Quand les grands du numérique réinventent les petites boutiques d’antan

Une intéressante présentation qui montre comment, au-delà du choix offert par la longue traîne, la possibilité de personnaliser produits et services offerte par les entreprises issues du numérique est un important critère de différenciation, qui contribue à nous attirer et à nous fidéliser.

« En agissant ainsi, elles cherchent à recréer l’ambiance des boutiques d’antan où les commerçants connaissaient les goûts de chacun de leur client. Ces boutiques que les révolutions industrielles et commerciales avaient rangées au rayon des antiquités », estime Stéphane Schultz, fondateur de l’agence 15marches, qui a conçu cette présentation.

Le potentiel environnemental encore inexploité de l’économie collaborative

Partage de véhicules, vente d’objets d’occasion, ateliers de réparation… le potentiel environnemental de l’économie collaborative pourrait être mieux mis à profit, selon une étude, qui invite notamment les pouvoirs publics à s’en saisir.

Source : Le potentiel environnemental encore inexploité de l’économie collaborative

Pour télécharger l’étude de l’IDDRI, c’est par ici.

SFR condamné pour 22 clauses abusives ou illicites dans ses contrats mobiles

Une exemption de responsabilité jusqu’à 10% d’échec pour les appels passés, les SMS envoyés et les données transmises via son réseau, pas d’engagement sur des débits minimum, une minimisation des indemnisations en cas de coupure de service, une impossibilité de résiliation sans frais en cas d’augmentation de tarifs ou d’impossibilité d’accès aux services optionnels… Voilà quelques-unes des clauses figurant sur les contrats mobiles SFR, et pour lesquelles l’opérateur a été condamné la semaine dernière par le tribunal de grande instance de Paris à une amende de 30 000 euros.

Un montant quasiment symbolique pour SFR… Ce jugement sera-t-il suffisant pour infléchir la « stratégie » commerciale du leader 2015 des plaintes des clients ?

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Source : Clauses abusives : SFR écope de 30 000 euros d’amende

Téléphoner dans un autre pays de l’UE devient beaucoup moins cher

Source : Téléphoner dans un autre pays de l’UE devient beaucoup moins cher

Cette mesure, adoptée sous la pression de la Commission européenne,  semble a priori un bonne nouvelle pour le consommateur. Mais elle comporte un revers de taille : dans les zones touristiques, les investissements, permanents ou saisonniers, pour améliorer la capacité du réseau à écouler les appels, étaient jusqu’alors financés par le roaming.  Il est donc à craindre que les déploiements dans ces zones soient désormais ralentis, ou leur couverture saisonnière amoindrie.

Dans certaines  zones où la population double ou triple pendant les périodes de fréquentation touristique (exemple typique en France : Lacanau), des infrastructures mobiles viennent compléter les réseaux permanents pour faire face à l’augmentation du trafic. Le financement de ces infrastructures supplémentaires était assuré par les recettes du roaming. S’il sera donc, sur le papier, moins cher pour les touristes de téléphoner depuis ces zones vers leur pays d’origine, dans la pratique, ce ne sera peut-être plus possible d’appeler en raison de la saturation des réseaux, car il n’y aura plus suffisamment de recettes pour financer l’effort de densification des relais.

Notons également que les migrations touristiques se font essentiellement des pays à fort pouvoir d’achat vers les pays à plus faible pouvoir d’achat. Ceux qui sont déjà les plus privilégiés feront donc des économies au détriment des territoires qui avaient besoin de ces ressources pour améliorer leurs infrastructures.

« Toujours plus pour les riches », devise de la Commission européenne ? C’est en tous cas ce que produit sa politique sans discernement, obnubilée par la « concurrence pure et parfaite » (un mythe) sous couvert d’une défense des consommateurs dont les visions sont souvent très « court-termistes »… comme toutes celles exclusivement gouvernées par des approches purement financières.

SFR, champion… des plaintes de clients

Décidemment, la fin de mois est difficile pour SFR, épinglé il y a quelques jours concernant sa terminologie commerciale autour de la fibre, et fustigé hier par l’AFUTT (Association Française des Utilisateurs de Télécommunications) dans le millésime 2015 de son Observatoire des plaintes et insatisfactions.

Si la situation est restée assez stable sur le mobile avec 3% de plaintes en moins par rapport à 2014, la situation s’est très fortement dégradée dans le secteur Internet fixe, où le nombre de plaintes a augmenté de 47% ! Dans les deux cas, SFR s’adjuge le titre peu enviable de leader, en concentrant 39% des plaintes sur le mobile, en croissance de 9 points, et 36% des plaintes liées à Internet (et même 41% si on y ajoute celles de Numéricable), en croissance de 15 points.

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Source : Observatoire des plaintes et insatisfactions recueillies par l’AFUTT sur l’année 2015

Objets connectés: un avenir radieux pour la santé et morose pour le bien-être ?

En France, certains industriels et spécialistes voient dans les objets connectés permettant de mesurer le nombre de pas ou encore le rythme cardiaque un marché peu pérenne. L’intégration de ces appareils dans une logique de prévention pourrait changer la donne. Les appareils de santé connectée, eux, suscitent l’intérêt des géants pharmaceutiques, mais doivent encore convaincre les praticiens pour s’imposer.

Source : Objets connectés: un avenir radieux pour la santé et morose pour le bien-être ?

Big data : les banques craignent le casse du siècle

Identité, déplacements, goûts… Les banques détiennent dans leurs coffres une mine d’or constituée des données personnelles de leurs clients. Un trésor qu’elles entendent défendre à leur profit, contre toutes les convoitises.

Source : Big data : les banques craignent le casse du siècle

Qubit: « On peut concilier big data et respect de la vie privée »

La startup britannique Qubit, spécialisée dans l’analyse des données personnelles au service des e-commerçants, vient de lever 36 millions d’euros pour développer de nouvelles solutions de big data et poursuivre sa conquête de clients en Europe. Antoine Ballerin, son directeur Europe du Sud, explique à La Tribune comment Qubit utilise le trésor des données sur Internet au service de l’expérience client, sans basculer dans « Big Brother ».

Source : Qubit: « On peut concilier big data et respect de la vie privée »

Vers une approche raisonnée et raisonnable des « big data » ?

« L’homme de la rue » très méfiant vis-à-vis du Big Data… et il n’est pas tout seul

La récente étude portant sur le Big Data, réalisée par Harris Interactive pour le compte du cabinet de conseil Quantmetry, montre, sans surprise, une méconnaissance du sujet par les Français : plus de 60% n’en ont jamais entendu parler au cours des 6 derniers mois, et près de 90% se disent mal informés sur son utilisation par les entreprises et les organismes publics.

Logiquement, de l’ignorance découle la méfiance : seuls 15% des interviewés perçoivent le Big Data comme une « source d’opportunités pour les consommateurs dont les besoins seront mieux connus », tandis que 81% estiment qu’il est plutôt synonyme de « risques pour les consommateurs parce qu’ils seront fichés ».

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Voici le résumé de l’étude et la présentation complète.

Ils rejoignent ainsi de nombreuses interventions plus que nuancées sur le sujet, la dernière en date étant celle de Mounir Mahjoubi, le nouveau président du Conseil National du Numérique qui, dans son discours d’ouverture de la conférence Big Data Paris, a mis en garde l’assistance contre les dérives potentielles liées au Big Data.

Big Data ou Big Brother ? la raison du numérique

Une intéressante interview d’Eric Sadin, écrivain et philosophe, auteur de « La vie algorithmique, critique de la raison numérique », en plein dans le thème de notre prochaine Université d’été, les 22 & 23 juin prochains, sur les enjeux de la numérisation de nos vies en termes de vie privée.

(voir la page de l’émission sur le site de France Inter)

Comment Internet aide les Français à supporter la crise

Une réflexion intéressante… qui n’apporte pas de réponse chiffrée (de temps en temps, ça fait du bien), mais qui pose une bonne question :

 

Le spectre de la déflation hante la planète. Prix à la consommation en hausse d’à peine 0,3% en un an dans la zone euro, taux d’intérêt à moins de 1% en France ou en Allemagne, prix du pétrole au plus bas depuis cinq ans, pic des recherches du mot « déflation » sur Google…

[…]

Cette déflation-là est bien visible. Et elle est bien nuisible. Elle incite les acheteurs à dépenser plus tard en espérant payer moins cher. Elle accroît le fardeau de la dette pour les particuliers, les entreprises et les Etats qui se sont endettés. Mais il y a aussi sans doute une autre déflation à l’œuvre dans l’économie mondiale. Une déflation invisible mais précieuse, car elle donne de l’air à ceux dont les revenus baissent.
Cette déflation-là vient surtout des technologies de l’information – mais pas seulement. Elle se résume ainsi : on achète à la fois mieux et moins cher.

Un édito de JM. Vittori à lire dans Les Echos (si vous arrivez à passer entre les pubs, de + en + intrusives….)