « la violence des attaques contre un opérateur, n’a atteint ces sommets ».

Vous pouvez lire l’article complet sur le site Ecrans.

Un petit commentaire : si la violence des attaque contre un opérateur n’a jamais atteint ces sommets, c’est sans doute parce que la violence des attaques portées par un nouvel entrant contre les opérateurs en place, accusés d’avoir pris leurs clients pour des « pigeons » ou des « vaches à lait », n’avait non plus jamais atteint ces sommets. Qui sème le vent…

Procédure de sanction contre Free Mobile : Mise au point adressée à l’ARCEP

Suite à notre intervention du 24 janvier auprès de l’Arcep, et aux différentes communications qu’elle a engendrée, nous adressons ce jour un courrier de précision à l’Arcep.

  • ou lire le texte directement sur cette page en cliquant sur « lire la suite »

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La CFE-CGC & l’UNSA Télécoms saisissent l’Arcep à propos de Free mobile

Demande d’ouverture d’une procédure d’enquête à l’encontre de FREE MOBILE sur le fondement de l’article L.36-11 du Code des Postes et Communications Électroniques

Les Syndicats CFE-CGC & UNSA des opérateurs télécoms mobiles ont saisi l’ARCEP en raison d’une forte préoccupation relative au respect par FREE MOBILE de ses obligations réglementaires, lesquelles auraient, si elles étaient confirmées, des impacts majeurs sur l’emploi et les investissements en France.

Free mobile : Xavier Niel prend-il tous les Français pour des c… ?

Selon une étude du cabinet GFK, et sur la base de l’offre décrite par Xavier Niel devant les médias, 8 Français sur 10 ont l’intention, à court ou moyen terme, de souscrire à l’offre de téléphonie mobile de Free.

Mais comment s’y prend Free pour monter son offre illimitée à 19,99 € / mois (15,99 € pour les abonnés ADSL Free) et son forfait 60 minutes / 60 SMS pour 2 € / mois (0 pour les abonnés ADSL Free) ?

Quelles seront les incidences cette nouvelle offre sur le marché des télécommunications en France ? Et que se passera-t-il si les Français interrogés confirment par des actes leurs intentions de basculer chez Free mobile ?

La diffusion des TIC dans la société française

Le Credoc publie chaque année un rapport sur la diffusion des Technologies de l’Information et de la Communication dans la société française.

En extrême synthèse, voici les points saillants qu’on peut retenir de l’étude 2011 :

  • la tendance de retour à l’équipement en téléphonie fixe, initiée en 2005, se poursuit
  • les 3/4 des Français disposent conjointement du fixe et du mobile, et la même proportion dispose du haut débit à domicile
  • les TIC se diffusent + rapidement en France qu’en Europe, et c’est la nouvelle technologie qui s’est le plus rapidement diffusée dans l’histoire connue des équipements grand public
  • cette diffusion concerne toutes les couches de la population, mais la « fracture numérique » se situe au niveau du nombre et de la sophistication des terminaux connectés dont on dispose
  • même en période de crise, les arbitrages budgétaires des ménages continuent à préserver les TIC
  • les Français ont du mal à se passer d’Internet + de 3 jours de suite
  • corrélativement à une présence accrue sur les réseaux sociaux (40% des Français sont inscrits ) et à la diversification des usages, le tiers des Français s’inquiète pour la protection de ses données personnelles

L’étude complète est disponible sur le site de l’Arcep, et l’on peut retrouver les archives des années précédentes sur le site du Credoc