Dans le détail, ce que contient la nouvelle version du projet de « loi travail »

Nous avons consulté le projet de loi El Khomri réécrit pour le comparer avec les 131 pages du premier et avec le code du travail dans sa version actuelle.

Source : Dans le détail, ce que contient la nouvelle version du projet de « loi travail »

Pour se préparer à la table ronde « économie, création d’emploi et Loi Travail », organisée par la CFE-CGC Orange lors de son séminaire de mai 2016.

Comment la loi El Khomri change profondément le marché du travail… sans améliorer l’emploi global

Lors de son séminaire de mai 2016, la CFE-CGC Orange organise une table ronde « économie, création d’emploi et Loi Travail », afin de revenir sur les débats qui animent nombre d’acteurs sur le projet de Loi Travail, et notamment : sa capacité favoriser la création d’emplois et à redynamiser le dialogue social dans les entreprises. À défaut, quelles propositions alternatives pourraient être utilement mise en œuvre pour atteindre ces objectifs dans le contexte économique français ?

En guise de préambule, quelques interventions récentes de nos invités dans les médias.

Aujourd’hui : Jean-Daniel Kant, Gérard Ballot et Olivier Goudet

Jean-Daniel Kant est maître de Conférences HDR (Habilité à Diriger des Recherches) en Informatique, Université Pierre et Marie Curie (UPMC) – Sorbonne Universités. Gérard Ballot est professeur émérite, Économie, Université Paris 2 Panthéon-Assas. Olivier Goudet est ATER Informatique, Université Pierre et Marie Curie (UPMC) – Sorbonne Universités.

A l’aide d’une simulation informatique, trois universitaires ont tenté d’évaluer l’impact de la loi El Khomri sur le marché du travail. Il en ressort une augmentation du nombre de CDI mais surtout leur précarisation, le tout sans amélioration du taux d’emploi en France. Explications.

Source : Comment la loi El Khomri change profondément le marché du travail… sans améliorer l’emploi global (Marianne)

Lire aussi : Worksim : le logiciel qui simule les conséquences de la loi travail (Rue89)

L’utilisation des données médicales par le docteur Google fait déjà polémique

A la base, le projet de Google semblait plutôt louable : s’appuyer sur l’intelligence artificielle (IA) et le Big Data pour élaborer une plateforme à destination du monde médical, permettant de diagnostiquer les risques pour des patients de développer certaines maladies en fonction de leurs antécédents.

Dans ce cadre, un contrat avait été passé entre DeepMind, entité de Google dédiée à l’IA, et un organisme britannique gérant trois importants hôpitaux londoniens. Assez strict, cet accord prévoyait évidemment l’anonymisation des données… Mais voilà : vérification faite, cette anonymisation n’est pas effective pour tous les patients. Dans certains cas, on retrouve au milieu des données photos, noms, numéros de sécurité sociale et, plus gênant encore, des informations médicales n’entrant pas dans le champ d’application des maladies suivies (concernant l’utilisation de drogue, le recours à l’avortement, un signalement de séropositivité…).

Ou quand docteur Google se transforme en Mister Big Brother…

bigdata_medecine

Sources :
Royaume-Uni : Google DeepMind fouille dans les dossiers médicaux de 1,6 million de patients
Revealed: Google AI has access to huge haul of NHS patient

Le très contesté puis corrigé projet de loi Travail, Dossier

Source : Le très contesté puis corrigé projet de loi Travail, Dossiers

Le dossier du journal « Les Echos » consacré à la Loi Travail.

Pour se préparer à la table ronde « économie, création d’emploi et Loi Travail », organisée par la CFE-CGC Orange lors de son séminaire de mai 2016.

Le travail devrait faire l’emploi

Lors de son séminaire de mai 2016, la CFE-CGC Orange organise une table ronde « économie, création d’emploi et Loi Travail », afin de revenir sur les débats qui animent nombre d’acteurs sur le projet de Loi Travail, et notamment : sa capacité favoriser la création d’emplois et à redynamiser le dialogue social dans les entreprises. À défaut, quelles propositions alternatives pourraient être utilement mise en œuvre pour atteindre ces objectifs dans le contexte économique français ?

En guise de préambule, quelques interventions récentes de nos invités dans les médias.

Aujourd’hui : Claude Didry, Sociologue, directeur de recherche au CNRS (IDHES), dans l’émission de France Culture « La suite dans les idées » le 16 avril dernier.

Dans un ouvrage qui tombe à point nommé, le sociologue Claude Didry revient sur la construction historique du droit du travail en France, et sa réalité contemporaine, pointant notamment les erreurs de diagnostics sur lesquelles repose selon lui le projet de Loi El Khomri.

L'institution du travail - Droit et salariat dans l'histoire

L’institution du travail La Dispute, 2016 Claude Didry

Téléphoner dans un autre pays de l’UE devient beaucoup moins cher

Source : Téléphoner dans un autre pays de l’UE devient beaucoup moins cher

Cette mesure, adoptée sous la pression de la Commission européenne,  semble a priori un bonne nouvelle pour le consommateur. Mais elle comporte un revers de taille : dans les zones touristiques, les investissements, permanents ou saisonniers, pour améliorer la capacité du réseau à écouler les appels, étaient jusqu’alors financés par le roaming.  Il est donc à craindre que les déploiements dans ces zones soient désormais ralentis, ou leur couverture saisonnière amoindrie.

Dans certaines  zones où la population double ou triple pendant les périodes de fréquentation touristique (exemple typique en France : Lacanau), des infrastructures mobiles viennent compléter les réseaux permanents pour faire face à l’augmentation du trafic. Le financement de ces infrastructures supplémentaires était assuré par les recettes du roaming. S’il sera donc, sur le papier, moins cher pour les touristes de téléphoner depuis ces zones vers leur pays d’origine, dans la pratique, ce ne sera peut-être plus possible d’appeler en raison de la saturation des réseaux, car il n’y aura plus suffisamment de recettes pour financer l’effort de densification des relais.

Notons également que les migrations touristiques se font essentiellement des pays à fort pouvoir d’achat vers les pays à plus faible pouvoir d’achat. Ceux qui sont déjà les plus privilégiés feront donc des économies au détriment des territoires qui avaient besoin de ces ressources pour améliorer leurs infrastructures.

« Toujours plus pour les riches », devise de la Commission européenne ? C’est en tous cas ce que produit sa politique sans discernement, obnubilée par la « concurrence pure et parfaite » (un mythe) sous couvert d’une défense des consommateurs dont les visions sont souvent très « court-termistes »… comme toutes celles exclusivement gouvernées par des approches purement financières.

La Hadopi, ce sera fini… le 4 février 2022 ! – Politique – Numerama

Jeudi, les députés ont adopté un amendement à une proposition de loi sur les autorités administratives, qui condamne la Hadopi à mort, avec application au 4 février 2022, dans six ans. Mais la riposte graduée pourrait continuer même après cette date.

Source : La Hadopi, ce sera fini… le 4 février 2022 ! – Politique – Numerama

Twitter déçoit encore avec un chiffre d’affaires inférieur aux attentes

Le chiffre d’affaires du groupe est situé dans le bas de sa fourchette de prévisions, à 594,5 millions de dollars. Twitter explique cette contre-performance par une progression moins rapide qu’attendu des investissements publicitaires des annonceurs utilisant son réseau.

Source : Twitter déçoit encore avec un chiffre d’affaires inférieur aux attentes

L’ogre Google veut dévorer la Smart City

Le géant américain va profiter des bornes de Wifi public déployées dans les villes par sa filiale Sidewalk Labs, et de la plateforme Big Data qu’elle développe pour les acteurs du transport, pour étendre son emprise sur la Smart City.

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Source : L’ogre Google va dévorer la smart city, et il vaut mieux s’y préparer

Google pourrait embarquer un bloqueur de publicité dans Chrome

Source : Google pourrait embarquer un bloqueur de publicité dans Chrome, Médias

 

C’est un peu « l’hôpital qui se fiche de la charité »… et sans doute une manière pour Google de renforcer sa position déjà plus qu’établie sur la publicité en ligne… Et toujours, très habilement, sous couvert d’un meilleur service aux utilisateurs, qui en effet ont de plus en plus de mal à supporter les publicités intrusives…

Reste à se poser la question de ce qui est finalement le plus judicieux :

  • accepter de payer (à l’acte ou par abonnement) pour des formules média sans publicité
  • accepter une publicité intrusive, mais du coup très explicite, ou être, plus subtilement, manipulé par des exploitations plus insidieuses de nos informations personnelles (l’exploitation du Big Data étant une des spécialités de Google…)