« L’uberisation peut aussi toucher les télécoms », prévient le PDG d’Orange

Quelques mois après l’annonce de sa stratégie Essentiels 2020, le PDG d’Orange, Stéphane Richard évoque la transformation numérique de l’opérateur. Il l’affirme : il n’y a pas de raison pour que son entreprise soit « à l’abri de l’émergence d’acteurs d’un genre différent qui [l’]amène à revoir, en profondeur, [son] modèle économique. » Alors il anticipe. En se rapprochant des start-up, en particulier. Mais aussi – et c’est nouveau – en collaborant avec Google, Facebook et SpaceX, plutôt que de continuer de voir ces géants du numérique comme des ennemis.

Source : « L’uberisation peut aussi toucher les télécoms », prévient le PDG d’Orange

Des menaces ???

Economie – Le Parlement européen déçoit les défenseurs de la neutralité du Net

Le Parlement européen a validé, mardi, les mesures très controversées à l’encontre de la neutralité du Net. À tel point que certains défenseurs de ce principe parlent d’un jour noir pour les internautes européens.

Source : Economie – Le Parlement européen déçoit les défenseurs de la neutralité du Net

Comme trop souvent, la Commission européenne se fourvoie, incapable d’avoir une vision « éclairée » qui concilie intelligemment les besoins des consommateurs, l’approche citoyenne (qui n’a rien à voir avec la consommation, mais la CE confond souvent), et l’organisation du business.

Sous prétexte de favoriser les consommateurs, elle supprime les frais d’itinérance… sans s’interroger sur les ressources dont disposeront désormais les opérateurs et les collectivités locales pour renforcer les réseaux pendant les périodes d’affluence touristique de sites peu peuplés le reste du temps, ni comprendre que cette mesure favorise les nomades des pays les plus riches de l’Europe, au détriment des pays les moins favorisés économiquement, auxquels on supprime une ressource clef pour développer harmonieusement leurs réseaux de télécommunications.

En la matière, nous ne partageons pas l’analyse du PDG d’Orange.

De l’autre côté, sans qu’on en saisisse bien les fondements (si ce n’est un lobbying particulièrement efficace de certains grands groupes ?), elle renforce la puissance de services numériques déjà trop puissants, souvent développés par des entreprises non européennes qui violent nos règles fiscales autant qu’elles le peuvent pour accaparer les profits du trafic généré par nos citoyens, qui pourront bénéficier d’autoroutes gratuites à grande vitesse, au détriment de la liberté d’expression (Google ou Facebook sont loin d’en être les promoteurs zélés) ou encore d’innovations portées par des petites structures européennes qui ne bénéficieront pas des mêmes avantages pour faire émerger leurs services.

Des vieux cons largués ou des commissaires manipulés ? A vous de juger…

Numericable-SFR va reverser 2,5 milliards d’euros à ses actionnaires

Les dividendes destinés aux actionnaires de l’opérateur seront partiellement financés par un emprunt. Une assemblée générale se tiendra « au plus tard le 15 décembre » pour se prononcer sur cette distribution, qui interviendra dans les 30 jours suivant.

Source : Numericable-SFR va reverser 2,5 milliards d’euros à ses actionnaires

Ou comment couler plus rapidement l’entreprise ? Alors que salariés et fournisseurs sont mis sous pression pour fonctionner à l’économie, on ne peut que s’interroger sur ce type de décision… Inconscience ? Absence de vision industrielle ? … ou tout simplement aveu décomplexé de ce qui est considéré comme la priorité du dirigeant : tirer le maximum de cash à court terme pour rétribuer le capital… et rien d’autre !

Consternant quoiqu’il en soit !

Alcatel : le méga-bonus de Michel Combes ramené à 7,9 millions d’euros

Un conseil d’administration de l’équipementier télécoms s’est tenu jeudi soi et devait revoir en présence de l’ancien directeur général d’Alcatel-Lucent les conditions d’attribution de ses primes, dont le montant avait été fixé initialement à 14 millions d’euros.

Source : Alcatel : le méga-bonus de Michel Combes ramené à 7,9 millions d’euros

Suite du feuilleton démarré la semaine dernière.

Michel Combes, l’homme de la semaine ?

Depuis l’annonce du parachute doré de Michel Combes (près de 14 millions d’euros) alors qu’il quitte Alcatel-Lucent pour entrer chez Altice et prendre la direction de SFR-Numericable, « tout le monde s’étrangle », comme le titrait assez justement Le Point ce mardi :

  • Des journalistes dénoncent « 1 000 ans de SMIC (il faudrait avoir travaillé depuis le Moyen-Age pour avoir accumulé pareille somme) pour 10 000 emplois supprimés en deux ans ».
  • Le Medef s’est dit « choqué » (mais à part « étudier le dossier », n’a spontanément prévu aucune mesure particulière…).
  • Les décodeurs ont quant à eux calculé que la prime représente 218 années de salaire moyen chez Alcatel Lucent (lequel salaire moyen est donc à peu près 5 fois le SMIC si tout le monde suit bien).
  • Si l’intéressé a défendu son bilan dans Le Monde pour justifier sa prime, FranceTVinfo a interrogé un spécialiste des rétributions de dirigeants, qui se montre moins convaincu sur la pertinence d’un pareil montant, et des conditions dans lesquelles il lui est attribué.
  • La CFE-CGC Alcatel-Lucent dénonce que le redressement de l’entreprise « s’est fait au prix d’un plan social d’une violence sans précédent ».

  • Emmanuel Macron, qui en mai félicitait Michel Combes pour son nouveau poste chez Altice (selon Challenges), a finalement « souhaité que le Haut Comité sur le gouvernement d’entreprise (HCGE) et l’Autorité des marchés financiers rendent des avis sur les conditions de son départ et qu’Alcatel-Lucent puisse en tirer les conséquences » et « a manifesté son mécontentement à propos de la décision de Michel Combes de quitter Alcatel-Lucent avant même la finalisation du rapprochement du groupe avec le finlandais Nokia » (propos recueillis auprès de l’entourage du Ministre dans une dépêche Reuters).

Globalement, tout le monde s’accorde sur le fait que l’attribution de ce parachute doré est quelque peu tirée par les cheveux, qu’il s’agisse du montant, de la pertinence, des modalités de calcul, ou du timing d’amendement des clauses de l’indemnité de départ de Michel Combes, qui quitte Alcatel-Lucent de son plein gré rappelons-le.

Pour le moment, tout le monde s’insurge, mais nul ne sait comment se finira l’histoire…

Faut-il ajouter un peu d’huile sur le feu ?

Chez France Télécom-Orange, on connaît aussi Michel Combes, qui fut notamment Directeur financier sous la présidence de Thierry Breton, avant d’être remercié par Didier Lombard en 2006.

Et si son parcours dans les télécoms retracé par Le Figaro rapporte le témoignage positif d’un ancien collaborateur : «Michel Combes a laissé un très bon souvenir à tous ceux qui ont travaillé avec lui, chez France Telecom», une petite plongée dans les archives de BFM Business révèle un portrait moins flatteur.

Partout où il est passé pour « redresser » les entreprises, il l’a fait avec une grande brutalité en matière de suppressions de postes, avec pour préoccupation essentielle le redressement financier à court terme par la réduction des coûts ou des « ficelles » financières qui améliorent certains ratios mais entravent la capacité d’investissement de l’entreprise, comme le rachat d’actions. Si une telle politique peut en effet satisfaire les actionnaires, pour lesquels le rendement financier s’améliore quasi instantanément, et faire remonter le cours de l’action, l’efficacité économique de long terme (pérennisation et développement de l’entreprise, de son CA et de ses positions sur le marché,  préservation et développement de l’emploi…) est nettement plus douteuse.

Pour sa part, la CFE-CGC Orange s’interroge sur le bénéfice collectif de ces politiques financières d’écrémage qui permettent à une poignée de dirigeants et d’investisseurs de capter la richesse, tandis que le chômage continue de croître et que l’ancienne belle place mondiale des acteurs français de la filière des télécoms n’est plus qu’un lointain souvenir…

(à mettre en lien avec les propos de Joseph Stiglitz, cité dans notre précédent billet…)

Les opérateurs télécoms en 5 graphiques : actualisation avec les données 2013

Comme chaque année, nous actualisons les graphiques qui permettent d’appréhender, de manière synthétique, les principaux indicateurs clefs des opérateurs de télécommunications en France.

Vous pouvez également retrouver nos analyses des données 2008, 2010, 2011 et 2012.

Ces indicateurs proviennent de l’Observatoire des marchés consolidé par l’Arcep, régulateur français des télécoms, les chiffres étant tirés des séries annuelles depuis 1998, dont nous intégrons les actualisations rétroactives dans nos graphiques. Nous les complétons par l’analyse des données présentées par Orange dans son document de référence 2013.

Ils ne concernent que les opérateurs de télécommunications, hors activité des autres acteurs de la filière, et le marché français.

Les revenus des opérateurs atteignent leur plus bas niveau depuis 10 ans

… tandis que le nombre d’utilisateurs et le trafic ne cessent d’augmenter. Ce sont les services mobiles, engagés dans une spirale « low-cost » depuis l’arrivée de Free Mobile, qui tirent le marché vers le bas (-14% en 2013 vs. -7% pour l’ensemble du marché). Pour la première fois depuis 2005, les revenus du fixe dépassent même ceux du mobile, dont les clients choisissent logiquement les offres toujours moins onéreuses (27% de baisse moyenne des prix en 2013) qui leur sont proposées.

2013_revenusPour pouvoir supporter cette baisse de revenus, les opérateurs poursuivent leur politique de rationalisation des coûts à outrance. Et comme ils doivent continuer à assurer la qualité du service et à développer leurs réseaux, ce sont les salaires et les emplois qui pâtissent de cette stratégie.

Orange entre dans une nouvelle phase de réduction d’effectifs, entraînant vers le bas les statistiques d’emploi du secteur

2013_emploisDe façon logique, la courbe globale d’évolution des emplois suit de près les fluctuations de celle d’Orange, qui représente encore 82% des effectifs du secteur. Les accords d’embauche, négociés en 2009 par les organisations syndicales auprès de la direction de l’opérateur historique dans le cadre du « nouveau contrat social », ont pris fin en 2012. Aussi, et comme nous l’avions prévu, les suppressions d’emplois ont repris en 2013 (-2,8%), entraînant l’ensemble du marché (-3,1%), également impacté par les plans sociaux de SFR et Bouygues Télécom. Cette tendance à la baisse devrait malheureusement se confirmer sur les années à venir.

2013_emplois OrangeEn effet, la Direction d’Orange table sur la suppression de 7 000 emplois entre 2013 et 2015. Les 4 000 embauches annoncées sur la période (1 250 en 2013) ne compenseront pas les 11 000 départs (dont 9 000 retraites, un tiers ayant eu lieu en 2013). Considérée pendant de nombreuses années comme un handicap, la pyramide des âges de l’entreprise s’avère désormais un outil précieux permettant de faire baisser les effectifs sans plan social. Le mouvement devrait s’amplifier dans des proportions encore jamais connues dans l’entreprise : Orange anticipe 30 000 départs en retraite d’ici à 2020, dont une grande partie ne sera pas remplacée.

Alors que les conditions de travail ne se trouvent évidemment pas améliorées par ces réductions d’effectifs, les salaires n’évoluent que très peu. Alors que leur augmentation s’était limitée à 2,5% en 2012, elle a été encore moindre en 2013, avec seulement 2,1% de croissance (voir la présentation des résultats 2013, page 24). D’ailleurs, pour la première fois dans l’histoire de l’entreprise, la masse salariale est en baisse.

Ainsi, mis sous pression par ses concurrents, l’opérateur historique fait porter à ses salariés une bonne partie de son effort de rationalisation des coûts, contribuant à une baisse de pouvoir d’achat en pleine période de crise économique.

2013_emplois alternatifsLa situation n’est pas meilleure, loin s’en faut, du côté des opérateurs alternatifs, responsables de la destruction de plus de 1000 emplois en 2013. SFR et Bouygues Télécom, qui ont mis en place des plans sociaux, ont ainsi supprimé plus de 550 emplois chacun.

Les investissements hors achats de licences se maintiennent

2013_investissementsEn 2012, le montant des investissements des opérateurs avait atteint un niveau record, dopé par les achats de licences 4G, qui représentaient le quart des plus de 10 milliards d’euros investis. En 2013, les opérateurs n’ont réalisé quasiment aucune dépense d’achat de licence et leurs investissements, limités aux infrastructures, sont revenus à un niveau plus « normal » de 7,25 milliards d’euros.

Numericable-SFR : la CFE-CGC dénonce une « mise en péril » des salariés

Dans son numéro en kiosques demain et disponible dès aujourd’hui au format numérique, « Marianne » s’intéresse au cas Patrick Drahi, le puissant patron de Numericable-SFR gagné par « l’ivresse des sommets ». Son arrivée à la tête de SFR et les méthodes de management qui y ont été mises en place dans la foulée suscitent en tout cas des remous. Au point de faire sortir de sa réserve habituelle un syndicat comme la CFE-CGC…

Sur le site de Marianne, vous pouvez lire une synthèse de l’article dont la version intégrale est dans le numéro papier de Marianne, et le texte intégral du courrier adressé à sa direction par la section CFE-CGC de SFR.

Vous pouvez également retrouver ce courrier sur le blog de la CFE-CGC SFR.

Il va sans dire que tout notre soutien va aux salariés de SFR-Numéricable et à tous ceux qui les défendent !

La déconnexion digitale

Plus que les individus, c’est bien notre société qui est connectée, voire ultra-connectée! Certains ressentent alors le besoin de déconnecter, prendre du recul pour ne pas être totalement happés.

Est-ce que l’envie de déconnexion est en train de devenir un phénomène de société, ou est-ce une tendance qui ne concerne qu’une partie de la population?
Le journaliste Pierre-Olivier Labbé a en tout cas tenté l’expérience de déconnecter d’Internet pendant 90 jours, et son expérience est devenu un documentaire, « Digital Detox », diffusé le mercredi 25 février sur Canal+ à 20h50.

Si vous n’avez pas vu le documentaire de Canal+ vous pouvez tout du moins réécouter l’émission de France Inter  « La tête au carré », sur le site de la radio (désolée à nouveau, le player ne fonctionne toujours pas, je ne peux pas vous l’incruster directement dans l’article).

Vous entendrez notamment un extrait sonore évoquant le droit à la déconnexion dans les entreprises. C’est l’occasion de rappeler l’existence d’un excellent guide, publié par l’ORSE (Observatoire de la responsabilité sociétale des entreprises), qui permet de réfléchir concrètement au sujet dans son environnement professionnel, et de disposer d’exemples de chartes pour inspirer vos comportements… et ceux de vos entreprises : Le bon usage des outils de communication numérique dans les entreprises – édition 2015

Rapport sur la transformation numérique

En janvier dernier, une mission gouvernementale sur la transformation numérique de l’économie française était confiée à Philippe Lemoine, Président du Forum d’Action Modernités et Président de la Fondation internet nouvelle génération, par les ministres de Bercy et la ministre de la Décentralisation et de la Fonction publique.
À l’issue de 9 mois de travaux, au cours desquels plus de 500 personnes ont travaillé ensemble sur la question de la transformation numérique de l’économie, le rapport de la mission Lemoine a officiellement été remis vendredi 7 novembre 2014 à Emmanuel Macron, Marylise Lebranchu, Thierry Mandon et Axelle Lemaire à l’occasion d’une présentation publique à Bercy.

Le rapport est consultable en ligne, où il est également possible de commenter les différentes mesures proposées. A vos claviers, et n’hésitez pas à nous faire part, sur ce blog, de vos avis éclairés sur les proposition des rapporteurs.

A voir aussi, sur la question de l’insertion numérique, le travail de l’association « Connexions solidaires« , qui organise ce jour un forum sur le sujet.

Cash Investigation : « Les secrets inavouables de nos téléphones portables »

Cash investigation

Savez-vous qu’il est possible qu’un enfant chinois de 13 ans, travaillant 16 heures par jour soit « caché » derrière votre smartphone ? Et que votre téléphone portable est fabriqué avec plusieurs minerais qui proviennent du nord-est de la République démocratique du Congo, en prise à des massacres depuis 20 ans.

Une enquête édifiante, à (re)voir en replay sur le site de France 2

Pour s’interroger, s’indigner, différer peut-être l’achat d’un nouveau smartphone… et interroger nos directions d’entreprises  : voulons nous continuer à faire notre business avec la sueur des enfants et le sang des mineurs ?

Bien sûr, ça fâche et ça dérange. Mais n’est-il pas temps d’ouvrir les yeux, pour qu’enfin  ça puisse changer ? Car ne nous faisons pas d’illusion : aujourd’hui, ce sont les enfants chinois et les mineurs d’Afrique qui s’épuisent et meurent pour fabriquer nos smartphones. Mais ne nous faisons pas d’illusion : si nous ne faisons rien, demain,  nos propres enfants seront soumis aux mêmes conditions de travail.  A moins qu’ils n’aient plus de travail du tout… Est-ce ce que nous voulons ?

Et si, chez les opérateurs et les équipementiers européens, nous commencions à plancher sur le smartphone éthique et durable ?

Delphine Ernotte-Cunci, directrice exécutive d’Orange France, invitée des Echos

Delphine Ernotte-Cunci, directrice exécutive d’Orange France, revient sur la décision du groupe de distribuer Netflix sur sa box et explique les besoins en fréquences alors que les données sont multipliées par 2 tous les 18 mois sur le réseau Orange.

En fin d’intervention, la vision de Delphine Ernotte-Cunci sur la féminisation d’Orange.

Cyber-fatalisme coupable d’Orange sur les données personnelles

Le vol de données personnelles sur les réseaux numériques est un fléau du XXIe siècle. Personne, ni entreprise, ni association, ni administration, ni particulier n’est à l’abri de cette délinquance sans visage.

Ce n’est pas une raison pour subir le phénomène avec fatalisme. C’est pour cela que la Commission nationale de l’informatique et des libertés (CNIL) a décidé de mettre Orange au pilori au moyen d’un « avertissement public ».

[…]

L’ex-France Télécom explique que « la faille de sécurité serait liée aux risques inhérents à une chaîne de sous-traitance », peut-on lire dans la délibération. C’est bien le problème !
Toutes les grandes entreprises recourent à des armadas de sous-traitants dans de multiples domaines. Mais dans le BTP, comme dans l’énergie ou les télécommunications, le risque est le même : celui d’une dilution de la responsabilité.

Lire l’article complet sur le blog « Pertes & Profits »

 

De notre point de vue, ces sous-traitances en cascade non seulement diluent la responsabilité, ce qui en l’occurrence a une incidence sur la sécurité des données de nos clients, mais elles conduisent également à la perte de compétences de l’entreprise sur ses activités, de plus en plus proches du cœur de métier.

Tout cela a évidemment des conséquences sur la sécurité, la qualité des produits, la différenciation des offres… , bref des éléments clefs sacrifiés au nom de la course aux coûts bas et à la flexibilité de l’emploi. Est-ce le monde dans lequel nous voulons vivre ?