L’opérateur au carré rouge multiplie les emplettes dans les médias et les contenus. Ainsi, cette semaine, il a soufflé à Canal+ l’exclusivité des chaînes Discovery et NBCUniversal. Du cinéma en passant par le sport et le divertissement, SFR a considérablement étoffé son offre ces derniers mois, poursuivant dans sa stratégie de convergence et se positionnant comme un concurrent de plus en plus sérieux face à la chaîne de Vincent Bolloré. L’opérateur vient d’ailleurs d’annoncer le lancement prochain d’une offre de télévision par satellite, vouée à concurrencer frontalement Canalsat.
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Les opérateurs télécoms visés par les cybercriminels
Deutsche Telekom et l’anglais TalkTalk ont été la cible d’un même virus. La contagion vers la France semble peu probable à ce stade
Source : Les opérateurs télécoms visés par les cybercriminels – Les Echos
Observatoire des marchés des communications électroniques
L’Arcep publie coup sur coup son observatoire du haut et très haut débit avec les derniers chiffres, mais également l’édition 2016 du Baromètre du numérique. Un extrait de l’infographie pour vous mettre en appétit, nous vous laissons découvrir le reste sur le site de l’Arcep…
« En Afrique, Orange bouscule les habitudes dans la banque »
Malgré son énorme potentiel, les banques, africaines et européennes, ont ralenti leur développement d’agences sur le continent, selon une étude du cabinet Nouvelles Donnes. Pendant ce temps, un acteur à la croissance exponentielle a émergé : le service Orange Money de l’opérateur télécoms français. Le géant panafricain Ecobank a commencé à réagir.
Source : « En Afrique, Orange bouscule les habitudes dans la banque »
Si Fillon parvient à l’Elysée, privatisera-t-il Orange ?
Le candidat de la droite et du centre à l’élection présidentielle s’est dit favorable à des privatisations pour relancer l’investissement dans les infrastructures, et notamment dans le très haut débit. De quoi relancer le débat sur le maintien de l’Etat au capital de l’opérateur historique, dont il contrôle 23%.
Source : Si Fillon parvient à l’Elysée, privatisera-t-il Orange ?
Prixtel et le pari des forfaits mobiles qui s’ajustent aux usages
L’opérateur a dévoilé de nouvelles offres dont le prix évolue selon la consommation. A La Tribune, David Charles, son fondateur, n’exclut pas de s’allier à terme avec un des nouveaux opérateurs Internet fixe de fibre optique dans les campagnes.
Source : Prixtel et le pari des forfaits mobiles qui s’ajustent aux usages
Télécoms : BT forcé de séparer son réseau du reste de ses activités
Source : Télécoms : BT forcé de séparer son réseau du reste de ses activités, High tech
Une sorte de coup de tonnerre dans le paysage des télécoms européennes : aux débuts de la dérégulation du marché, BT était l’opérateur historique qui était allé le plus loin dans la démarche de séparation de ses activités « réseau », en les logeant dans une entité spécifique. A l’époque, cela avait été salué par la régulation britannique et européenne, comme un acte garant d’une gestion « loyale » du réseau à l’égard de l’ensemble des compétiteurs.
Aujourd’hui, le régulateur demande la séparation juridique… et la menace de la séparation fonctionnelle ressurgit, comme un épouvantail qu’on agite sous le nez de tous les opérateurs : en France, on reproche à Orange… d’être en phase avec son plan de marche en termes d’investissement sur la Fibre, et du coup d’être leader sur son marché domestique. L’idéologie de la concurrence effrénée continue de déboucher sur des absurdités :
- on ne peut pas à la fois prôner la concurrence par les infrastructures (position du régulateur français notamment) et pénaliser ceux qui investissent, pour le bénéfice collectif de tous les acteurs économiques du territoire, qui ont besoin de couverture et de débit ;
- les télécommunications, et particulièrement l’activité d’opérateur de réseau, sont une industrie d’économies d’échelles, où atteindre une taille critique en termes de nombre de clients connectés à son réseau est la clef de voute d’une rentabilité suffisante pour assurer la capacité future d’investir, tout en maintenant des tarifs de détail accessibles pour les consommateurs. Toutes les études économiques le démontrent, et ce depuis longtemps (revoir la présentation de Laurent Benzoni, Professeur à la Sorbonne et spécialiste de la régulation, très explicite à ce sujet).
Or, que constate-t-on dans la réalité, et en particulier à l’égard des opérateurs historiques, soupçonnés de toute les turpitudes monopolistiques ?
- On les empêche d’amortir correctement leurs infrastructures, et on les oblige à comprimer leurs personnels (la suppression de postes est actuellement, chez Orange notamment même si c’est par le biais des départs en retraite, la principale source d’économie du Groupe pour maintenir son EBITDA en France), en imposant le maintien de 4 opérateurs sur des marchés qui en réalité ne peuvent en supporter que 3 dans des conditions économiques viables à moyen/long terme.
- Dès qu’un acteur historique se démarque par son efficacité économique, on le menace de devoir partager ses infrastructures avec les autres acteurs, à prix coûtant ou quasiment, l’empêchant ainsi d’obtenir le retour sur investissement prévu lors des décisions de déploiement des réseaux.
Au final, les revenus des opérateurs télécoms en Europe sont en baisse continue, ce qui n’est pas le cas aux États-Unis ou en Afrique. C’est en soi une aberration économique, alors que le service offert aux consommateurs ne cesse d’augmenter, en débit, en volumes d’échanges, et en couverture. L’emploi dans la filière, lui, ne cesse de se dégrader.
Il serait temps que les régulateurs prennent enfin leurs responsabilités, en matière de préservation des emplois, mais aussi de viabilité économique du marché dans la durée : si l’on veut faire de l’Europe la « Digital Society », encore faut-il que les opérateurs de télécommunications aient un intérêt à poursuivre leur activité sur le territoire (les opérateurs européens qui sont également présents outre-Atlantique regardent de plus en plus les USA comme un eldorado, et peut-être le lieu privilégié de leurs opérations pour le futur, étant tous à la peine en Europe) et le déploiement des réseaux de nouvelles générations.
Si l’on veut que l’Union européenne retrouve la confiance des peuples, il est temps qu’elle agisse vraiment pour le développement économique global de nos territoires, et non pour l’étouffement à petit feu d’activités censées porter les espoirs du futur. Que tous ceux qui la font s’interrogent également sur leurs responsabilités en matière de vote populiste : c’est tout à fait d’actualité !
900 000 box Internet de Deutsche Telekom victimes d’un piratage
Les objets connectés sont loin d’en avoir terminé avec le malware Mirai, déjà responsable d’une énorme attaque sur l’infrastructure globale du Net il y a quelques semaines. Cette fois, ce sont près d’un million de box Deutsche Telekom qui ont été touchées, provoquant de sérieux dysfonctionnements.
Source : Mirai : une variante s’attaque aux routeurs, 900 000 clients Deutsche Telekom touchés
En deux ans, l’empire de Patrick Drahi, Altice, a doublé sa dette à 50 milliards,
Plan social : SFR condamné pour manque de communication
En fin de semaine dernière, le Tribunal de grande instance de Paris a donné raison au comité central d’entreprise de SFR, qui avait assigné l’opérateur en justice pour obtenir plus d’informations sur le détail des milliers de suppressions de postes prévues dans le cadre de la restructuration à venir.
Source : La justice donne raison au comité d’entreprise de SFR pour défaut d’information
Couverture des zones blanches : le chantier avance peu à peu
Et si Patrick Drahi finissait par revendre SFR ?
Confronté aux difficultés de l’opérateur au carré rouge en France, Patrick Drahi, pourrait-il être tenté de vendre SFR ? Certains de ses concurrents ne l’excluent pas à terme, même si ce scénario est qualifié de « ridicule » chez Altice.
« Le rôle d’un opérateur est de donner au client le contrôle de sa vie numérique »
Intervenant au Digiworld Summit de l’Idate, dont la 38ème édition s’intéressait tout particulièrement à la thématique de la confiance, notamment dans le cadre de l’économie numérique, Carlos Lopez Blanco, en charge de la régulation et des affaires publiques chez Telefónica, a affirmé que la révolution numérique constituait une opportunité pour les opérateurs : face à une perte de contrôle des utilisateurs sur leurs données au profit des acteurs du Web, les opérateurs sont à même de se positionner comme des tiers de confiance « en apportant la transparence, le respect de la vie privée et la sécurité, trois aspects d’une même réalité ».
Cette vision, globalement partagée par Ramon Fernandez, Directeur général adjoint d’Orange responsable de la finance et stratégie, ne constitue pas non plus une extraordinaire nouveauté, mais elle a au moins le mérite d’être exprimée.
Source : La confiance numérique, une opportunité pour les opérateurs
Orange, Free et Bouygues Telecom vont attaquer SFR en justice
D’après nos informations, les trois rivaux de l’opérateur au carré rouge comptent tous demander des réparations au groupe de Patrick Drahi. Ils estiment que la prise de contrôle de SFR et de Virgin Mobile par le propriétaire d’Altice avant le feu vert de l’autorité de la concurrence, en 2014, a nui à leurs intérêts.
Source : La Tribune – Orange, Free et Bouygues Telecom vont attaquer SFR en justice
Orange Bank sera une banque « fun » et « pas chère »
La future banque mobile intégrera les codes des réseaux sociaux et ciblera en priorité les familles et les « tribus ». L’opérateur veut jouer sur l’alliance boutiques physiques et numérique. Il prépare des tarifs préférentiels pour ses abonnés.
Source : Orange Bank sera une banque « fun » et « pas chère »
Un bon papier assez complet pour appréhender les contours de la future offre Orange Bank, et les enjeux pour Orange.