La loi renseignement : une loi liberticide ? / France Inter

La loi sur le renseignement est vivement contestée par les citoyens qui redoutent la perte de leurs libertés et d’être surveillés continuellement. La loi renseignement est-elle réellement liberticide ?

Source : La loi renseignement : une loi liberticide ? / France Inter

L’émission « Le téléphone sonne » sur France Inter recevait le 3 novembre 2015 :

  • Jean-Marie Delarue, Ancien président de la Commission nationale de contrôle des techniques de renseignement, qui s’est également exprimé en juillet dernier à l’Université d’été de la CFE-CFC Orange. Il précise notamment dans cette émission que s’il ne fait pas partie de la nouvelle Commission Nationale de Contrôle des Techniques de Renseignement, c’est parce qu’il a refusé de participé à une instance dont il ne cautionne pas le fonctionnement, tel que défini par la nouvelle loi.
  • Eric Ciotti, Député Les Républicains des Alpes-Maritimes, président de la commission d’enquête sur la surveillance des filières et des individus jihadistes, et l’un des plus grands défenseurs de la Loi renseignement.

Peut-on encore reprendre le contrôle de nos données ?

À l’ère des mégadonnées, de l’informatique en nuage, du marketing comportemental basé sur la publicité ciblée, de la surveillance et de la cybercriminalité, les citoyens se sentent dépossédés de leurs données personnelles et aspirent à davantage de maîtrise. Concilier le développement de l’économie numérique, fondée sur l’exploitation des données, et la protection de la vie privée des citoyens, est un casse-tête pour les entreprises et pour les États.

Source : Peut-on encore reprendre le contrôle de nos données ?

Un papier plutôt bien fait, qui met en avant notamment les solutions du libre.

Il est clair que si nous voulons reprendre le contrôle, nous ne pourrons nous en remettre ni à la Commission européenne, ni à l’État (qui ne rêve que de nous mettre sous contrôle, comme il l’a démontré avec la Loi sur le Renseignement), et encore moins aux grands acteurs du Net, qui, même s’ils en venaient à changer leur modèle économique pour passer à autre chose que la récupération et la revente de nos données, manqueraient singulièrement de crédibilité pour prétendre nous protéger (ils le disent déjà dans leurs Conditions Générales, mais n’en font évidemment rien !!)

Comme il n’existe aucun repas gratuit, ce que nous ne paierons pas avec notre argent, nous devrons le payer avec notre temps : celui de monter en compétences pour comprendre les enjeux, savoir identifier les acteurs (et le code) qui respectent vraiment nos données et notre liberté, et non seulement choisir, mais aussi contribuer au développement de solutions loyales.

Une utopie ? peut-être… mais il nous en reste si peu par les temps qui courent que, comme dans le domaine du développement durable , nous ferions bien de reprendre nos vies en main en prenant nous même les initiatives dont nous aimerions profiter, avant d’être définitivement broyés par le système… Cessons d’être des consommateurs pour devenir des citoyens… et nous pourrons envisager de changer le monde.

Cash Investigation : big data et grosses ficelles > Nexize

Cash Investigation, France 2, nous a gratifié d’une production bien décevante lors de son prime du 6 Octobre. Le sujet : Marketing, les stratégies secrètes

Source : Cash Investigation : big data et grosses ficelles > Nexize

Un papier critique intéressant du volet « big data » de la dernière émission Cash Investigation… et un lien vers un dossier plus consistant sur le sujet… bien que déjà un peu ancien.

La loi renseignement attaquée par des journalistes devant la Cour européenne

Cent quatre-vingts journalistes de la presse judiciaire attaquent la loi renseignement devant la Cour européenne des droits de l’homme et protestent contre la surveillance de masse.

Source : La loi renseignement attaquée par des journalistes devant la Cour européenne

Bonne initiative, à suivre…

Données personnelles : le casse-tête de Microsoft

Depuis son lancement à la fin juillet, Windows 10 suscite la polémique au sujet du respect de la vie privée. Malgré les critiques, les responsables de Microsoft France se veulent rassurants, tout en rappelant que la société ne peut se passer des données pour déployer des services innovants.

Source : Données personnelles : le casse-tête de Microsoft

Mapstr, l’appli française qui va ringardiser Foursquare et Citymaps ?

Son fondateur, Sébastien Caron, a su identifier les faiblesses de Google Maps, Foursquare et Citymaps pour proposer une appli qui permet de géolocaliser ses lieux préférés de manière simple et intuitive sur une carte interactive. Mapstr a séduit 50.000 utilisateurs en un mois et vient de lever 800.000 dollars (690.000 euros) auprès de business angels.

Et si un petit poucet français nommé Mapstr détrônait les applications reines de la géolocalisation comme Foursquare et Citymaps? C’est encore un doux rêve pour la startup parisienne dirigée par un polytechnicien de 35 ans, Sébastien Caron. D’autant plus qu’avec la démocratisation des smartphones, on ne compte plus les services qui fonctionnent grâce à la géolocalisation. Pourtant, Mapstr, lancée le 16 juillet dernier, a tout de la bonne idée que tout le monde attendait sans le savoir.

L’application est un mariage improbable mais heureux entre le service de géolocalisation Google Maps, un bloc-note et un répertoire numérique. Elle permet d’enregistrer ses lieux favoris sur une carte interactive, puis de les organiser avec des mots-clés. D’un touché de doigt, chacun peut inscrire ses restaurants fétiches, ses boutiques préférées, des musées à visiter, les adresses de ses amis ou ses futurs points de chute lors d’un week-end à l’étranger, et les retrouver à tout moment.

Lire la suite dans La Tribune

NDLR : un outil sans doute intéressant à tester pour se faire sa propre idée de son utilité. En revanche, je suis un peu refroidie quand je lis que l’entrepreneur a pour objectif in fine de vendre son application à Google…

Droit à l’oubli : Google refuse d’obéir à la Cnil

Le moteur de recherche ne veut pas étendre le droit à l’oubli à l’extension .com
Google a décidé d’envoyer bouler la Cnil. Le moteur de recherche a déclaré jeudi refuser d’étendre le droit à l’oubli à l’extension .com, comme l’autorité en charge de la protection de la vie privée et des libertés en ligne le lui avait demandé en juin dernier. La Cnil avait mis en demeure le géant californien, en lui reprochant de limiter le déréférencement aux extensions européennes du moteur de recherche – google.fr, .uk, .de…

A lire dans Les Echos

Ce que contient l’ébauche du projet de loi numérique d’Axelle Lemaire

Une première version du projet de loi a fuité dans la presse… Le projet contient notamment des éléments concernant les données personnelles…

Protection des données personnelles

Portabilité des données personnelles

Plusieurs articles prévoient la possibilité de copier des données personnelles des clients collectées par les sites de service en ligne lors de transactions ou d’inscriptions. A chaque fois qu’un internaute donne son identité pour acheter un billet d’avion ou s’inscrit sur un forum, il pourra recevoir, sous format électronique, une copie des informations enregistrées par le site.

Possibilité de mener des « class actions »

Les internautes pourront se regrouper à travers des associations de consommateurs, et saisir la justice lorsqu’ils s’estiment victimes de litiges liés à leurs données personnelles.

Un « testament numérique »

Fini, les pages des réseaux sociaux transformées en pierres tombales : le projet de loi prévoit que chaque internaute puisse laisser à un proche des directives sur l’avenir de ses données numériques en cas de décès. La personne désignée pourra ensuite contacter les réseaux sociaux et sites marchands pour demander l’effacement des données personnelles.

…mais aussi la neutralité du net.

A lire sur FranceTV.fr

 

La Loi renseignement, une menace pour la démocratie et la vie privée

Pour ceux qui souhaitent poursuivre le questionnement engagé pendant l’Université d’été de cette semaine, Yannick Chatelain résume les principaux enjeux de la Loi Renseignement.

Et si du coup vous voulez savoir comment vous protéger des incursions dans votre vie privée, vous pouvez lire son ouvrage « Surfez couvert ! Protéger et défendre sa vie privée numérique » aux éditions Ellipses.

Loi renseignement : Bruxelles met en garde les parlementaires français

Dépêche AFP reprise dans Le Point.fr :

Le premier vice-président de la Commission européenne Frans Timmermans estime que le projet de loi renseignement actuellement débattu en France « pourrait soulever d’importantes questions de droit », dans un courrier adressé à des députés et dont l’Agence France-Presse a eu copie jeudi. « Ce projet de loi pourrait soulever d’importantes questions de droit. Toutefois, conformément à sa pratique habituelle, la Commission ne s’estime pas compétente pour commenter la législation nationale d’un État membre tant que la procédure intérieure n’est pas achevée ni la loi en question adoptée », écrit Frans Timmermans dans ce courrier adressé aux députés Philippe Juvin et Thierry Solère.
Les deux parlementaires avaient annoncé début mai qu’ils saisissaient l’UE de ce projet de loi qui « viole », selon eux, la Charte des droits fondamentaux de l’Union européenne. Pour eux, « le projet de loi français met à la disposition de la puissance publique des pouvoirs exorbitants, qui vont au-delà de la légitime action de prévention et de répression du terrorisme ». Juvin est élu au Parlement européen depuis 2009 et porte-parole de la délégation française du Parti populaire européen (PPE) et Thierry Solère est député des Hauts-de-Seine proche de Bruno Le Maire. La Charte des droits fondamentaux s’impose aux États membres, quand ils mettent en oeuvre la législation de l’UE.

Députés et sénateurs français sont parvenus mardi en commission mixte paritaire (CMP) à un accord sur ce projet de loi controversé. Le texte, défendu notamment au nom de la lutte antiterroriste par le gouvernement, mais cible de critiques sur le risque de « surveillance de masse », passera en lecture définitive à l’Assemblée le 24 juin.

Comment les métadonnées permettent de vous surveiller (expliqué en patates)


Comment les métadonnées permettent de vous… par lemondefr

Une petite vidéo pédagogique très bien faite, avec les chouettes dessins de Martin Vidberg sur le blog Pixels du Monde.
Les « métadonnées », vous l’aurez compris, c’est le terme français pour « Big Data ».

A lundi à L’Université d’été de la CFE-CGC Orange !

Loi renseignement : députés et sénateurs trouvent un accord

L’affaire aura été rondement menée. Convoquée ce mardi à 12 h 30, la commission mixte paritaire (CMP) chargée de plancher sur le très controversé projet de loi sur le renseignement a mis moins de deux heures à se mettre d’accord. Si la version adoptée le 5 mai par les députés et celle votée le 9 juin par les sénateurs ne diffèrent pas fondamentalement — toutes deux consacrent une extension inédite des moyens légaux à la disposition des services de renseignement, et instaurent des dispositifs de surveillance massive des réseaux des opérateurs et des hébergeurs —, quelques points de divergence restaient en débat. Mais l’heure était plutôt à l’«unanimisme», a constaté Cécile Cukierman, sénatrice communiste de la Loire et seule opposante au texte à siéger dans cette CMP.

Lire la suite dans Libération

PS : vous pouvez toujours nous dire ce que vous pensez de cette loi en répondant à notre court sondage en ligne. Merci d’avance pour vos contributions !

Vous et la Loi sur le renseignement

La Loi sur le Renseignement vient d’être amendée en Commission Mixte Paritaire par le Sénat, et votée le 9 juin par la Haute Assemblée.

Elle a fait l’objet de nombreuses prises de positions dans les médias.

Et vous, qu’en pensez-vous ?
online-pollPour participer à ce sondage anonyme : il suffit de vous connecter ici pour répondre à 8 questions courtes, jusqu’au 18 juin 2015.

Les résultats seront présentés et commentés lundi 22 juin, pendant l’Université d’été de la CFE-CGC Orange. Ils seront également restitués sur le blog Télécoms, Média & Pouvoirs, et dans le dossier de synthèse que nous publierons à la rentrée sur le site www.cfecgc-orange.org.