Sauvons les emplois chez Bouygues Telecom par un rapprochement avec Orange !

Suite aux interventions dans les médias de Monsieur Montebourg, la CFE-CGC d’Orange et de Bouygues Telecom, ainsi que l’ADEAS adressent une lettre ouverte à Manuel Valls, Premier ministre :

Télécharger la version pdf : Courrier Premier Ministre – CFE-CGC Telecom- Bouygues et Orange

Continue reading « Sauvons les emplois chez Bouygues Telecom par un rapprochement avec Orange ! »

Echos du Digiworld : l’intervention de Jacques Attali

Digiworld Summit 2013, 21Nov – Jacques Attali (Attali & Associés) – Plenary Sessions from DigiWorld by IDATE on Vimeo.

  • Une critique de la régulation européenne centrée sur la concurrence
  • Une vision prospective du BigData et des réseaux sociaux
  • Vers l’industrialisation de la santé et de l’éducation

Quelques inputs généraux, mais cependant toujours intéressants pour prendre du recul et réfléchir…

Echos du Digiwolrd 2013 : intervention de JL Silicani, ARCEP

Pour le régulateur français des télécoms, tout va toujours bien dans le meilleur des mondes.
Je n’ai pas le courage de relever toute la mauvaise foi d’une idéologie bornée qui détruit les emplois.

J’encourage tous ceux qui ont perdu leur job dans les télécoms cette année à envoyer une carte postale à Monsieur Silicani, pour lui demander à quoi sert la « croissance en volume si formidable » des télécommunications françaises si elle met les salariés sur la paille ? Vous pouvez également lui demander quel job il vous propose pour remplacer celui que vous avez perdu, et éventuellement « qu’est-ce qu’on mange » en attendant que le « marché nouveau » recrée (peut-être) des emplois ?

Nous qui travaillons dans le secteur, nous pouvons vous confirmer que les opérateurs européens réduisent les coûts, à toute vapeur même ! Et le premier coût qu’ils réduisent, c’est la masse salariale. Mais c’est vrai que les idéologues de la concurrence s’en moquent pas mal, seul le consommateur les intéressent (qu’ils se dépêchent tant qu’ils existent encore, car un consommateur est d’abord un travailleur…)

Et si l’idée d’écouter 40 minutes de ce discours obtus vous rebute, vous pouvez lire l’article de ZDNet.

Internet.org : les opérateurs télécoms marginalisés

Au nom de la sacro-sainte neutralité du Net, les Google, Amazon, Netflix, Facebook, Twitter et Apple baptisés «over the top» (au-dessus des réseaux) utilisent les infrastructures Internet fixe et mobile déployées à coups de milliards de dollars par les opérateurs télécoms. Ils empruntent ces autoroutes de l’information sans payer aucun droit de passage. Depuis deux ans, les grands opérateurs télécoms mondiaux se mobi­lisent pour modifier ce partage de la valeur qu’ils jugent inéquitable: à eux les dépenses, aux géants d’Internet les recettes. Mais, pour l’instant, ils ont échoué à convaincre les autorités politiques et régulatrices américaines et européennes.

Pire, dans le document publié par l’association Internet.org, les membres fondateurs recommandent aux différents États dans le monde de leur vendre des fréquences hertziennes pour véhiculer de l’Internet mobile. Ils disent très clairement qu’il faudrait que ces précieuses fréquences soient retirées aux télévisions pour être attribuées à des acteurs du numérique: opérateurs télécoms et acteurs d’Internet. L’attribution future des fréquences sera, à n’en pas douter, au cœur d’une bataille planétaire.

Lire l’article complet dans Le Figaro

Les opérateurs télécoms en 5 graphiques : actualisation avec les données 2012

Comme chaque année, nous actualisons les graphiques qui permettent d’appréhender, de manière synthétique, les principaux indicateurs clefs des opérateurs de télécommunications en France.
Vous pouvez également retrouver nos analyses des données 2008, 2010 et 2011.

Ces indicateurs proviennent de l’Observatoire des marchés consolidé par l’Arcep, régulateur français des télécoms, les chiffres étant tirés des séries annuelles depuis 1998, dont nous intégrons les actualisations rétroactives dans nos graphiques. Nous les complétons par l’analyse des données présentées par France Téléco-Orange  dans son document de référence 2012.

Ils ne concernent que les opérateurs de télécommunications, hors activité des autres acteurs de la filière, et le marché français.

Les revenus des opérateurs continuent à baisser

… tandis que les usages poursuivent leur développement. L’introduction de Free Mobile sur le marché français a signé l’apparition d’un modèle « low-cost », qui tire l’ensemble du marché vers le bas. La baisse des revenus se poursuit inexorablement en 2013 :  lors des renouvellement de contrats, la plupart des clients s’engagent sur des offres moins onéreuses que précédemment. L’ensemble des acteurs rationalisent leurs coûts à outrance, au détriment des salaires et des emplois, pour maintenir un niveau de qualité acceptable par les clients tout en engageant les investissements dans les réseaux de nouvelle génération grâce auxquels ils espèrent retrouver de la valeur ajoutée via des offres « premium ».

 2012_revenus

Les investissements atteignent un niveau historique en 2012

… tirés notamment par le déploiement des réseaux de nouvelle génération, fibre et 4G, grâce auxquels les 3 opérateurs mobiles « historiques » espèrent tirer les offres vers le haut. Les déploiements et l’adoption des nouvelles offres par la clientèle ne sont cependant pas assez rapides pour compenser la chute des revenus.

2012_investissements

L’emploi stagne en 2012, mais repartira à la baisse en 2013

2012_emplois

L’arrivée du 4ème opérateur mobile n’aura généré que 200 emplois supplémentaires sur l’ensemble des opérateurs de télécommunications en France. Mais si en 2012 les dommages les plus sensibles se sont fait sentir essentiellement dans le reste de la filière, équipementiers et centres d’appels fournisseurs des opérateurs, l’année 2013 verra de nouveau plonger la courbe des effectifs chez les opérateurs.

 

2012_emploi alternatifs

2012_emplois FTO

La décrue des effectifs est notamment certaine chez France Télécom-Orange, où la pause du « nouveau contrat social » est révolue. Et la pyramide des âges dans l’entreprise, que la Direction a considéré pendant de nombreuses années comme un handicap, est aujourd’hui présentée aux marchés financiers comme une formidable opportunité pour faire baisser les effectifs sans plan social.

Fin 2012, plus de la moitié du personnel de la maison mère avait plus de 50 ans, et près du tiers plus de 56 ans. Les départs naturels à la retraite s’accélèrent, et le nouveau dispositif de Temps Partiel Seniors mis en place courant 2012 dope le mouvement. Les 4 000 embauches promises entre 2013 et 2015 ne compenseront évidemment pas les départs, ce qui est bien l’objectif d’une Direction qui semble suivre en la matière les préconisations du rapport Berger.

Dans le même temps, les salaires de ceux qui doivent produire toujours plus pour fournir le même service sont également mis sous contrainte en France. En 2012, les augmentations de salaires ont été de 2,5% en France, pour 3,1% dans les autres pays où le Groupe est implanté (voir la présentation des résultats 2012, page 17). En 2013, ce sera la même chose : 2,6% en France, contre 3,9% dans les autres pays (voir la présentation des résultats S1 2013, page 14).

La mise sous pression concurrentielle du marché français, qui plus est en pleine  crise économique, ne fait donc qu’accélérer la décrue de l’emploi et la baisse du pouvoir d’achat des personnels de la filière télécoms, créant une spirale négative, néfaste à l’économie du secteur comme à l’économie nationale.

Idate : les opérateurs européens doivent se réinventer sous peine de « bain de sang »

A l’occasion de la publication de la 13e édition de son Digibook, l’Idate tire le signal d’alarme : « On arrive à un épuisement du modèle télécom européen ». En France notamment, les approches commerciales sont aujourd’hui dépassées…

A lire sur ZDNet.
Pour aller plus loin : commander le DigiWorld YearBook de l’Idate

« Merci, merci » : je m’suis fait tout p’tit devant le service client d’Orange

Un témoignage amusant, qui se conclut par :

J’ai re-mer-cié. Oui, moi le méchant, le vindicatif, le « on-me-la-fait-pas », je m’suis fait tout p’tit devant un service client Orange à l’accent Nokia du Sud…

On est en train de nous les changer, les plateformes d’appels. On est en train de nous les changer, les conseillers-vendeurs. J’ai payé un gros tas de minutes pour m’entendre dire que j’étais le plus heureux des clients, l’heureux possesseur d’un Samsung, l’acheteur comblé d’un BlackBerry dont je n’avais sans doute nul besoin, que la télé nulle d’Orange ne me coûtait rien, et que si j’avais d’autres questions à poser, Pierre P. serait toujours à mon service.

C’est arrivé le 2 avril 2013. Le 2. Il m’a même frustré d’un poisson d’avril.

A lire en texte intégral sur Rue89 Eco

Satisfaction des premiers utilisateurs de la 4G

C’est une étude commanditée par SFR qui le dit :

Notre étude confirme l’intérêt de la 4G pour ses utilisateurs, qui voient l’arrivée de cette technologie comme un changement important auquel ils ne sont pas prêts de renoncer. Les utilisateurs sont convaincus des performances de la 4G, qui contribuent au développement d’usages plus riches en mobilité (vidéoconférence, Cloud, musique, vidéo). Si la 4G performe avant tout à l’extérieur du domicile, elle rivalise également avec les autres modes de connexion au domicile (WiFi et PC connecté).

La synthèse de l’étude est en ligne sur le site de TNS Sofres.

La société Free Mobile déboutée de sa plainte contre un professeur d’économie

Fin  de l’épisode judiciaire que nous évoquions le 13 février dernier :

Le tribunal de grande instance de Paris a débouté la société Free Mobile dans la procédure qui l’oppose à l’universitaire Bruno Deffains, professeur d’économie à l’université Panthéon-Assas (Paris-II) et auteur d’une étude sur l’impact de l’arrivée du quatrième opérateur sur le marché de la téléphonie mobile.

Selon cette étude, dont les conclusions avaient donné lieu à une tribune publiée dans le quotidien Les Echos en juin 2012, l’arrivée de Free sur le marché allait entraîner « une baisse du chiffre d’affaires dans le secteur des télécoms mobiles » et la perte « de 60 000 à 70 000 emplois », à échéance de quelques années. La société Free, fondée et dirigée par Xavier Niel (l’un des trois actionnaires du Monde), avait aussitôt réagi en mettant en cause l’impartialité de l’universitaire, accusé de travailler pour les opérateurs concurrents et l’avait menacé de poursuites judiciaires pour « dénigrement » ou « concurrence déloyale ».

[…]

Considérant que Free avait outrepassé ses droits en obtenant la saisie de documents, l’avocat de Bruno Deffains, Me Thibault de Montbrial, a déposé une « requête en rétractation » de l’ordonnance devant le tribunal de grande instance de Paris. La procédure contre son client, affirme-t-il, « ne repose sur aucun motif légitime » et « constitue une manœuvre d’instrumentalisation » de la justice par la société Free. L’avocat demandait la destruction ou la restitution des fichiers saisis en décembre 2012 au domicile de son client. Le juge lui a donné raison.

Dans une ordonnance rendue vendredi 1er mars, il observe que « la société Free Mobile ne justifie d’aucun intérêt légitime à faire rechercher les preuves d’un éventuel comportement déloyal [de M. Deffains] à partir de ses installations informatiques ». L’étude « ne comporte aucune critique des services proposés par Free Mobile », et « aucun élément ne conforte l’allégation d’un lien avec des concurrents de la société Free Mobile », indique la décision.

La société Free a en conséquence été condamnée à verser 2 000 euros pour frais de justice à M. Deffains. Pour Me de Montbrial, cette décision marque « un premier coup d’arrêt à la terreur judiciaire entretenue par Free ».

L’article complet dans Le Monde (abonnés)

Quand Xavier Niel fait fouiller l’ordinateur d’un universitaire

En acquérant un tiers du capital du « Monde », on pouvait espérer que Xavier Niel, le patron de Free, coutumier des procès en diffamation, allait calmer ses ardeurs procédurières. Mais pas du tout ! Depuis qu’il a lancé son offre mobile à prix réduit, en janvier 2012, « Citizen Free » a recommencé à dégainer ses plaintes. Contre les journalistes, mais aussi contre… les universitaires !

Il est 7 heures du matin, le 17 décembre 2012, quand Bruno Deffains, professeur d’économie à l’université de Paris-II Panthéon-Assas, voit débarquer à son domicile de Nancy un huissier et un expert accompagnés de deux policiers. Durant deux heures, ces messieurs passent l’ordinateur de l’universitaire au crible et copient des e¬mails et des fichiers, qui ont été placés sous séquestre. Le professeur d’économie est sous le coup d’une action en justice pour dénigrement.

« Sommations interpellatives »

La raison de cette descente ? Xavier Niel n’a pas digéré son article intitulé « Free : quand l’idéologie de la concurrence dessert l’économie », publié dans « les Echos » du 11 juin. Bruno Deffains y résume les conclusions de son étude sur l’impact de l’arrivée du nouvel opérateur dans la téléphonie mobile, en janvier 2012. Selon lui, la baisse totale du chiffre d’affaires dans le secteur des télécoms mobiles (opérateurs, équipementiers, etc.) provoquée par le lancement de Free Mobile – qu’il estime à 6,5 milliards d’euros – va y provoquer la destruction nette de 55.000 emplois dans les deux années suivantes. […]

Lire la suite sur Le Nouvel Observateur

Commenter serait inutile : la lecture de l’article est suffisamment édifiante !

SFR: nouveaux rassemblements contre les suppressions de postes

Des salariés de SFR ont participé jeudi à des rassemblements ponctuels à Paris, Lyon, Nantes, ou encore Toulouse pour protester contre la suppression de 856 postes nets prévue au sein du groupe via des « départs volontaires », a-t-on appris de sources syndicales. « Il y a des rassemblements un petit peu partout », a indiqué à l’AFP Vanessa Jereb, responsable de l’Unsa, premier syndicat de l’opérateur télécom, précisant qu' »un peu moins de 500 salariés » s’étaient réunis à la mi-journée à proximité du siège à La Défense.

[…]

Selon les syndicats, la direction souhaiterait ouvrir des négociations pour discuter des conditions du plan de départs volontaires. Celui-ci n’est pas encore formellement ouvert, la procédure d’information-consultation des instances de représentation du personnel étant toujours en cours.

D’après Mme Jereb, les salariés s’inquiètent du caractère réellement « volontaire » de ces départs. Lors du rassemblement à La Défense, la directrice des ressources humaines de SFR, venue à la rencontre des salariés, a été sollicitée sur ce point. Elle s’est engagée publiquement devant les employés à ce qu’ils aient « vraiment le choix », a indiqué Mme Jereb.

Plus de 600 salariés étaient déjà descendus dans la rue en décembre dernier.

L’article complet dans L’Expansion

SFR : près de la moitié des postes toulousains menacés

L’inquiétude est forte chez les salariés toulousains de SFR. Le site régional […] est touché de plein fouet par la réorganisation présentée le 28 novembre. Sur environ 120 emplois, 49 sont menacés, soit 43 % des effectifs. Un coup dur surtout quand on se rappelle l’histoire toulousaine de SFR marquée en 2007 par l’externalisation du service clients et le départ de 800 salariés, puis en 2008 par la suppression de 110 autres postes.

[…]

Sur le fond, les syndicats dénoncent une réorganisation jugée injustifiée. Sur le marché porteur de la téléphonie, «SFR reste une entreprise rentable», poursuit la déléguée Unsa. Pour elle, ce plan vise d’abord «à faire augmenter le cours de l’action en bourse pour rémunérer les actionnaires.»

Lire l’article complet sur le site de La Dépêche

 

Plan social de SFR : l’intersyndicale s’agace des propos de Fleur Pellerin

Réagissant aux propos de la ministre déléguée à l’Economie numérique dans une émission sur le plan de départs volontaires en discussions chez l’opérateur télécoms, les syndicats CFDT, CFE-CGC, CGT et Unsa estiment que la direction n’a pas fait d’efforts pour diminuer le nombre d’emplois concernés. Ils dénoncent les motivations financières et le risque social d’une éventuelle fusion avec un autre opérateur.

Lire la suite sur La Tribune

Lire la lettre ouverte de l’intersyndicale SFR à Fleur Pellerin sur le site de l’UNSA SFR ou sur le site de la CFE-CGC SFR

 

 

SFR est-il à vendre?

Alliance avec Numéricâble, Bouygues ou Free, rachat par un milliardaire égyptien… Les rumeurs vont bon train sur l’avenir de SFR depuis que son actionnaire Vivendi a annoncé en avril «une revue stratégique» de ses actifs, soulignant que la question du «périmètre de l’entreprise n’était pas  taboue».

Pour les analystes, il clair en effet que le groupe veut céder son activité télécom (SFR, mais aussi le brésilien GVT et Maroc Télécom) pour se recentrer sur ses activités dans les medias.

[…]

Une restructuration pour «rendre la mariée plus belle»

Le PDG de SFR Stéphane Roussel a beau démentir tout projet de cession, l’annonce jeudi dernier d’une restructuration assortie de 856 départs volontaires, a renforcé chez les syndicats la crainte d’un lâchage imminent. «Ce plan n’est qu’une customisation pour vendre SFR le plus cher et le plus vite possible», résumait mercredi Jean-Luc Martin, élu CFE-CGC à la veille d’un comité central d’entreprise de deux jours au cours duquel doit être détaillé le projet de réorganisation.

Lire l’article complet sur 20 Minutes