Google et Facebook lancent leurs dispositifs anti « intox » en France

Source : Google et Facebook lancent leurs dispositifs anti « intox » en France, Médias

A l’ère de la « post-vérité » ou des « vérités alternatives », qui viennent battre en brèche le « fact-checking » en vogue (à juste titre) depuis quelques temps déjà dans les médias, une nouvelle initiative voit le jour.

Sera-ce pour autant la fin de la manipulation de l’information ? Rien n’est moins sûr, mais l’initiative reste intéressante, même si au fond, le plus crucial serait de développer une réelle éducation aux médias dans les écoles, lycées et universités. Car, au final, développer son esprit critique, savoir démêler le vrai du faux par soi-même, construire son opinion sur des faits et des raisonnements structurés, reste la meilleure garantie contre le risque de devenir des « moutons manipulés ». Alors oui, cela demande plus d’efforts que de « gober » ce qu’on veut nous faire ingurgiter, ou même que de s’en remettre à un « label »… mais c’est la condition sine qua non de la liberté de pensée et de la capacité à exercer pleinement sa citoyenneté.

A voir aussi, comme le souligne la conclusion de l’article :

Ces deux initiatives reposent donc à la fois sur les internautes et le bon vouloir des médias. En attendant de voir si elles portent leurs fruits, plusieurs médias français ont récemment renforcé leurs propres dispositifs de fact-checking (Les décodeurs au « Monde » et la nouvelle extension Decodex pour repérer les sites parodiques ou mensongers, Desintox à « Libération » ou Le vrai-faux aux « Echos »).

 

Qwant lève 18,5 millions d’euros pour se développer en Europe

Le moteur de recherche voit l’entrée de la Caisse des dépôts et consignations, qui participe à hauteur de 15 millions d’euros dans cette opération.

Source : Qwant lève 18,5 millions d’euros pour se développer en Europe

Cette petite actu nous donne l’occasion de reparler de Qwant, déjà évoqué dans nos colonnes.

Développer des outils numériques européens, et notamment un moteur de recherche, constitue de toute évidence un enjeu clef pour notre souveraineté numérique. On ne peut donc que saluer le soutien de la Caisse des Dépôts et Consignations. Pour que le succès soit au rendez-vous, il faut également que le nombre d’utilisateurs se développe.

Vous ne l’avez pas encore adopté ? Alors essayez Qwant ! Passée l’étape d’adaptation à une ergonomie qui change un peu nos habitudes (on s’y fait très vite), le moteur s’avère tout aussi performant que son ancêtre états-unien, et vous offre quelques fonctionnalités complémentaires à explorer.

Même si pour le moment l’écosystème n’est pas aussi riche que celui de Google, ne pas mettre tous ses œufs dans le même panier est une première étape pour préserver sa vie privée : Qwant ne trace pas vos recherches. Vous ne trouvez pas que, tout de suite, on respire mieux ?

Quel impact de la révolution numérique sur les relations humaines au travail ?

Dans le cadre de cette intervention lors de la récente conférence « Au secours, les relations humaines reviennent ! », Charles-Henri Besseyre des Horts, professeur à HEC, prend l’exemple des outils collaboratifs, qui figurent parmi les emblèmes de la révolution numérique au travail, montrant leurs impacts, positifs et négatifs sur les relations humaines entre les acteurs de l’entreprise.

Le gouvernement veut plus de femmes dans les entreprises du numérique

Présentant, en début de semaine, un plan pour la mixité des métiers dans les entreprises du numérique, Najat Vallaud-Belkacem, Ministre de l’Education nationale, Laurence Rossignol, Ministre des Droits des femmes, et Axelle Lemaire, Secrétaire d’État chargée du Numérique, se sont engagées à « favoriser l’égal accès des femmes et des hommes aux métiers du numérique ».

Source : Le gouvernement veut plus de femmes dans les entreprises du numérique

Google et Roland Berger dressent un (contrasté) état des lieux numérique de la France

A quoi mesure-t-on le niveau de numérisation d’un pays ? La question est complexe, et les indicateurs variés… Google France et le cabinet de conseil en stratégie Roland Berger en analysent 30 pour tenter de dresser un état des lieux numérique de la France.

Source : Etat des lieux numérique de la France – Notre pays face à la nouvelle donne numérique

Intervention de Laurent Alexandre au Sénat sur l’IA


M. Laurent ALEXANDRE (Entrepreneur, DNA vision) au Senat le 19.01.2017 pour parler de l’impact de l’Intelligence Artificielle sur la société et l’économie française.

Personnellement, je n’ai pas toutes les connaissances nécessaires pour évaluer la validité de l’ensemble des analyses… mais la présentation est percutante et mérite d’être vue, pour ensemencer notre réflexion sur ces sujets.

Les géants américains de l’IT vent debout contre le décret anti-immigration de Trump

Les acteurs américains de l’IT se positionnent presque unanimement contre l’ordonnance de Trump sur l’immigration, interdisant pendant trois mois l’entrée sur le territoire américain aux personnes issues de sept pays musulmans. Fonds, aides, prises de position : la riposte s’organise.

Source : L’IT mobilise ses services et son argent contre l’ordonnance Trump

Selon Gilles Babinet, nous ne sommes qu’au début de la révolution numérique

Une occasion de réentendre le passionnant « Digital Champion » de la France auprès de la Communauté européenne qui, rappelons-le au passage, était l’un des intervenants de notre Université d’été 2015, synthétisée dans notre ouvrage « Enjeux de la numérisation de nos vies ».

Le futur du travail par McKinsey | Viuz

Automatisation, polarisation intelligence artificielle, robotique….Dans son dernier briefing McKinsey dresse le bilan d’un monde du travail en état de flux

Source : Le futur du travail par McKinsey | Viuz

Une vision du monde, parmi d’autres… mais en général écoutée par les Directions d’entreprises, et donc bonne à connaître ne serait-ce qu’à ce titre.

Pour ceux qui s’interrogent sur la signification de l’acronyme « STEM », la réponse est là.

Et pour les anglophones, le rapport de McKinsey est ici.

Travail : quand y’en a plus, y’en a encore ?

L’idée d’une irrémédiable raréfaction du travail sous l’effet de l’automatisation et la robotisation ne fait pas consensus. De quoi justifier une discussion entre Marie-Claire Carrère-Gée, Présidente du Conseil d’orientation pour l’emploi, qui a récemment publié une étude relativisant l’impact de la révolution numérique sur le volume d’activité, Dominique Méda, philosophe et sociologue spécialiste de cette thématique, auteure, dès 1995, de l’ouvrage « Le travail : une valeur en voie de disparition », et Raphaël Liogier, philosophe et sociologue, récent auteur de l’essai « Sans emploi : condition de l’homme postindustriel ».