Les salariés s’estiment peu préparés aux transformations à venir de leurs métiers

Les premiers résultats de l’enquête réalisée par BVA pour le compte du cabinet de conseil en management et RH BPI Group, qui analyse les sentiments des salariés français face à l’évolution de leurs métiers, font ressortir quatre enseignements principaux : une grande majorité (77%) s’attend à une évolution (forte pour 23%) des compétences nécessaires pour réaliser leur travail dans les trois prochaines années. Face à ces évolutions, seuls la moitié des salariés (54%) se sentent bien préparés, et pour cause : moins d’1 sur 3 (31%) s’est vu proposer une formation adaptée à ces transformations. Pas étonnant, dans ces conditions, que 35% des salariés se sentent exposés à un risque de perte d’emploi !

Source : Enquête BPI Group : un salarié sur trois se sent exposé à un risque de perte d’emploi

Front social : le printemps est-il arrivé ?

La fin de semaine dernière a marqué le début d’un printemps social que les syndicats espèrent fertile, avec, jeudi, la manifestation des cheminots et des fonctionnaires contre la réforme du secteur public, et vendredi, celle du personnel d’Air France pour la revalorisation des salaires. Si, de l’avis des syndicats et des commentateurs, ces premières opérations ont globalement été des réussites, le gouvernement, lui, ne croit pas à une convergence des différentes revendications dans un mouvement social dur qui paralyserait le pays.

Mais les syndicats ont-ils la volonté et les moyens d’organiser cette convergence ? En débattent les journalistes Aude Lancelin, Sylvain Bourmeau et Brice Couturier.

Le scandale Cambridge Analytica aurait-il pu se produire en France ?

La loi française encadre de manière stricte la collecte et l’utilisation des données personnelles des internautes, d’autant plus dans le cadre d’opérations de communication politique. Dans ces conditions, la tâche d’une société comme Cambridge Analytica aurait été considérablement compliquée.

Ceci dit, il semble qu’il soit toujours possible de composer avec les lois, comme nous le rappelle l’affaire de l’application Knockin utilisée lors la campagne de Nicolas Sarkozy pour la primaire de la droite en 2016…

Source : Le scandale Cambridge Analytica aurait-il pu se produire en France ?

Les piliers du plan d’Alain Weill pour relancer SFR

Alain Weill, P-DG d’Altice France, vient de présenter son plan pour faire rebondir l’opérateur télécom, après la tourmente endurée en 2017. Il compte pour cela sur une direction expérimentée, un service client réorganisé, une politique commerciale simplifiée et une offre de contenus remodelée.

Source : Les quatre piliers du plan d’Alain Weill pour relancer SFR

L’affaire Cambridge Analytica plonge Facebook dans une crise historique

A son corps défendant, Facebook a animé le feuilleton à scandale de la semaine, dont voici un court résumé, par articles interposés : le réseau social a en effet été indirectement mis en cause par deux enquêtes, parues en fin de semaine dernière dans le Guardian et le New York Times. Ces dernières accusent Cambridge Analytica, société spécialisée dans le data mining, d’avoir exploité les données Facebook de 50 millions d’utilisateurs américains et britanniques, dans le cadre de la campagne de Donald Trump aux Etats-Unis et de celle en faveur du Brexit au Royaume-Uni.

Si la contribution réelle de Cambridge Analytica à la victoire de Trump semble assez relative, Facebook traverse, depuis ces révélations, la pire crise de son histoire : confronté à la chute de son action en Bourse et à des appels au boycott et autres menaces de class actions, la firme de Menlo Park devrait bientôt sacrifier son chef de la sécurité. Muet pendant plusieurs jours, Mark Zuckerberg, son P-DG est finalement sorti de son silence pour se dire « vraiment désolé », reconnaître des « erreurs » et promettre des améliorations, sans toutefois remettre en cause son modèle économique. Pas sûr que cela suffise à lui permettre de regagner la confiance (?) de ses utilisateurs…

Ce que prévoit l’UE pour taxer les géants du Net

La Commission européenne a précisé ses orientations en matière de taxation des activités des géants du numérique. Son projet comporte une taxe provisoire à hauteur de 3% des revenus des entreprises les plus importantes, en attendant une réforme fiscale d’envergure. Un premier (petit) pas, toutefois suspendu à l’obtention d’un accord unanime des 28 Etats membres…

Source : Présence numérique, taxe provisoire… Ce que prévoit l’UE pour taxer les géants de l’Internet

Assurance-chômage : le gouvernement a dévoilé ses arbitrages

En début de semaine, l’équipe de la ministre du Travail a présenté aux syndicats les principaux points de la réforme de l’assurance-chômage, parmi lesquels émerge une nouvelle échelle de sanctions contre les demandeurs d’emploi qui ne respectent pas leurs obligations.

Source : Contrôle des chômeurs : une nouvelle échelle de sanctions annoncée

Travail et numérique : métamorphoses d’hier et de demain

Hier, des artisans britanniques détruisaient leurs métiers à tisser. Aujourd’hui, des livreurs à vélo font grève un peu partout en Europe. Sous l’impulsion de mutations tout à la fois technologiques et sociales, le monde du travail se métamorphose, se décompose et se recompose.  Cet article très intéressant jette un coup d’œil dans le rétro pour mieux préparer le futur.

Source : Travail et numérique : métamorphoses d’hier et de demain

La télé est-elle prête pour l’après-télé ?

Le conflit entre le groupe TF1 et les autres diffuseurs de ses chaînes annonce de grands bouleversements du monde audiovisuel, entre nouvelle donne publicitaire, concurrence internationale et réforme voulue par l’Etat. Mais les acteurs français sont-ils prêts à y faire face ?
L’économiste et universitaire Olivier Bomsel, la journaliste Fabienne Schmitt et l’universitaire membre du Conseil supérieur de l’audiovisuel Nathalie Sonnac tentent de répondre à cette question.

La France s’attaque aux pratiques commerciales d’Apple et Google

Décidément, Bruno Le Maire ne laisse pas de répit aux GAFA en ce début d’année. Le ministre de l’Economie vient en effet d’annoncer l’assignation à venir d’Apple et de Google devant le tribunal de commerce de Paris pour leurs « pratiques commerciales abusives » envers les développeurs français.

Lorsque des développeurs veulent vendre leur application à Google ou Apple, ils se voient imposer des tarifs. Google et Apple récupèrent les données, peuvent modifier unilatéralement les contrats avec les développeurs. Tout ça est inacceptable.

Source : Bruno Le Maire sur RTL : « Je vais assigner Google et Apple au tribunal »

Intelligence artificielle : vers des « collaborateurs augmentés » ?

C’est officiel : « 2018 sera l’année du passage à l’échelle industrielle de l’IA » ! En tout cas, c’est la récente étude du Boston Consulting Group et du groupe de protection sociale Malakoff Médéric qui le certifie.

Si ce type d’affirmation péremptoire fait trop souvent long feu, cette étude, qui évalue les impacts à venir de l’IA sur les entreprises et leur « capital humain », mérite quand même qu’on s’y arrête. On y apprend par exemple que si les dirigeants considèrent très majoritairement l’intelligence artificielle comme une « bonne chose » pour leur entreprise et pour eux-mêmes, les salariés sont nettement moins enthousiastes (ça se voit même dans un graphique qui ne représente pas les opinions négatives ;-)).

Source : L’intelligence artificielle pourrait créer des « collaborateurs augmentés »

Altice va se séparer de son activité télécoms de gros

Engagées en décembre avec la cession de ses filiales suisses, les opérations de vente d’actifs non stratégiques se poursuivent chez Altice. Le groupe de Patrick Drahi est en effet entré en négociation avec le groupe Tofane Global, spécialiste des services inter-opérateurs internationaux, pour lui céder ses activités de télécoms de gros opérées en Europe (France et Portugal) et dans les Caraïbes (République Dominicaine).

Source : Altice négocie la vente d’activités télécoms de gros avec Tofane

L’inspection du travail veut remettre de l’ordre dans le statut des coursiers Deliveroo

Alors que ses relations avec ses coursiers sont à couteaux tirés depuis de nombreux mois, Deliveroo est désormais dans le collimateur de la justice. De fait, si l’entreprise britannique spécialisée dans la livraison de plats cuisinés présente ses livreurs à vélo comme des indépendants, ce n’est pas l’avis de l’inspection du travail, qui les considère comme des salariés classiques. L’administration a transmis au parquet un procès-verbal dénonçant des pratiques qui s’apparentent à du travail dissimulé.

Source : Deliveroo : l’inspection du travail veut remettre de l’ordre dans le statut des coursiers