Dès le lancement de Windows 10, durant l’été 2015, tous les spécialistes avaient dénoncé la propension du système d’exploitation de Microsoft à aspirer les données personnelles de ses utilisateurs.
Un an plus tard (!), la CNIL vient de se pencher sur la question et a constaté plusieurs « graves manquements » : des données collectées non pertinentes ou excessives, une absence de demande de consentement des utilisateurs pour le ciblage publicitaire, une absence d’information et de possibilité de s’opposer au dépôt de cookies et, cerise sur le gâteau, un transfert des données personnelles aux Etats-Unis se basant sur le Safe Harbor, accord invalidé par la Cour de Justice de l’Union européenne en octobre 2015 (au profit du Privacy Shield) !
Le régulateur a donc mis en demeure Microsoft de mettre fin sous trois mois à ces traitements illicites de données personnelles. Cependant, en cas de refus, le risque encouru par la société de Redmond reste limité, la Cnil ne pouvant pas infliger d’amende supérieure à 150 000 euros…
Source : Windows 10 : la Cnil donne 3 mois à Microsoft pour être moins intrusif