C’est ce que Tijman Shep, penseur hollandais des technologies, qualifie de « refroidissement social » (ou « social cooling »).
Source : Sur internet, vous sachant surveillé, vous n’êtes plus vous-même
C’est ce que Tijman Shep, penseur hollandais des technologies, qualifie de « refroidissement social » (ou « social cooling »).
Source : Sur internet, vous sachant surveillé, vous n’êtes plus vous-même
iRobot, constructeur de Roomba, a fait part de son intention de commercialiser les données collectées par ses robots aspirateurs à propos de leur environnement. Ainsi, le plan et la disposition des lieux de vie dans lesquels ils sont utilisés pourraient être revendus à Amazon, Google ou Apple, qui les trouveraient sans doute très utiles à l’ère de la maison connectée.
Source : Roomba : Le robot-aspirateur mignon se transforme en espion
Pour nous convaincre de faire affaire avec de parfaits inconnus, les acteurs de l’économie collaborative entendent nous faire carburer à la confiance. Et afin que celle-ci soit sans faille, ils nous proposent LA solution universelle : la note ! Droit à l’erreur, droit à l’oubli, nous sommes décidément bien peu de choses dans ce nouveau monde régi par la data, comme nous l’explique Martin Vermorel. fondateur de Web After Work Paris.
Source : Souriez, vous êtes notés !
Les autorités suédoises enquêtent sur une fuite de données massive au sein de l’agence des transports de Suède, qui a abouti à l’exposition de données très sensibles. Pour diminuer ses coûts, cet organisme avait externalisé ses bases de données auprès de IBM et NCR, qui mettaient en œuvre ces contrats, respectivement depuis la République tchèque et la Serbie.
Source : Suède : scandale national après l’exposition de données secrètes sur le Cloud
Avec la perspective de l’entrée en vigueur, au printemps 2018, de la nouvelle réglementation européenne sur les données personnelles, « les entreprises craignent de se couper de la richesse de l’analytique et ne souhaitent pas rendre aux usagers la maîtrise de leurs données, en espérant que ceux-ci ne s’aperçoivent pas trop vite qu’ils ont été au mieux dépouillés de la richesse de leur vie privée, au pire complètement instrumentalisés. Les dégâts collatéraux potentiels sont énormes en termes d’image de marque et de libertés individuelles. »
Une très intéressante tribune de Philippe Michel, P-DG de Magush, spécialiste de la protection des données.
Source : Données personnelles : arrêtons de nous voiler la face !
Spotify propose désormais à ses utilisateurs le service Spotify.me, qui leur propose une analyse de leur historique d’écoute, dressant ainsi un panorama de leurs habitudes et préférences musicales, qu’il peut également… mettre à la disposition de ses annonceurs.
Source : Spotify révèle une partie de son savoir sur vos préférences musicales
Les clients des boutiques des Quatre Temps, sur le parvis de la Défense, sont désormais informés, via une affichette, que le propriétaire du centre commercial est susceptible de collecter des données personnelles liées à leurs terminaux mobiles, « aux fins de réaliser des statistiques concernant les flux de clientèle »…
Source : Tu es resté 22 minutes chez l’opticien jeudi. Le centre commercial le sait
Pas consulté en amont sur le projet de loi antiterroriste dévoilé le mois dernier par le ministre de l’Intérieur Gérard Collomb, le gendarme de la vie privée s’est auto-saisi. Il s’inquiète notamment du manque de cadre défini pour l’élargissement des données collectées.
Source : Projet de loi antiterroriste : la CNIL veut plus de garde-fous
La semaine dernière, se sont succédé deux annonces d’importance pour le marché de la publicité média : tout d’abord, une coalition, menée par les groupes Les Echos et Lagardère Active (Europe 1, Paris Match, Elle…) et composée d’acteurs des médias (M6, Conde Nast, L’Equipe, Prisma, des groupes de presse quotidienne régionale…), de SFR, du distributeur Fnac-Darty et de SoLocal, maison mère des Pages Jaunes, lançait Gravity, une plateforme commune d’achat d’espace publicitaire en ligne. Deux jours plus tard, Le Monde et Le Figaro présentaient leur propre alliance, nommée Skyline.
Dénonçant cette stratégie dans un communiqué, l’association La Quadrature du Net invitait les journalistes de ces groupes « à refuser que leur travail soit associé à la marchandisation de la vie privée de leurs lecteurs ».
Ce n’est pas parce qu’un projet est français et se présente comme une réponse à la captation de données et de valeur opérée par Google et d’autres géants numériques états-uniens qu’il est acceptable. Contrer un mauvais modèle par un mauvais modèle ne rend pas ce dernier vertueux, et l’Alliance Gravity comme Skyline portent en elles à la fois des dangers pour la vie privée et la sécurité des données personnelles des Français (comme tout silo centralisateur de données personnelles), et une inquiétante absence de vision d’avenir.
Sources :
Publicité: les éditeurs de presse s’allient contre Google et Facebook
« Le Monde et Le Figaro lancent une place de marché privée commune »
Gravity, Skyline : les groupes de presse s’alignent sur les géants du Web pour exploiter la vie privée de leur lectorat
Il y a un an, la Cnil adressait à Microsoft une mise en demeure lui donnant trois mois pour « cesser la collecte excessive de données et le suivi de la navigation des utilisateurs sans leur consentement ». Selon la Commission, l’éditeur s’est (enfin) mis en conformité avec ses directives.
Source : Windows 10 et données perso : la Cnil lève sa mise en demeure
A travers le monde, des grands opérateurs comme Orange, Softbank ou Telefonica misent sur les dernières avancées en matière d’intelligence artificielle pour mieux gérer leurs relations avec les clients ou déployer de nouveaux services à forte valeur ajoutée.
Source : Comment l’intelligence artificielle va révolutionner les télécoms
Au-delà des services proposés par les objets connectés, il y a les multiples données qu’ils collectent, au bénéfice des entreprises qui les ont fabriqués… Un article passionnant qui remet les choses à leur place.
Source : Rise of the machines: who is the ‘internet of things’ good for?
Certes, d’autres groupes se sont déjà dotés de documents similaires, mais les engagements autour de la thématique « placer les technologies numériques au service de l’homme » sont suffisamment neufs et intéressants pour qu’on les mentionne.
La révolution numérique que nous vivons comporte un certain nombre de risques, au regard des libertés individuelles (usages des données, utilisation de l’intelligence artificielle), mais aussi en termes de coûts sociaux, avec des possibles destructions d’emplois. Nous voulons affirmer que notre conception de la transformation digitale n’ira pas à l’encontre des valeurs fondamentales que porte la Maif.
Source : La Maif se dote d’une charte pour « un numérique humain et éthique »
Applicable à compter de mai 2018, le Règlement Général sur la Protection des Données (RGPD) va impacter l’ensemble de la vie juridique de l’entreprise. Les avocats Eric Caprioli et Isabelle Cantero évoquent les conséquences de cette réglementation européenne.
Source : Quelles incidences de la protection des données personnelles sur le droit de l’entreprise ?
Une trentaine d’éditeurs de presse européens réclament, dans une lettre ouverte, la révision d’un projet de règlement de Bruxelles sur les données personnelles, qui menace selon eux le modèle économique de leurs activités en ligne. En cours de discussion, ce projet, appelé à remplacer l’actuelle directive ePrivacy, permettrait à chaque internaute de décider dès sa première connexion du niveau de protection (notamment l’acceptation ou non des cookies) qu’il souhaite pour l’ensemble des sites qu’il visitera par la suite.
Source : Données personnelles : menace sur la presse européenne