L’obsolescence programmée au cœur du débat

Une étude de Greenpeace portant sur les terminaux mobiles pointe les tactiques des fabricants pour gêner ou interdire la réparation. Dans le même temps, un rapport du Parlement européen montre que la réparation ou le réemploi des objets du quotidien pourrait créer 200 000 emplois non délocalisables en Europe. Le choix semble vite fait, mais il pourrait ne pas être identique entre entreprises et consommateurs/citoyens…

Sources :
Comment Apple, Samsung et Microsoft organisent l’obsolescence forcée
Donner une seconde vie aux objets du quotidien permettrait de créer 200 000 emplois en Europe

Pourquoi Altice veut s’introduire en Bourse aux Etats-Unis

Le groupe de Patrick Drahi a annoncé mardi avoir déposé un dossier auprès des autorités boursières américaines pour entrer à Wall Street. Le géant des télécoms le groupe, qui envisage de lever jusqu’à 2 milliards de dollars, entendrait ainsi rembourser une partie de ses dettes et financer ses futures acquisitions aux Etats-Unis.

Source : Pourquoi Altice veut s’introduire en Bourse aux Etats-Unis

Aux Etats-Unis, les fournisseurs d’accès peuvent à nouveau revendre les données personnelles des internautes

L’arrivée de Donald Trump à la Maison Blanche a provoqué de nombreux changements de têtes et d’orientations politiques au sein des agences gouvernementales. C’est le cas à la Federal Communications Commission (FCC), où la nomination d’Ajit Pai a considérablement modifié la ligne défendue sous l’administration Obama, notamment en matière de neutralité du Net. La protection de la vie privée est également impactée : désormais à majorité républicaine, le Sénat vient, avec l’aide la FCC, d’enterrer les mesures adoptées en octobre dernier qui encadraient l’exploitation commerciale par les fournisseurs d’accès des données personnelles des internautes.

Source : La vie privée made in USA : le rêve américain de Trump

Facebook prêt à s’auto-censurer pour revenir en Chine ?

La firme de Mark Zuckerberg développerait en interne un outil permettant d’empêcher l’apparition de certains contenus sur les pages de certains utilisateurs en fonction de leur localisation. Ce système d’auto-censure, susceptible permettre à Facebook de se réimplanter en Chine, où son accès est bloqué depuis 2009, montre que, pour le géant du Web, la liberté d’expression ne pèse pas lourd face aux perspectives de profit.

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Source : Facebook prêt à s’auto-censurer pour séduire la Chine

Paychecks, Paydays, and the Online Platform Economy | JPMorgan Chase Institute

Americans experience tremendous income volatility, and that volatility is on the rise. This report from the JPMorgan Chase Institute digs deeper into the demographics and sources of income volatility and provides an unprecedented look at the impact of the Online Platform Economy.

Source : Paychecks, Paydays, and the Online Platform Economy | JPMorgan Chase Institute

Pour les anglophones, une étude signalée par Christophe Benavent, l’auteur de Plateformes, qui est venu nous présenter ses travaux au séminaire CFE-CGC Orange de septembre.

En substance et pour faire court, l’étude nous dit que les plateformes permettent aux 4% d’Etats-Uniens qui y contribuent plus ou moins régulièrement de générer un revenu complémentaire.

Sur les plateformes de travail (de type Uber, où les gens vendent leur travail), ce revenu compense la baisse des salaires intervenue sur leur activité principale.

Sur les plateformes de capital (de type AirBnB, où les possesseurs d’un bien en tirent un revenu, par exemple en le louant), ce revenu supplémente le revenu du travail.

Moralité :

  • ceux qui possèdent déjà peuvent améliorer leurs revenus,
  • ceux qui n’ont que leur force de travail à vendre sont, de plus en plus, contraints de travailler davantage pour tenter de gagner… la même chose qu’avant !

Les plateformes continuent donc de creuser les inégalités. Nous vivons une époque formidable…

 

 

 

L’OPE chahutée d’Altice sur SFR

Cette opération, qui doit permettre à Patrick Drahi de prendre totalement le contrôle de l’opérateur au carré rouge en le retirant de la cote, a été retardée de deux semaines par l’AMF. En outre, certains actionnaires minoritaires s’estiment trop désavantagés par la parité d’échange proposée.

Source : L’OPE chahutée d’Altice sur SFR

Édifiant ! La « finance décomplexée » dans toute son horreur, qui n’hésite pas à piétiner tous ceux qui pourraient se mettre en travers du gain maximal, qu’il s’agisse des salariés ou des actionnaires minoritaires. Un capitalisme totalement dévoyé !

N’est-il pas temps d’établir une régulation qui permette de se prémunir contre de tels prédateurs ?

L’entreprise, formes de la propriété et responsabilités sociales – Collège des Bernardins

Source : L’entreprise, formes de la propriété et responsabilités sociales – Collège des Bernardins

En lien avec la thématique de l’entreprise comme « bien commun », plusieurs fois abordée lors du dernier séminaire militants de la CFE-CGC Orange, les travaux réalisés par le Collège des Bernardins restent d’actualité, et permettent d’approfondir une question sur laquelle nous aurons l’occasion de revenir, encore et encore : contrairement aux thèses des économistes les plus libéraux, l’entreprise n’a pas pour seule vocation de dégager de la valeur pour les actionnaires, lesquels ne sont en rien propriétaires de l’entreprise, mais seulement d’une partie de son capital, ce qui est fort différent.

Plus que jamais, il importe de faire valoir le rôle de partie prenante des personnels de l’entreprise, et de leur donner toute la place qu’ils méritent, y compris en matière de droit.

Économie collaborative ou coopérative ? Ne mélangeons pas tout

Sur quel modèle repose l’économie dite « du partage » ? Une mise au point s’impose pour éviter les confusions avec d’autres types de répartition du travail et des richesses.

Source : Économie collaborative ou coopérative ? Ne mélangeons pas tout

Pierre Gattaz: « le CDI tel qu’il est fait, est très inquiétant »

Le président du Medef, Pierre Gattaz, a de nouveau remis en cause mardi le statut actuel du contrat à durée indéterminée (CDI) et souhaité que la future réforme du code du travail s’inspire fortement du rapport Combrexelle.

Source : Pierre Gattaz: « le CDI tel qu’il est fait, est très inquiétant »

Le net bruisse ce matin des déclarations du Medef, qui continue inlassablement son travail de sape du contrat et du code du travail… avec (malheureusement) un certain succès du côté du gouvernement… dont on se demande de plus en plus quels intérêts il défend. Mais ceci est une autre histoire.

Notons au passage que le Medef prétend en particulier que « les chefs d’entreprises, notamment des petites et moyennes entreprises (PME), renonceraient à embaucher pour cette raison. »… bien que le Medef représente essentiellement les grands boites… Manipulation ?

Quant au caractère « anxiogène » du CDI pour les patrons, peut-être devrions nous envisager une grande collecte parmi les (de plus en plus rares) salariés en CDI afin de leur offrir une cure antistress ?

La CFE-CGC de Numericable-SFR écrit au Conseil d’Administration pour l’alerter sur la situation dramatique de l’entreprise

Face à la politique financière ahurissante d’Altice (voir notamment ce précédent billet) et à ses retentissements inquiétants pour le fonctionnement au quotidien de l’entreprise et pour sa pérennité, la section CFE-CGC de Numéricable-SFR a décidé d’écrire une lettre ouverte au Conseil d’Administration de Numericable-SFR, présidé par Michel Combes, dont nous reproduisons le texte ci-dessous, avec l’autorisation des intéressés.

Vous pouvez également en télécharger la version tract pdf: Lettre Ouverte de la CFE-CGC au CA Numericable-SFR

Les salariés de NUMERICABLE-SFR assistent médusés aux parties de poker de Monsieur DRAHI, bien loin des difficultés quotidiennes auxquelles ils font face depuis de longs mois.
Près de 50 milliards de dettes ont désormais été contractées. Cette frénésie d’achats a été rendue possible sans aucun problème pour ALTICE puisque les banques ont suivi les yeux fermés.
Néanmoins, un événement majeur s’est produit fin septembre.
Le marché inquiet de la situation économique mondiale et une note d’analyse de GOLDMAN SACHS sur l’endettement d’ALTICE ont fait peur aux financiers jusqu’alors enthousiastes.
ALTICE a dû proposer dans l’urgence le taux de rémunération incroyable de 11% par an auprès de prêteurs pour que ces derniers acceptent de le suivre dans son dernier achat aux Etats-Unis. A l’époque du rachat de SFR le taux était de 4,5%.
Les actions d’ALTICE et de NUMERICABLE ont chuté lourdement, entrainant une flopée d’articles mettant en doute le devenir du modèle de croissance par endettement, dit LBO.
Mieux encore, c’est la compétence même du management d’ALTICE à digérer en si peu de temps, autant de rachats, qui est désormais en question !
ALTICE, qui jusqu’alors ne parlait que d’achats, s’est opportunément empressé de rassurer ses financiers en jurant qu’il n’y aurait plus de nouvelles acquisitions avant deux ans. ALTICE va désormais se concentrer sur la bonne exécution des synergies

ALORS, RIEN NE VA PLUS ?
L’impact sur NUMERICABLE-SFR a été immédiat. L’agence de notation MOODY’S a réduit le lundi 5 octobre à la catégorie «très spéculative» l’endettement de NUMERICABLE-SFR et presse ALTICE d’accélérer son désendettement par des réductions supplémentaires de coûts. Une chose est certaine, ALTICE a besoin de Cash et SFR sera mis fortement à contribution.
Ce mercredi 15 octobre, vous annonciez d’ailleurs un versement d’un dividende de 2,5 milliards aux actionnaires de NUMERICABLE-SFR soit 90% pour ALTICE, payé à hauteur de 1,6 Milliards par endettement !
Les 900 millions restants seront pris sur la trésorerie du Groupe. La justification avancée à ce dividende extraordinaire est l’exceptionnelle rapidité de la croissance de nos résultats qui ne justifie pas que l’on attende que l’argent soit bien rentré en caisse pour vous le verser !
Face aux 2,5 Milliards de dividendes versés aux actionnaires, qu’avez-vous prévu pour les salariés qui ont largement contribué à ces résultats exceptionnels ?
La CFE-CGC vous suggère fortement un versement exceptionnel de 10.000€ pour les 15.800 salariés du Groupe NUMERICABLE-SFR, soit une enveloppe de 158 Millions. Vous voyez, la fille à Papa sait rester raisonnable…
Emprunter pour payer des dividendes, c’est vrai que c’est de la saine gestion ! Emprunter pour NUMERICABLE-SFR au moment où sa notation crédit est considérée comme très spéculative ne nous permettra pas d’accéder à des taux favorables comme vous l’indiquez. Au contraire, nous devrons payer des taux d’intérêts exorbitants, digne du crédit revolving et vous le savez parfaitement.
Réemprunter alors que notre dette est déjà considérable, est dangereux pour notre avenir.
SFR doit payer au prix fort les emplettes internationales d’ALTICE : qui est la fille et qui est le papa, M. DRAHI ?
Où en est votre engagement d’avril 2014 de ne pas demander de dividendes afin de permettre à SFR de maintenir ses investissements et de rembourser la dette déjà contractée ?

RIEN NE VA PLUS !
Tous ces éléments sont inquiétants pour NUMERICABLE-SFR.
Contrairement à ce qui a été dit, les premiers mois d’expérience chez NUMERICABLE-SFR ne donnent pas vraiment confiance en la réussite de la méthode DRAHI vendue au marché.
Réduire encore de manière massive les coûts chez SFR nous parait dangereux pour l’avenir même de l’Entreprise tant elle casse l’outil de production.
Imposer de manière autiste une « méthode » sans écouter l’expérience des salariés pour la faire évoluer et l’adapter à notre réalité est un exercice voué à l’échec.
A l’heure actuelle, les fameuses « synergies » détruisent de la valeur en interne et ce dans toutes les Directions. Elles touchent tous les salariés mais aussi tous nos clients :

1) Problèmes de management et de budget
– Les budgets réduits au minimum commencent à remettre en cause le service rendu de plusieurs directions opérationnelles. Dans tous les cas nous sommes à des années lumières des moyens nécessaires pour réussir les ambitions affichées : PERDU
– La latitude décisionnelle des salariés et des managers est réduite de jour en jour, « c’est comme ça et pas autrement » : PERDU
– Les achats d’ALTICE ont le dernier mot, et les décisions prises en comité d’investissement peuvent être remises en cause du jour au lendemain : PERDU
De telles décisions, comme d’arrêter des projets, le manque de perspectives, des objectifs individuels et collectifs inatteignables et la pression constante, engendrent une grave dégradation des conditions de travail et une multiplication des démissions. Combien de départ ? Combien d’arrêt de travail ? : PERDU

2) Problèmes d’outils
-Certains outils de reporting hors service empêchent des remontées sur l’état réel des déploiements et des ventes. Le maintien de plusieurs sociétés au sein de NUMERICABLE-SFR, nécessite le maintien de multiples outils informatiques et la mise en place de flux considérables entre les différentes sociétés qui alourdissent le travail opérationnel de beaucoup de salariés : PERDU

3) Problèmes avec nos clients, nos fournisseurs, les autorités gouvernementales :
– Les clients Grand Public ont dit stop aux hausses de prix et au refus de subventionner les mobiles. Près de 1,7 millions d’entre eux nous ont quittés depuis le début d’année et l’image de SFR s’est encore fortement dégradée : PERDU
– Certains fournisseurs demandent désormais des paiements en avance pour toute prestation et livraison à SFR : PERDU
– Le terme « fibre » utilisé par NUMERICABLE-SFR semble remis en cause par l’ARCEP : PERDU
– Les collectivités locales dénoncent le non-respect du déploiement de leur Fibre par NUMERICABLE-SFR : PERDU

La performance financière exceptionnelle des premiers mois risque d’être le miroir aux alouettes. Sur 1,1 Milliards de synergies, une partie est faite en ralentissant les ventes, les achats, les subventions de terminaux et le déploiement du réseau. Ce ne sont pas des économies pérennes mais bien une perte qu’il faudra comptabiliser plus tard.
Quand les autres opérateurs retrouvent la croissance de leur EBITDA en gagnant des clients, NUMERICABLE-SFR le fait en en perdant.
Au final, que de promesses non tenues auprès des salariés, des clients, des instances et des autorités !
C’est le jeu me direz-vous ?
Le jeu de refuser la réalité, de ne pas prendre en compte l’intérêt social, de dénigrer ses forces vives.
La CFE-CGC a souhaité être constructive et a porté une confiance toute relative au projet industriel ambitieux de la construction d’un opérateur convergent haut débit tel que vous nous l’aviez présenté.
La CFE-CGC a un syndicalisme pragmatique, cohérent face aux réalités du marché.
Les salariés nous alertent sur vos méthodes pour cacher la vérité, à nous tous, salariés du Groupe NUMERICABLE-SFR. Oui, nous, les salariés, toujours trop nombreux et toujours trop payés aux yeux de M. DRAHI, comme il se plaît à le répéter à l’envie.
La CFE-CGC comptait sur votre droiture.
Jusqu’à présent vous n’avez pas vraiment joué le jeu, si ce n’est celui de flamber auprès des banques et des marchés financiers. Bien, et maintenant ?

Les salariés sont épuisés et démotivés.
Toutes les directions et le management subissent une pression terrible, sans moyen, et font face jour après jour à de nouvelles difficultés sans voir le bout du tunnel.
Vos engagements auprès des salariés n’ont pas été tenus, vos engagements auprès des autorités réglementaires et du gouvernement risquent de ne plus l’être.

Pour rappel vos 4 engagements forts :
1. Engagement sur le maintien de l’emploi : votre politique vise manifestement à dégoûter les salariés jusqu’à les faire fuir de l’Entreprise.
2. Présidence du Conseil d’Administration par M. DRAHI lui-même : il a déjà été remplacé par Michel COMBES, arrivé dans les conditions qu’on connaît.
3. Taux d’endettement inférieur à 3,5 fois EBITDA: nous risquons d’approcher les 5 si vous continuez à faire de SFR votre nouvelle Banque interne.
4. Cotation du Groupe NUMERICABLE-SFR à Paris : Pour combien de temps encore, quand on voit le déménagement d’urgence opéré pour ALTICE vers les Pays Bas ?

EST CE LA CHRONIQUE D’UNE PERTE ANNONCÉE ?
Vouloir gagner des fortunes en construisant un grand Empire est sans doute un jeu excitant mais il vous donne aussi des responsabilités sociales.
Les salariés, eux, ne sont pas là pour jouer.
Ils attendent tout comme la CFE-CGC une réponse pour ce qui concerne le versement exceptionnel de 10 000 €.

Numericable-SFR va reverser 2,5 milliards d’euros à ses actionnaires

Les dividendes destinés aux actionnaires de l’opérateur seront partiellement financés par un emprunt. Une assemblée générale se tiendra « au plus tard le 15 décembre » pour se prononcer sur cette distribution, qui interviendra dans les 30 jours suivant.

Source : Numericable-SFR va reverser 2,5 milliards d’euros à ses actionnaires

Ou comment couler plus rapidement l’entreprise ? Alors que salariés et fournisseurs sont mis sous pression pour fonctionner à l’économie, on ne peut que s’interroger sur ce type de décision… Inconscience ? Absence de vision industrielle ? … ou tout simplement aveu décomplexé de ce qui est considéré comme la priorité du dirigeant : tirer le maximum de cash à court terme pour rétribuer le capital… et rien d’autre !

Consternant quoiqu’il en soit !

Olivier Passet, Xerfi – De la mondialisation sauvage à l’automatisation barbare – Politique éco – xerficanal-economie.com

Source : Olivier Passet, Xerfi – De la mondialisation sauvage à l’automatisation barbare – Politique éco – xerficanal-economie.com

Comme souvent, en quelques minutes, Olivier Passet nous permet de prendre du recul sur les phénomènes à l’œuvre pour nous poser les bonnes questions, en l’occurrence : retrouver une croissance porteuses d’emplois…

On sait baisser le chômage sans croissance : méthode et conséquences

Une analyse intéressante de Xerfi, qui au passage détruit quelques idées reçues… ou dévoile des éléments que se gardent bien de nous dire ceux qui prônent le modèle allemand ou anglais…

Si on veut sortir de ces alternatives, il faut impérativement modifier le modèle économique global, pour mieux partager non seulement le travail, mais aussi les revenus ! Car le dysfonctionnement majeur à notre époque, c’est bien l’accroissement des inégalités, qui ne cessent de se creuser. Ce sont elles qu’il faut en priorité s’attacher à réduire pour que le partage du travail ne signifie pas obligatoirement paupérisation des classes ouvrières et moyennes, comme c’est actuellement le cas, tandis que les plus riches continuent pour leur part de s’enrichir.

Cash Investigation : « Les secrets inavouables de nos téléphones portables »

Cash investigation

Savez-vous qu’il est possible qu’un enfant chinois de 13 ans, travaillant 16 heures par jour soit « caché » derrière votre smartphone ? Et que votre téléphone portable est fabriqué avec plusieurs minerais qui proviennent du nord-est de la République démocratique du Congo, en prise à des massacres depuis 20 ans.

Une enquête édifiante, à (re)voir en replay sur le site de France 2

Pour s’interroger, s’indigner, différer peut-être l’achat d’un nouveau smartphone… et interroger nos directions d’entreprises  : voulons nous continuer à faire notre business avec la sueur des enfants et le sang des mineurs ?

Bien sûr, ça fâche et ça dérange. Mais n’est-il pas temps d’ouvrir les yeux, pour qu’enfin  ça puisse changer ? Car ne nous faisons pas d’illusion : aujourd’hui, ce sont les enfants chinois et les mineurs d’Afrique qui s’épuisent et meurent pour fabriquer nos smartphones. Mais ne nous faisons pas d’illusion : si nous ne faisons rien, demain,  nos propres enfants seront soumis aux mêmes conditions de travail.  A moins qu’ils n’aient plus de travail du tout… Est-ce ce que nous voulons ?

Et si, chez les opérateurs et les équipementiers européens, nous commencions à plancher sur le smartphone éthique et durable ?