Le CNNum dénonce la « spirale sécuritaire infernale » de la France

Avant l’examen prochain (25 septembre), par l’Assemblée nationale, du nouveau projet de loi antiterroriste – le quinzième depuis 2012 –, le Conseil national du numérique vient de formuler son premier rappel à l’ordre contre la politique du gouvernement Macron, accusée de poursuivre la « trajectoire sécuritaire » du précédent quinquennat. Dans son rapport intitulé « Prédiction, chiffrement et libertés », l’organe consultatif dénonce une « situation critique » sur le plan du respect des libertés individuelles, préconise la création d’un « droit à l’explicabilité des algorithmes de prédiction », et réaffirme que le chiffrement est « un outil vital pour la sécurité en ligne ».

Source : Lutte antiterroriste : le CNNum dénonce la « spirale sécuritaire infernale » de la France

La fréquence des accidents du travail à un plus bas historique

Source : La fréquence des accidents du travail à un plus bas historique

Plutôt une bonne nouvelle… sauf dans les PME, qui sont ces premiers employeurs de France dont le Code du Travail veut paraît-il mieux s’occuper. Est-ce que la suppression des CHSCT (Comité Hygiène Santé et Conditions de Travail) sera de nature à résoudre le problème ?

Oups, paraît que c’est un sujet qui fâche…

Des managers « engagés » et « heureux » au travail (quand leur entreprise va bien)

Pour sa 9ème édition, le Baromètre de l’Absentéisme d’Ayming, réalisé en partenariat avec AG2R La Mondiale, s’est enrichi d’une étude qualitative européenne, portant sur l’engagement des managers dans l’entreprise et leur rôle dans l’implication des salariés.

Pour la France, elle dessine le portrait de managers peu absents au travail (72% de « toujours présents » contre 66% pour la moyenne européenne), très majoritairement épanouis (à 85%) et mobilisés pour l’avenir de leur entreprise (à 82%). Logiquement, ils se sentent d’autant plus impliqués dans leur travail que la santé économique de leur entreprise progresse.

Source : 9ème Baromètre de l’Absentéisme® et de l’Engagement Ayming

Code du travail : la plupart des salariés l’estiment obsolètes, mais redoutent son évolution

Les Editions Tissot ont confié à OpinionWay la réalisation d’une enquête portant sur l’avis des salariés français face à la réforme du Code du travail. Elle montre que près de 2 salariés sur 3 considèrent que ce texte n’est plus adapté au monde du travail actuel, mais la majorité restent mesurés quant à ses perspectives d’évolution, redoutant que les employeurs en profitent pour réduire leurs droits. Par ailleurs, la plupart des sondés ne croient pas au mirage de la flexibilité créatrice d’emplois.

Source : Sondage : les salariés sont pour une réforme du Code du travail, mais ne croient pas que cela créera des emplois

L’économie des plateformes peut « faire voler en éclats le statut de salarié »

Voilà une des conclusions de l’étude publiée par la Direction de l’animation de la recherche, des études et des statistiques (DARES, organisme dépendant du Ministère du Travail) dans le courant du mois d’août. Intitulée « L’économie des plateformes : enjeux pour la croissance, le travail, l’emploi et les politiques publiques« , elle entend cerner le phénomène de l’économie collaborative et faire le point sur son développement et sur les enjeux qu’il soulève.

Sources d’inquiétude, les effets possibles sur le travail et l’emploi sont encore plus contrastés. L’économie des plateformes offre des emplois flexibles, avec une organisation plus libre du temps de travail, qui se prêtent particulièrement à l’exercice d’activités d’appoint. Ils peuvent mieux convenir que les emplois classiques aux préférences de certains travailleurs et accroître en conséquence le niveau total d’emploi ; mais ils peuvent d’un autre côté contribuer à dégrader la qualité des emplois en augmentant la précarité et les risques psychosociaux, surtout s’ils se substituent à des emplois salariés mieux protégés.

Source : L’économie des plateformes, un défi pour la protection sociale

L’intelligence artificielle, la plus « hype » des tendances technologiques selon Gartner

Comme chaque année à la même époque, Gartner nous a livré cet été son hype cycle qui analyse le parcours des technologies de rupture, de leur apparition à leur adoption par le grand public. Le cru 2017 positionne l’intelligence artificielle, les expériences immersives et les plateformes numériques au sommet de la vague.

Source : L’IA au firmament des tendances technologiques selon Gartner

Comment les syndicats contribuent à réduire les inégalités de revenus

Source : Comment les syndicats contribuent à réduire les inégalités de revenus

Une intéressantes compilation d’études, qui battent en brèche un certain nombre d’idées reçues, tant sur l’utilité des organisations syndicales que de la santé économique des entreprises induite par une répartition plus égalitaire des profits.

Multipropriétaires, hébergeurs à l’année : les gagnants du système Airbnb

« Le Monde » a analysé un tiers des annonces françaises publiées sur Airbnb, dans le cadre d’une enquête menée avec d’autres rédactions européennes.

Source : Multipropriétaires, hébergeurs à l’année : les gagnants du système Airbnb

Une étude qui confirme ce que dénonce Philippe Askenazy sur la constitution de nouveaux monopoles, et l’enrichissement prioritaire de ceux qui possèdent déjà au travers de l’économie des plateformes, tandis que les autres sont cantonnés à des « petits boulots » mal rémunérés.

Bien loin des belles utopies qui servent parfois encore de « faux nez » à ceux qui mettent ces plateformes en œuvre.

Valorisation du parcours syndical : parution du rapport Simonpoli

A la demande de la ministre du Travail Muriel Pénicaud, Jean-Dominique Simonpoli, Directeur général de l’association Dialogues, a rédigé un rapport, dans lequel il égrène des pistes permettant de valoriser les compétences et les carrières des salariés qui font le choix de l’engagement syndical. Les recommandations figurant dans ce rapport « auront vocation à se trouver dans les ordonnances » de la future réforme du Code du travail, a précisé la ministre.

Source : Des pistes remises à Pénicaud pour favoriser l’engagement syndical

Réduction des inégalités hommes-femmes : les préconisations du HCE

Suite à la saisine de Marlène Schiappa, la Secrétaire d’Etat chargée de l’égalité entre les femmes et les hommes, le Haut Conseil à l’Egalité (HCE) a rendu public un avis intitulé : « Investir dans l’organisation administrative et institutionnelle des Droits des femmes : première brique d’une véritable transition égalitaire ». Dans ses conclusions, le HCE déplore que les inégalités entre les femmes et les hommes se résorbent trop lentement et préconise… d’« appliquer les lois existantes » (!) et d’investir davantage de moyens humains et financiers dans les politiques publiques.

Source : Egalité femmes-hommes : il faut « investir davantage » dans les politiques publiques (HCE)

85% des « emplois de 2030 » n’existeraient pas encore

Une récente étude de Dell et de l’« Institute for the Future », think tank californien, confirme, s’il en était besoin, que le passage à l’intelligence numérique cognitive va profondément impacter le monde du travail de demain. Mais comme souvent avec cette thématique, ce rapport tient parfois plus du manifeste que de l’analyse rigoureuse et scientifique.

Source : Une étude affirme que 85% des emplois de 2030 n’existent pas aujourd’hui

Emploi : le sentiment de déclassement persiste chez les actifs

Malgré la progression de l’emploi qualifié en France, un quart des actifs se sentent socialement déclassés par rapport à leur père. C’est la conclusion d’une étude publiée par l’Insee, qui montre que ce sentiment de déclassement, tout comme celui de l’ascension sociale (ressenti par 36% des actifs), concerne tous les milieux sociaux. Ainsi, environ un cadre sur cinq estime que sa position sociale est moins élevée que celle de son père.

Notons que l’Insee a également publié la semaine dernière son panorama annuel du marché de travail, qui rend compte des évolutions de l’emploi, du chômage et des revenus liés au travail sur l’année 2016.

Source : Emploi : le sentiment de déclassement persiste chez les actifs

Moralisation de la vie publique : les propositions du CNNum autour du numérique

Ayant décidé d’apporter sa contribution à la réflexion sur la moralisation de la vie publique, le Conseil National du Numérique vient de publier un avis intitulé « La confiance dans la vie publique, avec et pour les citoyen-ne-s d’une société numérique ». Parmi les pistes suggérées, généralisation de la donnée ouverte pour les comptes de campagne des candidats et les indemnités parlementaires, formation des élus aux pratiques du numérique, publication sur le Web des agendas des députés et des sénateurs, ou encore transparence accrue dans la fabrique de la loi.

Source : Open Data, élus geeks… : les pistes du CNNum pour une démocratie numérique

Entreprise: être fidèle à sa boîte, ça paie!

Près d’un tiers des salariés français n’a connu qu’un seul employeur, ou presque. Des « héros discrets » que tout le monde ignore. A tort.

Source : Entreprise: être fidèle à sa boîte, ça paie! – L’Express L’Expansion

A noter entre autres :

D’après l’Insee, 45 % de la population salariée a plus de dix ans d’ancienneté, dont 48 % des cadres d’entreprise. Un diagnostic affiné par le Centre d’études de l’emploi, dans une note publiée en 2010. « Parmi les actifs ayant quitté le système de formation initiale depuis au moins 5 ans, la part des situations ?stables? a sensiblement progressé, passant de 26,1 % en 1982 à 32,2 % en 2007 », observent les chercheurs. Une hausse qu’ils invitent néanmoins à relativiser, dans la mesure où elle « renvoie surtout au vieillissement de la population active ». Quant aux envies de départ, elles restent très contenues : selon l’Insee, le taux de démission dépassait de peu les 5% en 2014. Ce goût persistant pour la stabilité se lit aussi dans les bilans sociaux. Chez Renault, 43% des troupes ont plus de vingt ans d’ancienneté, dont 37% des cadres. A la Société générale, un quart des effectifs est dans ce cas, quand Orange en compte… 61%.

Réseaux sociaux : comment les gouvernements désinforment l’opinion publique

Dans une vaste enquête universitaire menée dans neuf Etats, des chercheurs d’Oxford ont étudié les stratégies des gouvernements pour diffuser leur propagande ou de la désinformation à travers Facebook, Twitter ou Reddit. En Russie ou aux Etats-Unis, des armées de bots informatiques envahissent les réseaux sociaux pour contribuer à la propagation d’informations erronées.

Source : Réseaux sociaux : comment les gouvernements désinforment l’opinion publique

Edifiant !!