Pourquoi Microsoft licencie 18.000 salariés

Jamais dans son histoire Microsoft n’avait procédé à un plan social aussi lourd: 18.000 emplois supprimés, soit 14% de sa main d’oeuvre. Annoncée depuis plusieurs jours dans la presse américaine, cette restructuration, présentée officiellement jeudi 17 juillet, a cependant surpris par son ampleur. Et a ravi les financiers de Wall Street: sur un marché en forte baisse, l’action de Microsoft a gagné 1%, pour clôturer la séance à son plus haut niveau depuis 14 ans.

Lire la suite sur le blog Silicon 2.0

La souveraineté numérique, de Pierre Bellanger

Un livre de Pierre Bellanger, « la Souveraineté numérique », souligne la gravité des enjeux liés à la nouvelle économie, en termes de destruction d’emplois autant que d’indépendance nationale.

Il fait aussi couler pas mal d’encre dans la presse. Pour vous faire une idée avant (peut-être) de lire le texte intégral, voici quelques articles :


Quand Bellanger (Skyrock) évoque les menaces d… par Challenges

L’impact des diasporas pour les opérateurs télécoms africains

Sébastien Crozier et 2 consultants de BearingPoint font le point sur l’importance des diasporas pour les opérateurs télécoms africains.

Au sommaire de l’article :

  • Etat des lieux des diasporas dans l’économie des pays africains
  • Les diasporas constituent une opportunité que les opérateurs télécoms doivent utiliser en proposant des services pertinents
  • Les diasporas rebattent également les cartes entre les acteurs

A lire sur CameroonVoice

 

Alcatel-Lucent allège son plan social en France

Finalement, le patron d’Alcatel-Lucent Michel Combes a mis de l’eau dans son vin. Les suppressions d’emplois programmées en France dans le cadre du plan de redressement Shift s’élèveront à 700, et non plus à 900. Cette décision a été prise alors que les syndicats se plaignaient de l’intransigeance de leur direction depuis l’annonce faite en octobre de 10.000 suppressions de postes dans le monde. Arnaud Montebourg leur a prêté main-forte en demandant publiquement une révision du volet français du plan .

Auparavant, le ministre avait appelé les opérateurs du pays au patriotisme économique.

[…]

En revanche, les fermetures et cessions de sites sont confirmées. Et le nombre de suppressions d’emplois programmées sur le site d’Orvault près de Nantes augmente.

Ce site de 483 salariés est politiquement sensible, car proche de Nantes, la ville du Premier Ministre. Il doit être cédé à horizon 2015. Les syndicats réclamaient son maintien dans le périmètre du groupe, puisque 250 spécialistes de la 4G travaillent dans son département R&D. La direction leur a coupé l’herbe sous le pied en annonçant mercredi que 170 ingénieurs 4G d’Orvault allaient être embauchés par la société de services informatiques Altran, qui pourra ainsi offrir de la R&D externalisée à Alcatel-Lucent et à d’autres, sur place. […] Les syndicats jugent cette externalisation d’autant plus surprenante que le très haut débit mobile est un pilier de la stratégie industrielle d’Alcatel-Lucent.

Lire l’article complet dans Les Échos

Voir aussi, dans Ouest France, une partie des propositions formulées par les organisations syndicales pour sauvegarder l’emploi.

Quels business modèles pour le développement de services digitaux en Afrique ?

Sébastien Crozier et 3 consultants de BearingPoint vous proposent leur analyse du marché Africain et des modèles économiques qui peuvent y être pertinents pour y développer des services digitaux.

Au sommaire de l’article :

  • Un potentiel immense nécessitant la prise en compte de quelques caractéristiques clés
  • Un modèle de rémunération publicitaire particulièrement mis à mal en Afrique
  • Plusieurs modèles alternatifs dont les embryons existent déjà
  • Quels élargissements de ce modèle envisager dans les années à venir pour un développement plus large des services digitaux en Afrique ?
  • Le développement nécessaire d’un écosystème à l’échelle nationale

A découvrir sur le site d’Osiris.

Trafic IP : la cour d’appel donne raison à Orange face à Cogent

Orange remporte une seconde manche dans le conflit qui l’oppose à Cogent, société américaine spécialisée dans le transit IP et dont le métier consiste à amener le trafic des acteurs du Net aux FAI. Déjà conforté par l’Autorité de la concurrence, Orange voit ses positions appuyées par la cour d’appel de Paris.
Le groupe télécoms français et l’opérateur de transit IP américain se querellent autour de l’une des ramifications de la neutralité du Net : la problématique du peering, en d’autres termes l’interconnexion et l’acheminement de données. Dans son jugement officialisé le 19 décembre, la cour d’appel de Paris a confirmé la décision rendue en avril 2012 par l’Autorité de la concurrence en faveur d’Orange. L’ex-France Télécom y était autorisé à facturer à Cogent l’élargissement de la bande passante.

[…]
A l’issue d’un « test de marché » destiné à recueillir les observations de tous les acteurs du marché (FAI, prestataires de services Internet, fournisseurs de contenus en ligne, opérateurs IP, etc.), l’autorité administrative chargée de veiller au bon fonctionnement de la concurrence avait conforté Orange dans sa demande de rémunération.
Selon Les Echos, les expérimentations avaient en l’occurrence conclu à un déséquilibre des échanges : Cogent envoyait treize fois plus de trafic qu’il n’en recevait de la part de son homologue. Son pourvoi en appel rejeté, Cogent peut encore porter l’affaire devant les instances compétentes de l’Union européenne.

Un article à lire dans son entier sur Silicon.fr

Une décision de justice rassurante quant à la capacité des opérateurs de réseaux à retirer les fruits de l’activité économique générée grâce à leurs investissements… à condition que l’Europe n’en décide pas autrement si Cogent en saisit la juridiction !

La filiale polonaise d’Orange vise 2.950 départs volontaires

A lire sur Reuters France.

« Nous avons signé un pacte social pour 2014-2015 avec les syndicats qui prévoit que jusqu’à 2.950 employés se verront offrir la possibilité de quitter la société sur la base du volontariat », a dit la filiale d’Orange dans un communiqué publié lundi

[…]

Les salariés qui quitteront la société auront droit à une indemnité allant de quatre à 15 mois de salaire, plus une somme comprise entre 5 et 26 milliers de zlotys (1.195-6.220 euros).

Les effectifs de TPSA, déjà rudement touchés ces dernières années, continuent d’être mis à mal, au motif du contexte économique et concurrentiel en Pologne.

Monsieur Montebourg, nous demandons de la cohérence !

Le 25 octobre, la CFE-CGC a écrit au Ministère du redressement productif pour demander la baisse du dividende, au profit de l’investissement et de l’emploi dans le groupe Orange en France.

Télécharger le courrier de la CFE-CGC :
Courrier_Ministere_redressement_productif_emplois_et_dividende_25octobre2013.pdf

Pour rappel :

  • Au titre de l’exercice 2013, Orange versera pour la 3ème fois un dividende supérieur à ses bénéfices.
  • En 2013, Orange aura supprimé 3 500 emplois en France. Et si 4 000 embauches sont prévues entre 2013 et 2015, 11 000 départs interviendront dans le même temps, soit un solde net de 7 000 suppressions d’emploi.
  • En 2013, la filière des télécommunications françaises (opérateurs, équipementiers, distributeurs et centres d’appels) a perdu plus de 10 000 emplois.

Le 9 décembre, Monsieur Montebourg nous adresse une fin de non recevoir

Télécharger la réponse du Ministère :
2013_12_05_-_Réponse_Ministre_Redressement_Productif_Orange-dividende-emploi.pdf

En substance, tout irait pour le mieux dans le meilleur des mondes :

  • Orange « se situe dans la moyenne basse des grands opérateurs européens concernant le niveau de dividende versé », qui en outre « a représenté la même part de la valeur ajoutée (14%) en 2011 et 2012 ».
  • Orange investit fortement (5,8 milliards d’euros en 2012), notamment dans la fibre et la 4G.
  • Enfin, le courrier mentionne les 4 000 embauches prévues, et les 5 000 contrats d’alternance… en omettant cependant de comptabiliser les départs intervenant sur la même période.

Selon ce courrier, signé de la main du Ministre, ni la politique du dividende définie par le Conseil d’Administration d’Orange, ni celle de l’emploi, ne constituent un quelconque problème.

Le 10 décembre, Monsieur Montebourg évoque 12 500 emplois sacrifiés dans le secteur des télécoms

Quelle n’a pas été notre surprise d’entendre nos arguments repris par le Ministre lors de son interview sur RTL :


EADS : Montebourg veut des mesures de compensation par rtl-fr

Dans cette interview, le Ministre

  • rappelle, au sujet d’EADS, que l’État a un droit de regard sur la politique de l’emploi menée dans les entreprises dont il est actionnaire.
  • reprend presque exactement les chiffres de notre courrier du 25 octobre concernant les suppressions d’emplois dans la filière française des télécommunications, en lien avec la polémique ouverte sur Twitter avec Xavier Niel après l’annonce de l’inclusion gratuite de la 4G dans les forfaits de FreeMobile. (à partir de 2’20 dans la vidéo).

Voir aussi, bien que les chiffres y soient mal repris (inversion entre Orange et SFR) :

Ou encore :

Nous demandons de la cohérence à notre actionnaire de référence !

Monsieur Montebourg, alors que vous partagez nos constats dans vos interventions parlées, comment pouvez-vous soutenir la politique de dividende d’Orange dans vos courriers ?

Nous attendons de la cohérence de la part du gouvernement.

Si comme vous l’indiquez sur RTL, vous souhaitez en priorité défendre l’emploi, meilleur garant du pouvoir d’achat des Français, il apparaît raisonnable que l’État soutienne, au moins momentanément, une suspension du dividende, en contrepartie d’une politique d’embauche plus offensive dans le groupe Orange en France.

Ce message a également été twitté @Montebourg, @Matignon, @Moscovici

Echos du Digiwolrd 2013 : intervention de JL Silicani, ARCEP

Pour le régulateur français des télécoms, tout va toujours bien dans le meilleur des mondes.
Je n’ai pas le courage de relever toute la mauvaise foi d’une idéologie bornée qui détruit les emplois.

J’encourage tous ceux qui ont perdu leur job dans les télécoms cette année à envoyer une carte postale à Monsieur Silicani, pour lui demander à quoi sert la « croissance en volume si formidable » des télécommunications françaises si elle met les salariés sur la paille ? Vous pouvez également lui demander quel job il vous propose pour remplacer celui que vous avez perdu, et éventuellement « qu’est-ce qu’on mange » en attendant que le « marché nouveau » recrée (peut-être) des emplois ?

Nous qui travaillons dans le secteur, nous pouvons vous confirmer que les opérateurs européens réduisent les coûts, à toute vapeur même ! Et le premier coût qu’ils réduisent, c’est la masse salariale. Mais c’est vrai que les idéologues de la concurrence s’en moquent pas mal, seul le consommateur les intéressent (qu’ils se dépêchent tant qu’ils existent encore, car un consommateur est d’abord un travailleur…)

Et si l’idée d’écouter 40 minutes de ce discours obtus vous rebute, vous pouvez lire l’article de ZDNet.

Echos du Digiworld 2013 : interview d’Yves Gassot de l’IDATE

IT espresso a interviewé le Directeur général de l’IDATE, qui organise le Digiworld Summit à Montpellier. Cette manifestation annuelle permet de faire le point sur les grandes tendances du moment dans l’univers des technologies de l’information.

Parmi les questions posées :

Peut-on s’attendre à une nouvelle donne dans le financement des réseaux télécoms avec une contribution plus active des OTT ?


[Les opérateurs télécoms] ne sont pas condamnés par l’innovation technique. En règle générale, les gens n’ont jamais autant communiqué. Ils n’ont jamais eu autant d’appétit pour s’emparer des nouvelles infrastructures d’accès. Par contre, il faut ré-inventer un business model.

En Europe, on recense plus d’une centaine d’opérateurs télécoms (exploitants réseaux, MVNO…). Pour aboutir à un marché unique des télécoms, une phase de consolidation est-elle nécessaire ?

Ensuite, on peut analyser ces résultats exécrables des opérateurs comme le fruit d’une guerre des prix. On l’a vu avec l’arrivée de Free Mobile en France. Sa stratégie pour gagner des parts de marché rapidement a été proposer des tarifs attractifs. Ses concurrents ont dû réagir en abaissant leurs tarifs pour éviter de perdre trop de clients. Pour le grand bénéfice du consommateur à court terme. C’est indiscutable et c’est une très bonne chose.

Le revers de la médaille, c’est que la situation n’est pas soutenable àà moyen terme et elle pèse sur les moyens d’investissement. Il y a très certainement un lien à faire avec ce sujet et le retard pris dans la 4G et le déploiement de réseaux à haut débit en Europe.

La guerre des prix peut engendrer une consolidation sur un marché donné : on passe de quatre à trois acteurs. C’est ce qui s’est passé en Autriche et en Irlande.

Il faut absolument suivre l’opération initiée en Allemagne pour fusionner O2 (filiale de Telefonica) et E-Plus (filiale de KPN) car elle est stratégique au regard de l’importance de ce marché en Europe (c’est le premier).

Si les autorités antitrust (Allemagne et Commission européenne) donnent leur feu vert à ce rapprochement, cela pourrait des idées sur d’autres marchés (Royaume-Uni, France, Italie, Espagne…) : pourquoi soutenir par principe l’exploitation de quatre opérateurs ?

En France, la cohabitation à quatre opérateurs mobiles est-elle tenable ?

Elle me semble très difficile au regard des prix pratiqués et des résultats financiers. C’est vrai pour Orange au regard de ses derniers résultats mais aussi pour SFR et Bouygues Telecom.

Cette tendance n’est pas soutenable sur le long terme. Il y aura forcément un processus de consolidation.

J’observe que les processus d’introduction en Bourse de Numericable et de SFR sont liés à des intentions d’investisseurs de sortir du marché. Les changements capitalistiques ne changeront rien à la concurrence vivace.

Parallèlement, on observe le processus de mutualisation des réseaux entre SFR et Bouygues Telecom. Ce partage de l’infrastructure constitue un signe que le marché cherche sa voie dans le sens de la consolidation. C’est une manière d’alléger la pression concurrentielle.

Lire l’interview complète sur IT espresso.fr

Internet.org : les opérateurs télécoms marginalisés

Au nom de la sacro-sainte neutralité du Net, les Google, Amazon, Netflix, Facebook, Twitter et Apple baptisés «over the top» (au-dessus des réseaux) utilisent les infrastructures Internet fixe et mobile déployées à coups de milliards de dollars par les opérateurs télécoms. Ils empruntent ces autoroutes de l’information sans payer aucun droit de passage. Depuis deux ans, les grands opérateurs télécoms mondiaux se mobi­lisent pour modifier ce partage de la valeur qu’ils jugent inéquitable: à eux les dépenses, aux géants d’Internet les recettes. Mais, pour l’instant, ils ont échoué à convaincre les autorités politiques et régulatrices américaines et européennes.

Pire, dans le document publié par l’association Internet.org, les membres fondateurs recommandent aux différents États dans le monde de leur vendre des fréquences hertziennes pour véhiculer de l’Internet mobile. Ils disent très clairement qu’il faudrait que ces précieuses fréquences soient retirées aux télévisions pour être attribuées à des acteurs du numérique: opérateurs télécoms et acteurs d’Internet. L’attribution future des fréquences sera, à n’en pas douter, au cœur d’une bataille planétaire.

Lire l’article complet dans Le Figaro

Les opérateurs télécoms en 5 graphiques : actualisation avec les données 2012

Comme chaque année, nous actualisons les graphiques qui permettent d’appréhender, de manière synthétique, les principaux indicateurs clefs des opérateurs de télécommunications en France.
Vous pouvez également retrouver nos analyses des données 2008, 2010 et 2011.

Ces indicateurs proviennent de l’Observatoire des marchés consolidé par l’Arcep, régulateur français des télécoms, les chiffres étant tirés des séries annuelles depuis 1998, dont nous intégrons les actualisations rétroactives dans nos graphiques. Nous les complétons par l’analyse des données présentées par France Téléco-Orange  dans son document de référence 2012.

Ils ne concernent que les opérateurs de télécommunications, hors activité des autres acteurs de la filière, et le marché français.

Les revenus des opérateurs continuent à baisser

… tandis que les usages poursuivent leur développement. L’introduction de Free Mobile sur le marché français a signé l’apparition d’un modèle « low-cost », qui tire l’ensemble du marché vers le bas. La baisse des revenus se poursuit inexorablement en 2013 :  lors des renouvellement de contrats, la plupart des clients s’engagent sur des offres moins onéreuses que précédemment. L’ensemble des acteurs rationalisent leurs coûts à outrance, au détriment des salaires et des emplois, pour maintenir un niveau de qualité acceptable par les clients tout en engageant les investissements dans les réseaux de nouvelle génération grâce auxquels ils espèrent retrouver de la valeur ajoutée via des offres « premium ».

 2012_revenus

Les investissements atteignent un niveau historique en 2012

… tirés notamment par le déploiement des réseaux de nouvelle génération, fibre et 4G, grâce auxquels les 3 opérateurs mobiles « historiques » espèrent tirer les offres vers le haut. Les déploiements et l’adoption des nouvelles offres par la clientèle ne sont cependant pas assez rapides pour compenser la chute des revenus.

2012_investissements

L’emploi stagne en 2012, mais repartira à la baisse en 2013

2012_emplois

L’arrivée du 4ème opérateur mobile n’aura généré que 200 emplois supplémentaires sur l’ensemble des opérateurs de télécommunications en France. Mais si en 2012 les dommages les plus sensibles se sont fait sentir essentiellement dans le reste de la filière, équipementiers et centres d’appels fournisseurs des opérateurs, l’année 2013 verra de nouveau plonger la courbe des effectifs chez les opérateurs.

 

2012_emploi alternatifs

2012_emplois FTO

La décrue des effectifs est notamment certaine chez France Télécom-Orange, où la pause du « nouveau contrat social » est révolue. Et la pyramide des âges dans l’entreprise, que la Direction a considéré pendant de nombreuses années comme un handicap, est aujourd’hui présentée aux marchés financiers comme une formidable opportunité pour faire baisser les effectifs sans plan social.

Fin 2012, plus de la moitié du personnel de la maison mère avait plus de 50 ans, et près du tiers plus de 56 ans. Les départs naturels à la retraite s’accélèrent, et le nouveau dispositif de Temps Partiel Seniors mis en place courant 2012 dope le mouvement. Les 4 000 embauches promises entre 2013 et 2015 ne compenseront évidemment pas les départs, ce qui est bien l’objectif d’une Direction qui semble suivre en la matière les préconisations du rapport Berger.

Dans le même temps, les salaires de ceux qui doivent produire toujours plus pour fournir le même service sont également mis sous contrainte en France. En 2012, les augmentations de salaires ont été de 2,5% en France, pour 3,1% dans les autres pays où le Groupe est implanté (voir la présentation des résultats 2012, page 17). En 2013, ce sera la même chose : 2,6% en France, contre 3,9% dans les autres pays (voir la présentation des résultats S1 2013, page 14).

La mise sous pression concurrentielle du marché français, qui plus est en pleine  crise économique, ne fait donc qu’accélérer la décrue de l’emploi et la baisse du pouvoir d’achat des personnels de la filière télécoms, créant une spirale négative, néfaste à l’économie du secteur comme à l’économie nationale.

Idate : les opérateurs européens doivent se réinventer sous peine de « bain de sang »

A l’occasion de la publication de la 13e édition de son Digibook, l’Idate tire le signal d’alarme : « On arrive à un épuisement du modèle télécom européen ». En France notamment, les approches commerciales sont aujourd’hui dépassées…

A lire sur ZDNet.
Pour aller plus loin : commander le DigiWorld YearBook de l’Idate

Optique : la concurrence s’accroît, les marges aussi

Rien à voir avec les télécoms ? Euh, ben si : cette étude et les commentaires qui en sont faits démontrent que la concurrence n’est pas forcément la meilleure manière de faire baisser les prix pour le consommateur, comme on semble encore le croire dans de nombreux cénacles…

Lire :

Et cherchez l’erreur…