Stress et suicides au travail : toujours dans la ligne de mire !

La dénonciation de ces fléaux, de plus en plus pris au sérieux par l’opinion publique, ne suffit cependant pas à les éradiquer : il faut continuer de les combattre, pour protéger les salariés de maux très insidieux et très douloureux.

Ce documentaire audio sur France Culture met en évidence la difficulté à faire reconnaître les suicides en accidents du travail :

L’ANACT, quant à elle, utilise le théâtre pour sensibiliser à l’importance de la prévention du stress au travail :


On ne badine pas avec le stress au travail par anact

Manifeste pour l’industrie de Gabriel Colletis et Pierre Grou

Malheureusement, Le Monde ne publie pas la version intégrale de ce manifeste en accès public. Certains de nos membres faisant partie des signataires, nous nous permettons d’en retranscrire le texte intégral :

Aucun pays ne peut se développer ou même rester un pays avancé sans base productive. C’est pour l’avoir ignoré que certains pays s’enfoncent dans le chaos et que d’autres sont sur la pente du déclin.
Les pertes d’emplois et la disparition de pans entiers de l’industrie ne concernent pas seulement certains secteurs ou bassins d’emploi. Elles ont des effets dévastateurs sur toute l’économie, hypothéquant son avenir et celui des générations futures. Elles mettent ainsi en péril la démocratie.

Continue reading « Manifeste pour l’industrie de Gabriel Colletis et Pierre Grou »

Manifeste pour sortir du mal être au travail, de Vincent de Gaulejac & Antoine Mercier

Vincent de Gaulejac était notre invité en avril dernier, et vous pouvez revoir la vidéo intégrale de son intervention :

Le livre qu’il a co-écrit avec Antoine Mercier a trois originalités :

  • il synthétise très bien l’analyse du mal-être au travail, qu’il étudie depuis plusieurs années,
  • il permet de faire un « auto-diagnostic » pour évaluer si l’on est soi-même en danger,
  • et surtout il donne des pistes concrètes pour agir, avec quelques règles à s’appliquer individuellement, et surtout des pistes d’action collective pour éradiquer une plaie, que nous sommes si nombreux à connaître qu’il ne peut plus s’agir d’un hasard, et qu’il devient urgent d’agir.

Les analyses et les perspectives qu’il propose se recoupent avec les excellents travaux de Gabriel Colletis, et permettent de comprendre ce qui nous arrive, pourquoi, et comment en sortir.

A lire absolument pour cesser d’être un « pion » dans une société malade de la gestion, et reprendre notre destin en main !

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Lectures de rentrée

L’horizon de la crise économique ne semble pas s’être éclairci avec l’été. Mais plutôt que de rentrer dans la morosité, lisons plutôt quelques ouvrages qui proposent de vraies solutions à la crise structurelle que nous connaissons actuellement.

Tous s’accordent à dire qu’en sortir est l’affaire de tous et de chacun… et nous voyons bien qu’aucune solution « miracle » ne nous est proposée par ceux qui nous dirigent. Comprendre ce qui nous arrive et comment changer notre sort est donc de plus en plus déterminant.  Quelques auteurs éclairent notre chemin.

Colletis

Gabriel ColletisL’urgence industrielle – Le Bord de l’eau – 2012
Ce professeur d’économie sera l’invité de la CFE-CGC/UNSA France Télécom-Orange le 30 septembre prochain. Outre son analyse très pertinente des causes et des méfaits de la désindustrialisation française, il trace la voie d’un changement de cap, et place  « le travail comme articulation du progrès social, de la démocratie et du développement. »

Un changement de perspective concernant le travail, la reconnaissance des compétences des travailleurs, le développement de productions socialement utiles et préservant la nature, et l’ancrage des activités dans les territoires constituent les voies principales du renouveau industriel »

Un manifeste que nous aurions pu écrire nous-mêmes, tant les analyses de ce chercheur recoupent ce que nous avons pu constater au sein de notre entreprise, et les valeurs que nous souhaitons défendre.

Avant le débat, vous pouvez bien sûr lire son livre, mais aussi découvrir son blog sur Mediapart, lire une petite interview, ou encore regarder une vidéo sur Xerfi Canal :

Thomas PikettyLe Capital au XXIe siècle – Le Seuil – 2013
Comme l’a fait Joseph Stiglitz l’an dernier dans « Le prix de l’inégalité » (voir une interview), Thomas Piketty pointe la montée explosive des inégalités, détruisant au passage le mythe de la « méritocratie » censée fonder notre société contemporaine, et propose des pistes pour y remédier.

Un avant-goût du livre dans une interview et une vidéo de présentation par l’auteur :

Pour qui travaillons-nous ?

Une excellente question, à laquelle le blog de l’OFCE répond avec intelligence, et des arguments concrets, pour se démarquer des imbécillités qu’on entend ici et là sur le fait que la France détiendrait un record de la dépense publique et qu’il faut à toute force faire baisser les impôts.

Pour les pressés qui n’auraient pas le temps de lire tout l’article, voici la conclusion :

Le système français est très redistributif.  La fête nationale, proposée par Friedman, n’aura pas lieu le même jour pour tout le monde.

De nombreux pays européens ont des taux de dépenses publiques supérieurs à 50 % tout en connaissant une croissance satisfaisante : Autriche, Danemark, Finlande, Suède. Leur point commun est que le taux de pauvreté et d’inégalités sociales y sont particulièrement bas.

Ainsi, prétendre que nous travaillons sept mois pour l’Etat n’a-t-il aucun sens. La France a choisi d’être une société mixte, le marché y a sa place, mais une partie importante des dépenses des ménages est socialement assurée, sur la base des besoins de chacun, et non de ses ressources.

 

Une fiction sur le monde du travail : La Cigarette, de Marin Ledun

C’est encore l’été, les vacances pour certains. Vous prendrez bien une petite fiction ?

Dans cette pièce radiophonique proposée en mai dernier par France Culture, Marin Ledun saisit avec acuité les traits saillants de la souffrance au travail.

Rien de très étonnant à cela : c’est un ancien salarié de France Télécom,  co-auteur de l’ouvrage « Pendant qu’ils comptent les morts« , rédigé avec le docteur Brigitte Font Le Bret, membre de l’Observatoire du stress et des mobilité forcées.

Danièle Linhart « La responsabilité de la souffrance au travail ne revient pas aux individus »

Vous êtes membre de l’Observatoire du stress et des mobilités forcées de France Télécom. Qu’avez-vous pu constater ?

Danièle Linhart. Une redéfinition à marche forcée du sens du travail, du service public, des métiers… Le virage commercial du service public entraîne une déstabilisation des salariés, pris dans un tourbillon de réformes, de remises en question diverses, un changement perpétuel de leurs pratiques… À quoi s’ajoute une soumission régulière aux évaluations et à des objectifs à tenir souvent surréalistes, en décalage total avec la réalité de leur métier. Ce sentiment arbitraire de ne pas être à la hauteur conduit à l’épuisement et nie aussi bien l’expérience que la compétence des salariés.

Extrait d’une interview à lire in extenso dans l’Huma

« La crise renforce le pouvoir de nuisance des sales cons dans les entreprises »

L’auteur du best-seller « Objectif zéro-sale-con » est formel : la peur du chômage donne encore plus de champ aux individus néfastes qui sévissent en entreprise.

Depuis la parution de son livre, «The No Asshole Rule» («Objectif zéro-sale-con») en 2007, Robert Sutton est devenu le spécialiste mondial des personnalités odieuses au bureau. Il avait déjà réédité son ouvrage en 2010, avec une pelletée de nouvelles observations. Nous lui avons demandé de faire un troisième point, fin janvier 2013, sur l’évolution des comportements déviants en milieu professionnel. Même au téléphone, depuis Palo Alto, l’homme s’enflamme sur le sujet : avec la crise, les tyrans, les pervers et les emmerdeurs de tout poil ont de plus en plus le champ libre. Mais beaucoup d’entreprises commencent à poser des garde-fous.

Lire l’interview sur Capital / Management

Un article délicieux qui permet d’aborder avec humour un problème réel et parfois très pénible pour les salariés, assorti d’un petit guide, du même auteur, pour se prémunir et limiter la prolifération de ces individus nuisibles.

Votre travail a-t-il encore un sens ?

Les incertitudes qui touchent le monde du professionnel… Notre travail a-t-il encore un sens ? Stress, épuisement, harcèlement, compétition, pression économique, précarité…

C’était le thème de l’émission « Le téléphone sonne » d’hier soir, où intervenait notamment Jean-Philippe Bouilloud, récemment intervenu dans l’un de nos séminaires CFE-CGC/UNSA.

Réécouter l’émission sur le site de France Inter.

Il reste à ajouter que cette compétition toujours plus extrême dans laquelle on entraîne les salariés est l’aboutissement d’une mauvaise régulation du système libéral, basé sur la concurrence censée bénéficier aux consommateurs, qui actuellement détruit tout à la fois les emplois, le pouvoir d’achat, et la santé des salariés.

Tant que la prise de conscience n’aura pas eu lieu, et en conséquence les mesures prises au plus haut niveau de l’État (ou par les salariés eux-mêmes au travers d’actions collectives permettant de faire pression pour que ça change) que l’emploi est la colonne vertébrale de tout notre écosystème économique et du « vivre ensemble », la situation ne fera qu’empirer. L’emploi est en effet le seul vrai garant du pouvoir d’achat, et donc de la consommation – moteur de croissance clef dans notre pays. En période de plein emploi, ou quasiment, il est également plus facile pour les salariés de négocier un meilleur partage de la valeur produite, mais aussi de meilleures conditions de travail, tandis qu’aujourd’hui le chantage à l’emploi, explicite ou implicite, oblige les salariés à se soumettre, fusse au détriment de leur santé, voire de leur vie. Est-il normal dans une société dite « développée » qu’autant de gens soient contraints de consommer des antidépresseurs pour faire face à leurs conditions de travail ? Assurément non. Le travail peut au contraire être un facteur d’épanouissement et de stabilité pour les individus… à condition toutefois qu’il ne soit pas instrumentalisé à l’unique profit des détenteurs du capital.

Le hard-discount casse… le pouvoir d’achat

Les casseurs de prix sont les sauveurs du pouvoir d’achat. Cela a tout l’air d’une évidence. C’est pourtant totalement faux…

Les analystes de Xerfi ne sont pas précisément des militants gauchistes, plutôt des consultants sérieux qui analysent l’économie et conseillent les entreprises.
En moins de 4 minutes, cette vidéo explique très clairement les mécanismes globaux du « low-cost »… relevant exactement les phénomènes que nous observons sur le marché des télécoms depuis l’arrivée de Free Mobile, mais que nos régulateurs nationaux et européens n’ont pas l’air de comprendre !

Pour compléter cette limpide analyse, rappelons que les entreprises ne sont pas des associations philanthropiques. Même lorsqu’elles baissent les prix, elles s’attachent à conserver leur rentabilité, afin notamment de servir aux actionnaires les dividendes qu’ils réclament.
La masse salariale est donc une variable d’ajustement : on commence par la compression des rémunérations, et si ça ne suffit pas, on supprime des emplois (on peut le constater très concrètement dans les comptes de France Télécom 2012, voir notre communiqué d’analyse)

A voir et à faire circuler le plus largement possible : il est temps de muscler notre culture en macro-économie si nous voulons redresser la barre !

Enjeux du travail en France : une analyse intéressante de Danièle Linhart

14 minutes à écouter absolument !

Invités des Matins de France Culture le 20 février dernier :

Danièle Linhart
Sociologue du travail et directrice de recherche au CNRS Université Paris Ouest Nanterre La Défense
et membre de l’Observatoire du Stress et des Mobilités Forcées (NDLR)

Pascal Chabot au téléphone en deuxième partie
Titulaire à l’Institut des hautes études des communications sociales (IHECS) (Bruxelles)


Les matins – La société est –elle menacée par… par franceculture

Tunisie, centres d’appel : vivement la révolution !

L’émission de Daniel Mermet « Là bas si j’y suis » est actuellement en Tunisie, où elle s’est intéressée aux Centre d’Appels :

Tunis, centre d’appel. Ils nous vendent des fenêtres, du foie gras, des assurances vie, ou des panneaux solaires. Ils sont 250.000 en France, 50.000 à l’étranger.

En France, ils coûtent 25 € de l’heure à leur pauvre patron. En Tunisie, pas plus de 14 €. Eux gagnent 250 € par mois. Pas mal. Plus que le SMIC de 140 € (pour 48h par semaine) pour ceux qui ont le privilège d’avoir un emploi (chômage : 17%).

Reportage Anaëlle Verzaux.

Atos : chez Thierry Breton, 20% des salariés doivent être mauvais

Un article édifiant paru dans Rue89. Voici le début :

Lors d’une conférence dont Rue89 s’est procuré l’enregistrement, Atos propose d’attribuer des mauvaises notes à plus de salariés. Pour les pousser à partir ?

Chez le « leader européen des technologies de l’information » [PDF], c’est un peu comme à l’école. Lors de l’entretien individuel d’évaluation, chaque année, une note est attribuée au salarié en fonction de sa performance. S’il a largement dépassé les objectifs qui lui avaient été fixés, il décroche un 5, la note maximale.
Cette année, les directeurs d’Atos se retrouvent dans une situation inédite. Ils estiment que trop de bonnes notes ont été distribuées. Et qu’il va falloir rectifier le tir.
Ce ne sont pas d’éventuelles demandes d’augmentations pléthoriques qui inquiètent dans la société dirigée par l’ancien ministre de l’Economie, Thierry Breton. C’est autre chose, comme le révèlent les bandes-son de conférences téléphoniques organisées avec les managers et mises en ligne par la direction sur l’Intranet de l’entreprise à l’attention de ceux qui n’ont pas pu y participer. Rue89 se les est procurées.

On pourra utilement (re)lire l’article mis en lien de bas de page sur le même support : « Après France Télécom, Thierry Breton passe Atos à l’essoreuse« .

Peut-être est-il urgent que les syndicalistes d’Atos mettent en place un « Observatoire du Stress » comme à France Télécom ?

Free mobile : une arrivée pas si fracassante que ça ?

Ce qui est intéressant avec l’arrivée de Free Mobile, c’est que le « buzz », plus important que jamais, fournit de la matière à l’analyse du phénomène, en quantité et très rapidement. Aujourd’hui, Boursier.com se fait l’écho des désappointements des consommateurs, déçus par les délais, la qualité (voire l’absence) de service :

Du côté des usagers, la gueule de bois a fait suite à l’euphorie des premiers jours : Absence de portabilité, retard de livraison des cartes SIM, service clientèle débordé, certains utilisateurs crient à l’arnaque, comme ce client  » free adsl depuis 2005″ dont l’inscription est « dans l’impasse depuis le 11 janvier ».  » Inacceptable « , juge-t-il dans message posté sur le Twitter de Xavier Niel.

« Plus de 3 semaines que j’attends ma carte SIM. Pourtant j’avais déjà Free mais cette fois je n’ai pas tout compris ! » , ajoute cet abonné sur la page Facebook de Free Mobile. Sur le réseau social, une utilisatrice toujours dans l’attente, a donc tenté de passer par le « 3244 ». « Certes des tarifs compétitifs, c’est bien mais si le reste suit, c’est beaucoup mieux », prévient-elle. « C’est vraiment de l’amateurisme, comment n’ont-ils pu prévoir un tel engouement ? », s’interroge encore un nouvel abonné sur le réseau social.

Au delà des griefs factuels, et en lien avec nos précédentes positions sut la question, le terme « d’amateurisme » frappe : les consommateurs voudraient que ce soit à la fois, rapide, efficace, impeccablement professionnel, et pas cher, voire gratuit.

Dans le même temps, en tant que syndicalistes nous sommes bien placés pour le savoir, lorsqu’ils sont salariés, ils se plaignent (très souvent à juste titre) d’être de moins en moins nombreux pour assumer une quantité de travail toujours croissante, de moins en moins bien rémunérés, de moins en moins bien formés, et au final de ne pas avoir les moyens de faire « du travail bien fait » qui leur permettrait de se sentir bien dans leur vie professionnelle. L’analyse des suicides en milieu professionnel montre que ce sont les salariés les plus investis, les plus professionnels, qui sont les plus déstabilisés par cette déconstruction du travail.

A bien y regarder, le ressenti du consommateur et du travailleur se font écho, ils sont les deux facettes d’une même réalité, qui interroge sur cette société du toujours plus, toujours plus vite, pour toujours moins cher (mais quand même toujours plus de profits pour certains), qui forcément aboutit à du « toujours plus bâclé », tout aussi frustrant pour le client que pour le salarié…

Est-ce cette vie que nous voulons ? Est-elle satisfaisante ? Ne faut-il pas rechercher un nouvel équilibre ? Des méthodes de travail où l’on se donnerait le temps de bien faire les choses ? Cela s’appelle aussi l’efficience, et c’est souvent au final moins coûteux que de réparer ce qui a été mal fait dans un processus bâclé (mais tout le monde fait semblant de croire que le bâclé est plus rentable, comptant sur le fait que « ça passera » peut-être comme ça, que le client ne le verra pas, ou aura la flemme de réclamer, ou qu’en maniant le bâton un peu plus fort, on parviendra à ce que les personnels fassent « vite et bien »).  Du côté du salarié, ce serait surtout moins frustrant. Heureux au travail, il éprouverait sans doute moins le besoin de consommer sans discernement (et donc de chercher des tarifs toujours plus bas), ou pire, d’insulter les salariés des autres entreprises, pour se défouler de ses propres frustrations…

Pour revenir à Free Mobile, l’article de Boursier.com mentionne que certains clients reviennent chez leur opérateur d’origine, mais aussi que l’ensemble des acteurs a revu ses offres « low cost », pour les alléger davantage, sans doute une fois de plus au détriment de la qualité, ce qui engendrera de nouvelles frustrations, des personnels comme des clients.

Ce qui ne reviendra pas, c’est toute la valeur perdue. Les tarifs ont définitivement pris un coup dans l’aile, sans doute pour le bonheur des consommateurs, mais combien de salariés perdront leur emploi, ou devront travailler toujours plus vite au détriment de leur qualité de vie professionnelle ? Et combien d’heures perdues pour traiter des résiliations puis des réabonnements pour les mêmes clients, alors que pendant ce temps ils auraient pu se consacrer à d’autres tâches plus gratifiantes, et plus porteuses de valeur, tant pour leurs clients que pour leur entreprise ?

Culture estivale : la retraite

Poursuite de notre compilation d’études de TNS/Sofres. La question des retraites, qui suscite de fortes inquiétudes et un vrai débat de société, est ici abordée sous le double angle de la perception de la réforme, mais aussi des moyens de préparer sa retraite.

Le prochain épisode de « culture estivale » sera consacré à la vie digitale des Français.

Bonne lecture. N’hésitez pas à ouvrir le débat dans les commentaires de ce billet.