Défendue par les ONG et la gauche, la proposition de loi qui obligerait les multinationales à contrôler que tous leurs fournisseurs respectent des standards de bonne conduite sociale et environnementale est combattue par les instances patronales et la droite, qui arguent d’un « choc de complexification » et d’un « coup porté contre la compétitivité ». Bientôt voté, le texte sera-t-il appliqué ? Rien n’est moins sûr : avec les recours prévisibles de ses opposants auprès du Conseil constitutionnel, cette loi ne devrait pas rentrer en vigueur avant 2018. Un délai tout à fait suffisant pour qu’une Assemblée d’une autre couleur politique l’abroge…
Source : Bataille de lobbying sur le « devoir de vigilance » des multinationales