Brown-out : quand le travail perd tout son sens

Le monde du travail ne cesse de se renouveler quant aux pathologies qu’il engendre ! Après le burn-out et le bore-out, voici le brown-out, enduré par des salariés qui ne comprennent pas ou plus le sens de leur travail.

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Source : Brown-out : quand le travail perd tout son sens

Chic ! Generali va récompenser les bons comportements des salariés !

Le pitch du programme Generali Vitality, qui sera proposé gratuitement début 2017 aux entreprises clientes de l’assureur : permettre aux salariés d’auto-évaluer leur santé et leur mode de vie via un questionnaire en ligne, leur fixer des objectifs et leur donner des conseils pour les atteindre (comme, par exemple, faire du sport ou acheter de bons produits… dans une enseigne partenaire), et enfin les récompenser via un système de points, qui donnent droit à des réductions… là aussi auprès d’enseignes partenaires.

Ou comment Generali vise à la fois le beurre (la fidélisation de ses clients entreprises), l’argent du beurre (des partenariats avec des enseignes sans doute bien négociés) et peut-être encore plus le sourire de la crémière (les données de santé des salariés et leur engagement à améliorer leurs comportements en la matière, ce qui ne peut que bénéficier à ses services grand public).

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Source : Generali : des bons points contre des datas

L’individualisation des risques santé, une menace pour le pacte social ?

Techniquement, plus grand chose ne s’oppose à une modulation des tarifs de prévoyance santé en fonction du comportement, jugé à risque ou responsable, des assurés. Les objets connectés et l’exploitation de leurs données permettent une telle individualisation, qui reste cependant illégale en France. Certes, responsabiliser les individus en les incitant à avoir des conduites moins risquées bénéficierait à la collectivité en permettant de réduire les dépenses de santé. Mais cela remettrait en cause le principe fondateur de notre protection sociale, à savoir la mutualisation des risques.

Un intéressant débat autour de cette question avec Claude Le Pen, directeur du master « Economie et gestion de la santé » à l’université Paris Dauphine, Didier Tabuteau, Conseiller d’état et responsable de la Chaire Santé à Sciences Po et Yanick Philippon, directeur des assurances collectives à Generali France.

Les données relatives à notre santé ne sont jamais anodines

Des études montrent comment un indicateur aussi insignifiant que la fréquence cardiaque peut permettre d’évaluer, à tort ou à raison, les émotions, les humeurs, et même… les aptitudes sexuelles d’un individu. D’où l’importance de garder pour soi ce type d’information, susceptible d’alimenter les interprétations, aujourd’hui ou demain.

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Source : Nos données personnelles ne sont jamais anodines

Ondes électromagnétiques : un décret pour protéger les salariés

A compter du 1er janvier 2017, les employeurs devront respecter les règles d’un décret, adopté début août, qui vise à protéger les salariés des champs électromagnétiques émis par les nombreux appareils électroniques présents dans les entreprises.

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Source : Dès 2017, les employeurs devront protéger leurs salariés contre les ondes électromagnétiques

Des cancers liés au téléphone portable ? Une vaste étude relance le débat

Des résultats à prendre avec des pincettes

« Etant donné l’usage intensif à tout âge des technologies de la communication mobile, même une faible augmentation (des cancers) due à l’exposition pourrait avoir des implications importantes pour la santé publique », note le NTP dans son compte-rendu. Toutefois, les résultats complets de cette étude sont encore attendus dans les mois à venir et les effets observés sur les animaux ne s’appliquent pas forcément aux humains.

Par ailleurs, les rapports contradictoires sur le sujet se succèdent ces dernières décennies. Plus tôt ce mois-ci, une étude publiée par des chercheurs de l’université de Sydney dans « The International Journal of Cancer Epidemiology » n’a pas trouvé de lien entre mobile et cancers après avoir comparé l’évolution du nombre de cancers cérébraux depuis trente ans et l’essor de la téléphonie mobile.

Source : Des cancers liés au téléphone portable ? Une vaste étude relance le débat

 

Loi Travail : zoom sur le droit à la déconnexion

Sujet sensible, le droit à la déconnexion renvoie aussi bien à problématique de la mesure du temps du travail qu’à celle des risques psychosociaux. Avec la loi Travail, aucune entreprise de plus de 50 salariés ne devrait pouvoir s’exonérer de prendre des dispositions pour garantir ce droit… même si aucune sanction n’a été prévue dans le cas contraire. Toutefois, tout pousse les entreprises à ne pas prendre cette question à la légère…

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Source : Le droit à la déconnexion, c’est maintenant !

Harcèlement au travail : ce qui a changé depuis l’affaire France Télécom

Témoignages de cadres syndicaux d’Orange et d’autres entreprises sur la façon dont sont désormais appréhendés les risques psychosociaux. Visiblement, il reste encore du travail !

« Ce qui a été fait après France Télécom n’a pas fonctionné. Les sociétés refusent de toucher à l’organisation du travail. Des lignes d’écoute sont mises en place, les salariés sont redirigés vers le médecin du travail mais ça ne suffit pas. Nous n’avons pas avancé sur les risques psychosociaux », affirme Martine Keyrer, de la CFE-CGC.

Source : Harcèlement au travail : ce qui a changé depuis l’affaire France Télécom

Dangerosité des ondes : pour un usage raisonné des smartphones et tablettes par les enfants

Deux récentes études viennent mettre en lumière les probables effets secondaires des terminaux émetteurs d’ondes, en particulier pour les jeunes enfants. Ainsi, le rapport de l’agence nationale de la sécurité sanitaire (ANSES) alerte les parents sur « des effets possibles sur les fonctions cognitives et le bien-être » de leurs enfants, recommandant de limiter et d’encadrer l’usage des équipements recourant aux transmissions sans fil.

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Source : Les portables et tablettes sont-ils dangereux pour les enfants ?

Un problème de santé ? Demandez conseil à Docteur Google !

Bientôt, aux Etats-Unis, lorsque les internautes chercheront à s’informer sur le web concernant des symptômes de maladies (1% du volume actuel des requêtes), Google leur présentera son propre « diagnostic » en orientant leurs recherches, leur suggérant même des possibilités d’auto-médication.

D’accord, la société de Mountain View sait sans doute déjà beaucoup de choses concernant notre santé, mais de là à ce qu’elle s’improvise médecin…

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Source : Un symptôme ? Google vous dira quoi prendre en auto-médication

Le chômage est aussi un problème de santé publique

Avec l’explosion du taux de chômage, on a de plus en plus tendance à coller aux chômeurs une image de paresseux ou de fraudeurs […] Mais on oublie totalement le traumatisme et les dommages considérables que causent les situations de chômage.

Source : Le chômage est aussi un problème de santé publique

L’utilisation des données médicales par le docteur Google fait déjà polémique

A la base, le projet de Google semblait plutôt louable : s’appuyer sur l’intelligence artificielle (IA) et le Big Data pour élaborer une plateforme à destination du monde médical, permettant de diagnostiquer les risques pour des patients de développer certaines maladies en fonction de leurs antécédents.

Dans ce cadre, un contrat avait été passé entre DeepMind, entité de Google dédiée à l’IA, et un organisme britannique gérant trois importants hôpitaux londoniens. Assez strict, cet accord prévoyait évidemment l’anonymisation des données… Mais voilà : vérification faite, cette anonymisation n’est pas effective pour tous les patients. Dans certains cas, on retrouve au milieu des données photos, noms, numéros de sécurité sociale et, plus gênant encore, des informations médicales n’entrant pas dans le champ d’application des maladies suivies (concernant l’utilisation de drogue, le recours à l’avortement, un signalement de séropositivité…).

Ou quand docteur Google se transforme en Mister Big Brother…

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Sources :
Royaume-Uni : Google DeepMind fouille dans les dossiers médicaux de 1,6 million de patients
Revealed: Google AI has access to huge haul of NHS patient

« L’homme n’est pas un ordinateur qu’on allume le matin et qu’on éteint le soir »

Beatriz Arantes est chercheuse pour Steelcase, le spécialiste américain du mobilier de bureau et aménagement des espaces de travail. Elle vient de réaliser une étude dans laquelle elle s’intéresse aux connaissances apportées par les neurosciences sur l’attention au travail. Elle y vérifie ce que l’on pressentait tous intuitivement : l’idée d’un travail continu est une aberration. Pour bien fonctionner, et être efficace et créatif, le cerveau a besoin de plages de repos et de détente.

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Retrouvez son interview dans L’Usine Nouvelle.