Sondages: dirigeants de l’économie numérique, coût du téléphone mobile

Actu express: deux sondages à signaler parmi les dernières productions de l’Ifop.

Le premier, « baromètre des dirigeants de l’économie numérique », auprès de 92 patrons d’entreprises, montre des dirigeants très optimistes puisque leur taux de confiance dans l’avenir de leur secteur est de 96%, bien que 72% aient été touchés par la crise, dont 27% durement ou très durement.

Depuis septembre, « 71% ont vu leur chiffre d’affaires progresser, 82% ont augmenté leur portefeuille client et 71% ont effectué des recrutements ».

Second sondage à relever dans notre domaine, « Savez-vous vraiment combien vous coûte votre téléphone mobile? ». Selon ce sondage, même si pour plus de la moitié des abonnés à des forfaits la formule les « conduit à payer plus que ce que l’on consomme réellement, le forfait reste une formule qui rassure car elle permet de savoir combien on va payer tous les mois. Toutefois, 4 détenteurs de téléphone mobile sur 10 préfèreraient payer leur téléphone plus cher mais ne payer que les heures consommées. »

Baromètre Acsel: 76% des internautes se connectent tous les jours

L’Acsel (Association de l’économie numérique, qui regroupe des entreprises et des organismes voulant « réfléchir collectivement à l’impact des technologies émergentes dans le développement de l’économie et les évolutions des usages et des comportements ») vient de publier son premier baromètre sur la confiance des Français dans le numérique.

Ce baromètre réalisé par l’Idate indique que 68% des Français se connectent régulièrement à Internet. 76% des internautes se connectent tous les jours. Près de neuf internautes sur 10 (89%) réalisent des démarches administratives en ligne, notamment les déclarations d’impôts (60%) et la gestion des comptes de sécurité sociale (46%) et de Pôle Emploi (45%).

85% des internautes ont déjà acheté sur internet et 80% l’utilisent pour consulter leurs comptes bancaires. En moyenne, un internaute français a douze comptes en ligne, dont 2 ou 3 adresses mail, 2 pseudos pour les utilisateurs de forums et un compte sur 4 sites de commerce.

Enquête réalisée en ligne en octobre 2009 auprès de 700 internautes et au téléphone auprès de 300 non-internautes, selon la méthode des quotas.

Les trois quarts des Français considèrent que l’accès à Internet devrait être un droit fondamental

D’après une étude internationale menée par Globescan pour la BBC, les Français apparaissent convaincus de l’utilité d’Internet, et plus de la moitié ne pourraient plus s’en passer. Ils semblent cependant relativement lucides quand aux apports de ce nouveau média.

Gigabit Internet Cafe
Gigabit Internet Cafe

Image Lee Jordan (via Flickr) sous licence CC by-sa

Sans surprise, les services les plus appréciés sont la recherche d’informations de toutes sortes (44%) et la communication (32%), très largement avant les contenus distractifs (13%), l’achat en ligne (7%) ou la création de contenus (4%).

Selon le commentaire de Globescan, ils se montrent plus circonspects que les autres Européens sur le fait qu’Internet augmente leur liberté, et moins d’un tiers pensent que c’est un un lieu sûr pour exprimer leurs opinions. Seuls les Allemands et les Sud Coréens se montrent plus réticents sur ces points.

Plus de la moitié sont favorable à une régulation d’Internet par l’État, comme les autres Européens interrogés.

Ils sont partagés, à peu près en trois tiers, sur les principaux problèmes posés par Internet. Les contenus pornographiques et violents arrivent en tête, la fraude en second, et les atteintes à la vie privée en troisième position avec 26%.

Trois plus d’internautes français sur les réseaux sociaux en 2009

En France, il y a davantage d’internautes, qui se connectent plus longtemps, a mesuré Médiamétrie. En décembre 2009, 34,7 millions d’internautes se sont connectés, soit 65% des Français de 11 ans et plus, et +45,2% en 5 ans. 19,8 millions d’internautes en moyenne se connectent tous les jours (+12,5% par rapport à 2008). Les internautes passent en moyenne 1h20 par jour sur internet (près de 10 minutes de plus en un an).

Ecran et mains d'internautePhoto SFB579 (Flickr) sous licence CC by-nc-sa

Les réseaux sociaux ont continué l’an dernier une très forte croissance: en un an, on compte 3 fois plus d’internautes inscrits sur les réseaux sociaux et +112% de temps passé sur ces sites. Facebook, 5ème site en audience et 7ème en temps passé, a reçu près de 21 millions de visiteurs uniques en décembre. Twitter compte 1,6 million de visiteurs uniques le même mois.

Au troisième trimestre 2009, 16% des Français disposent d’un smartphone, parmi lesquels 73% se déclarent utilisateurs de l’internet mobile. Fin décembre on dénombrait 11,4 millions de mobinautes en France. La part des accès à Internet via PC reste dominante, mais celle des accès mobiles augmente pour représenter près de 2% des visites des sites. L’iPhone représente plus des deux tiers du trafic des sites. Android en représente 2,2% (0,1% il y a 1 an).

Communiqué Médiamétrie: Année Internet 2009 : propulsion dans l’ère du temps réel

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En 2009, le e-commerce européen a crû de 22 %

Le e-commerce serait-il dopé par la crise?

C’est le motif principal invoqué par Kelkoo, commanditaire de l’étude, et cela fait partie des explications plausibles : les consommateurs ont pu chercher via ce canal à obtenir de meilleurs prix, ou encore à s’éviter des déplacement inutiles et coûteux.

D’autres facteurs sont certainement à prendre en compte :

  • développement de l’accès un peu partout en Europe, et en particulier de l’accès haut débit,
  • maturité des utilisateurs de plus en plus familiarisés avec l’usage des services en ligne,
  • levée des freins liés à la sécurité des paiements, qui constituaient il y a encore cinq ans un facteur de défiance majeur à l’égard du commerce en ligne, et sur lesquels tant les banques que les sites de commerce ont fait un travail non négligeable, de sécurisation comme de pédagogie.

Quoiqu’il en soit, les chiffres sont là, et la France y est en très bonne place :

  • en 2009, les ventes en ligne ont augmenté de 33% par rapport 2008, pour atteindre un chiffre d’affaires de 24,7 milliards d’€, soit 17% du CA européen du commerce en ligne, ce qui place la France en 3ème position européenne sur le plan du CA, derrière le Royaume-Uni (42,7 milliards d’€) et l’Allemagne (33,4 milliards d’€),
  • les cyberacheteurs français ont un panier moyen de 995 € (moyenne européenne: 872 €) par commande et un prix moyen de 50 € (moyenne européenne: 44 €) par produit,
  • pour 2010, le rapport prévoit 32,5 milliards d’€ de CA pour le e-commerce français, soit une augmentation de 31%, correspondant à 6,3% de toutes les ventes de détail nationales (4,7% en 2009).

Pour en savoir plus, on peut consulter:

43% des Français ont déjà regardé la télé sur un ordinateur ou un appareil nomade

La consommation de télévision ne passe plus exclusivement par les téléviseurs. C’est un des enseignements du 5e baromètre d’Ipsos MediaCT pour le Syndicat national de la Publicité télévisée (SNPTV): 43% des sondés (29% en 2007) ont déjà regardé un programme sur « au moins un nouvel écran », ordinateur, téléphone mobile, lecteur MP4 ou autre, dont 41% sur un ordinateur (28% en 2007), 5% sur un écran de téléphone mobile et 2% sur un autre écran.

Ecrans TV HD au CES 2010 de Las VegasImage theqspeaks (Flickr) sous licence CC by-nc-sa

C’est d’abord une pratique des jeunes générations: 76% des 15-24 ans et 59% des 25-34 ans – et encore 50% des 25-49 ans.

Ces nouvelles façons de consommer la télévision via la catch up TV (ou télévision de rattrapage), le podcasting, la VOD, suscitent l’intérêt des deux tiers des sondes. 35% des 15-24 ans et des 25-34 ans les ont essayés. Pour 59%, ces services servent à voir une émission manquée, 24% à choisir son moment.

Les vidéos regardées dans les 30 derniers jours par les sondés l’ont été pour 83% sur des sites de partage vidéo, type Youtube ou Dailymotion, 41% des sites d’actualités cinéma, 40% des sites de chaînes TV, 25% des blogs, autant des portails généralistes, 24% des sites de presse, 19% des réseaux sociaux,

sondage d’Ipsos Media CT réalisé par téléphone du 17 au 21 septembre 2009 auprès d’un échantillon représentatif de 1.172 personnes

L’e-publicité a résisté à la crise avec +6% en 2009

En 2009, le marché de la communication online a progressé de 6% pour atteindre 2,11 milliards d’euros nets. Cette progression est quatre fois moindre que celle de 2008, mais est supérieure à celle de la presse écrite (-2,8% selon Yacast).

C’est ce qui ressort de la 3ème édition de l’Observatoire de l’e-Pub, publiée par le Syndicat des Régies Internet (SRI), l’UDECAM (Union des Entreprises de Conseil et d’Achat  Médias) et Capgemini Consulting. Cette étude mesure des résultats contrastés selon les canaux:

– Le Search (liens sponsorisés) conforte sa position de premier segment d’investissement online avec une croissance de 10% par rapport à 2008 et un montant investi de 880 millions d’euros nets.

– Deuxième segment en valeur avec 580 millions d’euros nets de CA, le Display (publicité graphique) baisse de 6% en 2009. La part du Display vendue à la performance (coût par acquisition, coût par clic…) a ainsi fortement progressé pour atteindre 20% du Display total.

– Les annuaires online ont subi l’effet de la crise économique avec un semestre de retard, avec quand même une croissance de 7% en 2009 bénéficiant, comme en 2008, du transfert du modèle papier vers le numérique.

– L’affiliation totalise un chiffre d’affaires de 157 millions d’euros en 2009 avec une progression de +12% sur l’année.

– L’e-mailing a connu une année difficile (-20% soit 104 millions d’euros nets de chiffre d’affaires) avec une forte pression sur les prix et une conversion vers un modèle de vente essentiellement à la performance, indique l’étude.

– Les comparateurs de prix ont progressé de +12% (101 millions d’euros de chiffre d’affaires)

– Le mobile connaît la plus forte croissance du marché de la communication online, +30%, avec 23 millions d’euros nets de chiffre d’affaires.

No low-cost

Pendant la trêve des confiseurs, nous vous proposons quelques livres pour « muscler son cerveau » au coin du feu.

En effet, témoignages, études et chiffres à l’appui, de plus en plus de chercheurs, de journalistes et d’experts combattent les courants d’idées dominants qu’on voudraient nous faire prendre pour les seuls valides, voire les seuls existants. Il n’en est rien. Le monde est très différent de ce que veulent bien en décrire les « élites » au pouvoir, chaque citoyen le sait au travers de son vécu quotidien. Encore faut-il disposer des données pour réfuter les contre-vérités. Ces livres nous en fournissent. Nous espérons qu’ils vous seront utiles, et vous en souhaitons bonne lecture.

NoLowCost_couv

Grâce à l’interview de Stéphane Reynaud sur BFM Radio (qui espérons-le mettra le podcast en ligne dans les prochains jours), nous avons eu connaissance de l’ouvrage « No low cost« , co-rédigé par les journalistes Stéphane Reynaud et Bruno Fay, qui en fait une présentation éloquente sur son blog :

Plus aucun secteur n’échappe au phénomène low cost. Synonyme d’achat malin, le low cost représenterait la pierre philosophale de l’économie moderne. Une formule magique capable de concevoir le même produit pour un coût inférieur. L’État lui-même se prend à rêver d’une République low cost.

En réalité, le low cost se traduit le plus souvent par une logique folle de réduction des coûts au détriment de la qualité des produits, des conditions de travail des salariés, des emplois et de la sécurité des consommateurs.

No low cost est un pavé dans la mare, une analyse à contre-courant construite à partir de témoignages inédits. Au terme d’un an d’enquête, les auteurs décryptent les rouages du phénomène low cost pour mieux en dénoncer l’imposture.

Concept à l’origine basé sur une innovation permettant d’offrir un produit ou un service original à un tarif démocratisé, le low cost a été dévoyé pour se résumer au fil du temps une dégradation de l’offre permettant d’en faire baisser le prix de vente. Selon l’auteur interviewé, seul IKEA, qui met le design pratique et contemporain à la portée de toutes les bourses, illustre encore l’idée d’origine.

Dans les télécommunications, il y a aussi dégradation du service avec la baisse des tarifs

Interrogé sur l’arrivée de Free en tant que 4ème opérateur mobile en France, Stéphane Reynaud confirme qu’il ne faut en attendre aucun miracle… si ce n’est  de tirer vers le bas l’ensemble du secteur de la téléphonie mobile, comme cela se produit dans tous les secteurs dès qu’un acteur low cost ou prétendu tel investit le marché.

Les salariés ou ex-salariés des opérateurs de télécommunications en savent quelque chose – rappelons que le secteur a perdu plus de 28 000 emplois en 10 ans, pendant que le chiffre d’affaires des télécommunications augmentait de … 80%.

Les consommateurs aussi, qui s’impatientent chaque jour davantage des piètres prestations rendues par des services clients délocalisés pour faire baisser les prix. Outre les pertes d’emplois sur le territoire national, qui sont chaque mois un peu plus catastrophiques, le simple bon sens permet pourtant de comprendre qu’il est difficile pour un salarié du Maghreb ou de l’Ile Maurice d’assister efficacement les utilisateurs de services dont lui-même n’a pas l’usage, parce qu’ils ne sont pas disponibles dans son pays, ou à un tarif incompatible avec son salaire. Mais le bon sens semble déserter l’esprit des décideurs dès qu’une opportunité de profit supplémentaire se profile…

Triple play, une nouvelle guerre des prix

Alice, une des marques d’Iliad, renchérit sur Numericable en proposant Internet, téléphone et bouquet de chaînes pour 19,99 euros par mois.

Téléphone et Internet
Téléphone et Internet

Image mag3737 (Flickr) sous licence CC by-nc-sa

Escalade des offres: après Numericable, qui en septembre avait annoncé une future offre Internet-téléphone (double play) à 19,90 euros mensuels, Alice (groupe Iliad) vient de proposer pour 19,99 euros une offre triple play: le FAI ajoute à Internet et au téléphone un bouquet de 60 chaînes télé basse définition (son forfait à 29,90 euros en comprend 160). Continue reading « Triple play, une nouvelle guerre des prix »

En Europe, une personne sur deux utilise Internet quotidiennement

Actu Express: L’usage d’Internet fait maintenant partie du quotidien pour la moitié des Européens : c’est ce que souligne le portail européen de la Société de l’Information, sur la base d’une analyse spécifique des dernières statistiques d’Eurostat.

En France, comme dans la moyenne européenne :

  • les plus jeunes sont les plus utilisateurs : 69 % des 15-24 ans utilisent Internet quotidiennement ou presque, pour 50% dans la population globale (15-74 ans).
  • les hommes (46%) achètent davantage que les femmes (43%) sur Internet.

La synthèse en Français avec les tableaux de chiffres comparatifs est disponible en pdf ou en .doc sur le site Europa.

« Plus belle la vie », riche en produits dérivés, se prépare au placement publicitaire

Actu express: la série télévisée « Plus belle la vie » (26 minutes quotidiennes) propose de nombreux produits dérivés, rapporte un grand article des Échos. Romans, livre de cuisine, jeux vidéo, fournitures scolaires à la rentrée 2010… cette série, regardée par plus de 5 millions de téléspectateurs, utilise toutes les possibilités de vendre sa marque.

Mieux, indique le journal économique, « la production se tient aussi prête pour le placement de produits dans les séries télévisées » et elle « s’estime parée, forte d’une expérience menée en 2007 avec le catalogue Quelle ».

"Plus belle la vie", logo de la série TV
"Plus belle la vie", logo de la série TV

Le CSA (au sein duquel Christine Kelly est chargée du dossier) doit édicter les règles du placement produit d’ici la fin de l’année, en transposition d’une directive européenne. Ce qui pour les critiques comme Acrimed sera le « retour de la publicité clandestine ».

La France deuxième pays le moins cher d’Europe en téléphonie mobile

Actu express: la France n’est pas un pays cher pour la téléphonie mobile. C’est ce qu’indique une étude de l’Idate révélée par Les Echos. Elle a étudié les cinq premières puissances économiques européennes – Allemagne, Espagne, France, Italie et Royaume-Uni -, estimant que « des disparités importantes existent entre les 27 pays membres de l’Union européenne en matière de niveau de vie et que  les comparaisons tarifaires entre ces pays n’ont pas beaucoup de sens, sauf à les corriger par les parités de pouvoir d’achat « .

Cette étude conclut que la France est en deuxième place sur les cinq des tarifs les moins élevés en matière de communications mobiles, après l’Angleterre. Cela aussi bien pour la dépense moyenne d’un abonné « moyen » que pour le prix moyen à la minute.

De plus, « les Français sont avantagés par deux spécificités propres à leur marché: la facturation à la seconde dès la première seconde et la subvention des téléphones par les opérateurs téléphoniques (les offres spéciales d’abonnement). »

Interview à PC Inpact de Sébastien Crozier

Actu express: dans PC INpact d’hier lundi, une interview de Sébastien Crozier, du syndicat CFE-CGC/UNSA Télécoms d’Orange, autour de la quatrième licence de téléphonie mobile. Quelques extraits:

« Plusieurs rapports récents démontrent que la présence de 4 opérateurs mobiles ou plus, demandée par la Commission Européenne dans les grands pays d’Europe, n’est pas forcément viable économiquement. Le récent projet de fusion entre T-Mobile et Orange en Angleterre illustre parfaitement le phénomène, et l’idéologie de « la main invisible du marché » montre clairement ses limites. »

« On peut aussi imaginer que Free – comme Bouygues – ne restera pas longtemps encore indépendant : ils peuvent agir pour le compte d’opérateurs comme Telefonica ou T-mobile. »

« Il faut noter en particulier que les comparaisons tarifaires de l’OCDE excluent de leur comparatifs tarifaires les numéros d’appel offerts dans le cadre des forfaits (par exemple les 3 numéros que vous appelez le plus souvent, et qui représentent 40 % de vos communications), ou encore les forfaits de SMS illimités, et les tarifs des cartes pré-payées… qui sont souvent les plus bas, notamment pour ceux qui appellent peu. »

« La concurrence favorise aussi l’innovation. Mais l’innovation n‘est pas le monopole des opérateurs. L’iPhone a sans doute fait plus pour l’Internet mobile en 18 mois que les 3 opérateurs en 10 ans. »

Les dépenses médias et multimédia des Français augmentent

Actu express: « Les dépenses médias et multimédias ne connaissent pas la crise », annonce une étude Médiamétrie. Elle indique que les foyers français ont dépensé cette année 2.324 euros, 4,3%* de plus qu’en 2008, pour leurs achats dans les domaines des médias et du multimédia, hors redevance audiovisuelle.

Le poste Internet est en hausse de 22%, porté notamment par la croissance des netbooks et le plus grand nombre de foyers connectés, et l’audiovisuel de près de 8%, hors redevance.

La téléphonie fixe et mobile représente plus d’un tiers des dépenses médias et multimédias, et est en hausse de 3%. Les jeux vidéo et consoles augmentent de 4%. Les dépenses pour la musique, en particulier l’achat de CD

Les foyers consacrent moins d’argent à la musique et notamment à l’achat de CD, leurs dépenses en musique diminuent de 23,5%, à 70 euros par foyer.

(étude de l’Observatoire des Dépenses Médias et Multimédias en avril-mai 2009, auprès de 1 735 foyers en France)