Crise de la presse : non, ce n’est pas le numérique le coupable

15 minutes pour comprendre la crise actuelle de la presse, trop souvent attribuée à l’arrivée du digital : en réalité, c’est bien la mise en place d’un business model permettant de produire de l’information au niveau qualitatif attendu par les différents publics qui est en cause…

Crise de la presse : non, ce n'est pas le numérique le coupable from Xerfi Canal TV on Vimeo.

(Presque) tout savoir sur les business models

Cette vidéo de Xerfi Canal remet en perspective la notion de business model, et comment elle a évolué dans la stratégie de l’entreprise. Pas mal pour se recadrer par rapport à ce terme trop souvent galvaudé…

Pour approfondir le sujet, on peut lire le numéro de la revue française de gestion consacré aux business models en 2008, en ligne sur le site du CAIRN.

Quels business modèles pour le développement de services digitaux en Afrique ?

Sébastien Crozier et 3 consultants de BearingPoint vous proposent leur analyse du marché Africain et des modèles économiques qui peuvent y être pertinents pour y développer des services digitaux.

Au sommaire de l’article :

  • Un potentiel immense nécessitant la prise en compte de quelques caractéristiques clés
  • Un modèle de rémunération publicitaire particulièrement mis à mal en Afrique
  • Plusieurs modèles alternatifs dont les embryons existent déjà
  • Quels élargissements de ce modèle envisager dans les années à venir pour un développement plus large des services digitaux en Afrique ?
  • Le développement nécessaire d’un écosystème à l’échelle nationale

A découvrir sur le site d’Osiris.

Trafic IP : la cour d’appel donne raison à Orange face à Cogent

Orange remporte une seconde manche dans le conflit qui l’oppose à Cogent, société américaine spécialisée dans le transit IP et dont le métier consiste à amener le trafic des acteurs du Net aux FAI. Déjà conforté par l’Autorité de la concurrence, Orange voit ses positions appuyées par la cour d’appel de Paris.
Le groupe télécoms français et l’opérateur de transit IP américain se querellent autour de l’une des ramifications de la neutralité du Net : la problématique du peering, en d’autres termes l’interconnexion et l’acheminement de données. Dans son jugement officialisé le 19 décembre, la cour d’appel de Paris a confirmé la décision rendue en avril 2012 par l’Autorité de la concurrence en faveur d’Orange. L’ex-France Télécom y était autorisé à facturer à Cogent l’élargissement de la bande passante.

[…]
A l’issue d’un « test de marché » destiné à recueillir les observations de tous les acteurs du marché (FAI, prestataires de services Internet, fournisseurs de contenus en ligne, opérateurs IP, etc.), l’autorité administrative chargée de veiller au bon fonctionnement de la concurrence avait conforté Orange dans sa demande de rémunération.
Selon Les Echos, les expérimentations avaient en l’occurrence conclu à un déséquilibre des échanges : Cogent envoyait treize fois plus de trafic qu’il n’en recevait de la part de son homologue. Son pourvoi en appel rejeté, Cogent peut encore porter l’affaire devant les instances compétentes de l’Union européenne.

Un article à lire dans son entier sur Silicon.fr

Une décision de justice rassurante quant à la capacité des opérateurs de réseaux à retirer les fruits de l’activité économique générée grâce à leurs investissements… à condition que l’Europe n’en décide pas autrement si Cogent en saisit la juridiction !

Echos du Digiworld 2013 : interview d’Yves Gassot de l’IDATE

IT espresso a interviewé le Directeur général de l’IDATE, qui organise le Digiworld Summit à Montpellier. Cette manifestation annuelle permet de faire le point sur les grandes tendances du moment dans l’univers des technologies de l’information.

Parmi les questions posées :

Peut-on s’attendre à une nouvelle donne dans le financement des réseaux télécoms avec une contribution plus active des OTT ?


[Les opérateurs télécoms] ne sont pas condamnés par l’innovation technique. En règle générale, les gens n’ont jamais autant communiqué. Ils n’ont jamais eu autant d’appétit pour s’emparer des nouvelles infrastructures d’accès. Par contre, il faut ré-inventer un business model.

En Europe, on recense plus d’une centaine d’opérateurs télécoms (exploitants réseaux, MVNO…). Pour aboutir à un marché unique des télécoms, une phase de consolidation est-elle nécessaire ?

Ensuite, on peut analyser ces résultats exécrables des opérateurs comme le fruit d’une guerre des prix. On l’a vu avec l’arrivée de Free Mobile en France. Sa stratégie pour gagner des parts de marché rapidement a été proposer des tarifs attractifs. Ses concurrents ont dû réagir en abaissant leurs tarifs pour éviter de perdre trop de clients. Pour le grand bénéfice du consommateur à court terme. C’est indiscutable et c’est une très bonne chose.

Le revers de la médaille, c’est que la situation n’est pas soutenable àà moyen terme et elle pèse sur les moyens d’investissement. Il y a très certainement un lien à faire avec ce sujet et le retard pris dans la 4G et le déploiement de réseaux à haut débit en Europe.

La guerre des prix peut engendrer une consolidation sur un marché donné : on passe de quatre à trois acteurs. C’est ce qui s’est passé en Autriche et en Irlande.

Il faut absolument suivre l’opération initiée en Allemagne pour fusionner O2 (filiale de Telefonica) et E-Plus (filiale de KPN) car elle est stratégique au regard de l’importance de ce marché en Europe (c’est le premier).

Si les autorités antitrust (Allemagne et Commission européenne) donnent leur feu vert à ce rapprochement, cela pourrait des idées sur d’autres marchés (Royaume-Uni, France, Italie, Espagne…) : pourquoi soutenir par principe l’exploitation de quatre opérateurs ?

En France, la cohabitation à quatre opérateurs mobiles est-elle tenable ?

Elle me semble très difficile au regard des prix pratiqués et des résultats financiers. C’est vrai pour Orange au regard de ses derniers résultats mais aussi pour SFR et Bouygues Telecom.

Cette tendance n’est pas soutenable sur le long terme. Il y aura forcément un processus de consolidation.

J’observe que les processus d’introduction en Bourse de Numericable et de SFR sont liés à des intentions d’investisseurs de sortir du marché. Les changements capitalistiques ne changeront rien à la concurrence vivace.

Parallèlement, on observe le processus de mutualisation des réseaux entre SFR et Bouygues Telecom. Ce partage de l’infrastructure constitue un signe que le marché cherche sa voie dans le sens de la consolidation. C’est une manière d’alléger la pression concurrentielle.

Lire l’interview complète sur IT espresso.fr

Manifeste pour l’industrie de Gabriel Colletis et Pierre Grou

Malheureusement, Le Monde ne publie pas la version intégrale de ce manifeste en accès public. Certains de nos membres faisant partie des signataires, nous nous permettons d’en retranscrire le texte intégral :

Aucun pays ne peut se développer ou même rester un pays avancé sans base productive. C’est pour l’avoir ignoré que certains pays s’enfoncent dans le chaos et que d’autres sont sur la pente du déclin.
Les pertes d’emplois et la disparition de pans entiers de l’industrie ne concernent pas seulement certains secteurs ou bassins d’emploi. Elles ont des effets dévastateurs sur toute l’économie, hypothéquant son avenir et celui des générations futures. Elles mettent ainsi en péril la démocratie.

Continue reading « Manifeste pour l’industrie de Gabriel Colletis et Pierre Grou »

Free Mobile, le jeu de massacre continue

Avec 5,2 millions de clients, le quatrième opérateur a réussi sa percée au-delà des espérances. Mais son objectif est de conquérir 15 % de part de marché. Ce qui va forcément l’amener à prendre d’autres initiatives.

Les points à retenir

Loin d’avoir épuisé l’effet de surprise lié à son irruption sur le marché du mobile en janvier 2012, Free a porté un nouveau coup à ses concurrents en boostant son forfait à 2 euros par mois.
Le « petit » opérateur se prépare à attaquer le marché des forfaits haut de gamme, ce qui ouvrirait un nouveau front face à ses trois rivaux.
Free a intérêt à marquer des points très vite contre la concurrence, car la donne a changé : comme les autres, il va devoir lourdement investir pour se doter de son propre réseau.

L’article complet dans Les Echos

Une analyse peu optimiste, malheureusement très réaliste, et qui aura des conséquences sur l’emploi dans le secteur des télécoms, et aussi donc sur le pouvoir d’achat (revoir la vidéo Xerfi d’hier).

Tunisie, centres d’appel : vivement la révolution !

L’émission de Daniel Mermet « Là bas si j’y suis » est actuellement en Tunisie, où elle s’est intéressée aux Centre d’Appels :

Tunis, centre d’appel. Ils nous vendent des fenêtres, du foie gras, des assurances vie, ou des panneaux solaires. Ils sont 250.000 en France, 50.000 à l’étranger.

En France, ils coûtent 25 € de l’heure à leur pauvre patron. En Tunisie, pas plus de 14 €. Eux gagnent 250 € par mois. Pas mal. Plus que le SMIC de 140 € (pour 48h par semaine) pour ceux qui ont le privilège d’avoir un emploi (chômage : 17%).

Reportage Anaëlle Verzaux.

Steve Jobs a-t-il enterré le Web ?

Tout le monde a salué l’industriel de génie qui a su développer des produits qui ont contribué à changer notre quotidien.

Pour autant, reste une question qu’il est permis de poser : « Steve jobs a-t-il enterré le Web ? »

Rappelons que lors du lancement de la 3G, la norme en vigueur pour la data mobile était le Wap… une sorte de Web light. Avec l’avènement de l’IPhone, Steve Jobs a non seulement bousculé l’univers de la téléphonie mais aussi remis en cause le modèle dominant du Web.

Tout utilisateur d’un iPhone, mais aussi aujourd’hui d’un téléphone sous Android peut certes surfer sur Internet mais utilise avant tout des applications téléchargées. Et les principaux éditeurs en ont désormais une sur chacune des principales plates-formes.

C’est le retour de la technologie client-serveur où seules les données essentielles sont transmises sur le réseau puisque l’utilisateur a préalablement installé sur son terminal un logiciel gérant l’interface de navigation…

Ce modèle très en vogue dans les années 90 lorsque les réseaux étaient peu développé avait fortement régressé notamment sur le marché des entreprises par rapport à ce qu’on appelle les applications full web, ou chaque page web est rechargée après chaque action majeure.

Sur les smartphones d’aujourd’hui, il est toujours possible de passer d’une application téléchargée vers le Web. Tout le monde aura constaté la rapidité d’accès à l’information via ces applications, largement supérieure à celle d’un accès via le web. C’est d’ailleurs ce qui a fortement contribué à la réussite de l’IPhone.

Les opérateurs apprécient particulièrement ce modèle car en diminuant le volume des données transmis, il diminue l’engorgement des réseaux mobiles.

L’écosystème mis en place par Apple,  s’il constitue une véritable innovation dans le domaine de la data mobile, n’est pas nouveau.

Il faut se rappeler de la préhistoire de l’Internet, avec les services en ligne tel que AOL (America On line), Compuserve, ou même le premier service MSN de Microsoft, qui proposait aux utilisateurs un environnement propriétaire ou chaque éditeur devait utiliser les outils maisons pour que leurs services soient accessibles.

Ce modèle avait disparu devant l’universalité du Web et du langage HTML… les éditeurs préférant un environnement unique pour développer un seul service.

Les fréquences hertziennes sont des ressources rares, les opérateurs mobiles y sont en situation d’oligopole. C’est leur rigidité qui a empêché le développement de la data mobile. Il aura fallu l’arrivée d’un nouvel  acteur pour que la data mobile se développe vraiment.

Les opérateurs y ont d’ailleurs perdu une part de légitimé mais aussi de la valeur puisque c’est Apple ou Google qui facture directement leur client.

Apple vient de rentrer dans le club très fermé des entreprises réalisant plus de 100 milliards de dollars annuel de chiffre d’affaires.

Assurément, Steve Jobs a remis cause la primauté du Web, mais va-t-il pour autant l’enterrer ?

L’Histoire, et en particulier celle des nouvelles technologies, est un éternel recommencement…

 

Faire de l’attribution des licences 4G une arme anti-offshore

01Net Entreprises relaie l’action  lancée par la CFE-CGC des opérateurs télécoms et des équimementiers :

La CFE-CGC attaque devant le Conseil d’Etat le décret de lancement d’appel à candidatures pour les licences 4G, publié au journal officiel le 15 juin. Pour le syndicat, le gouvernement entend « ponctionner » 2,5 milliards d’euros aux opérateurs sans fixer aucune condition de maintien de l’emploi en France. Le Code des postes et communications électroniques contraint pourtant le ministre de tutelle – Eric Besson en l’occurrence – à veiller à ce point.

Lire la suite sur 01Net

Facebook – Google, deux géants du Net se battent pour la première place

Facebook lance un service de messagerie «multi-canaux» qui concurrence Gmail, Google bloque l’importation de contacts vers Facebook, qui contourne ce blocage, Google augmente tous les salaires de ses employés pour freiner les départs chez son concurrent…

Deux entreprises américaines combattent pour la première place sur Internet: Google et Facebook ne cachent plus leur affrontement direct. Ainsi lundi 15 novembre, Facebook a-t-il dévoilé un service, Messages, clairement destiné à dépasser le Gmail de Google, ainsi que le Hotmail de Microsoft et Yahoo Mail (selon Comscore, Hotmail est en tête avec 361,7 millions d’utilisateurs en septembre, devant Yahoo, 273,1 millions, et Gmail, 193,3 millions).

Messages joue un rôle d’aiguillage entre mails, SMS, chat ou message Facebook, en faisant une ambitieuse plaque tournante de la communication en ligne.

Image jmerelo (Flickr ) sous licence CC by-sa

Le 4 novembre, Google avait annoncé bloquer l’exportation des données contacts des utilisateurs de Gmail vers Facebook, pour protester contre l’absence de réciprocité de la part du réseau social. Ce dernier a répondu par un pied-de-nez en contournant ce blocage: Facebook propose à ses nouveaux membres de télécharger leurs contacts Gmail sur leur ordinateur, puis de transférer le fichier dans Facebook.

S’ils se font concurrence dans les services, les deux géants chassent aussi des ressources humaines communes: Google a annoncé le 9 novembre augmenter de 10% ses 23.000 salariés. Objectif, éviter leur débauchage par Facebook, rapporte le Wall Stet Journal, qui indique que Facebook compte maintenant 1.700 employés contre 1.000 un an plus tôt, dont 137 viennent de Google.

Google valorisé presque cinq fois plus que Facebook

A travers ses innovations, Facebook cherche à garder dans son écosystème les internautes, une «tentation hégémonique» (telle que la décrit cet article de ZDNet). Mais Google a encore de forts atouts, outre son énorme domination du marché de la recherche en ligne:

le moteur de recherhe a aussi une forte avance financière sur Facebook (qui lui-même a supplanté des sites comme MySpace, naguère  en tête des sites «sociaux»): Google est coté en Bourse et pèse 190 milliards de dollars, tandis que Facebook, non coté, est valorisé 41 milliards sur Secondmarket, plate-forme où s’échangent les actions de ses salariés.En octobre 2007, Facebook n’ était encore valorisé « que » 15 milliards de dollars, lorsque Microsoft a investi 240 millions pour 1,6% de son capital.

Facebook pourrait gagner en recettes publicitaires 1,3 milliard de dollars en 2010,  la moitié des bénéfices de Google sur le seul troisième trimestre, souligne Lexpansion.com.

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Les opérateurs télécom face au « paradoxe » Apple

Les ventes de l’iPhone se portent bien. Est-ce le signe que les opérateurs et la firme américaine sont parvenus à trouver un modèle économique qui bénéficie aux deux parties ?

C’est la question que se pose Laurent Checola dans Le Monde du 9 novembre.

« La situation est en réalité paradoxale », souligne Sébastien Crozier, représentant syndical chez France-Télécom. « Le succès des terminaux d’Apple a permis aux opérateurs d’enrayer la baisse du chiffre d’affaires. Mais il a plombé leurs comptes parce qu’ils subventionnent les terminaux [NDLR : prennent en charge une partie des coûts de l’appareil, en échange de la souscription d’un abonnement téléphonique]. Cela créé un état de dépendance », conclut-il.

Apple pourrait vouloir s’en affranchir en devenant opérateur virtuel. De leur côté, les opérateurs de télécom tentent de se regrouper pour riposter, notamment pour éviter que l’ensemble des contenus ne bascule vers les « App Store ».

Rapport sur le déploiement de la fibre: qui le sénateur Maurey prétend-il servir ?

Le sénateur Maurey a remis un rapport sur le déploiement du très haut débit au Premier Ministre le 26 Octobre 2010.

Ses approximations, sa mise en cause des autorités de régulation du marché, et ses propositions de taxes multiples ne constituent en rien une réponse crédible au besoin de financement des nouveaux réseaux.

La CFE-CGC/UNSA a vivement réagi par la voie d’un communiqué publié le 4 novembre, et relayé par L’Expansion le 5.

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Les opérateurs télécoms taxés pour financer la musique en ligne?

Actu express: toujours plus! Après la taxation des opérateurs télécoms pour compenser l’arrêt de la publicité sur l’audiovisuel public (arrêt qui, comme c’était prévisible, semble de plus en plus compromis comme on l’a vu avec la suspension de la vente de la régie publicitaire de France Télévisions), après les suggestions de les taxer au profit des sites web de la presse écrite (sites pas toujours si mal lotis pourtant), voilà qu’il est question d’une taxe spécifique pour financer la musique en ligne.

L’hypothèse semble plus qu’avancée, puisque selon Les Echos qui l’ont révélée, elle émane de la présidence de la République, où on veut « modifier l’assiette de la TVA sur les fournisseurs d’accès à Internet pour financer la carte musique jeunes. Le taux de TVA supporté par les opérateurs est de 19,6  % sur la moitié de leur chiffre d’affaires. L’idée est que ce taux concerne 55  % des ventes, ce qui rapporterait 60 à 80 millions d’euros par an à l’Etat. »

Cette nouvelle déstabilisation des opérateurs permettrait le lancement le 21 juin, pour la fête de la Musique, de la carte proposée en janvier par le rapport de la commission Zelnik et reprise à son compte par Nicolas Sarkozy. Selon des « sources industrielles » citées par Les Echos, « une réunion s’est tenue à l’Elysée il y a deux semaines entre les ministères concernées (culture, économie, numérique et industrie) puis une seconde a eu lieu le 8 avril à Matignon ».

Lors de la première rencontre, Nicolas Sarkozy « aurait fait part de son souhait de modifier l’assiette de la TVA sur les opérateurs ADSL et non pas de taxer Google comme il a été un temps envisagé ». A suivre…

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Audience: Médiamétrie va mesurer l’Internet mobile

Actu express: Médiamétrie publiera en octobre prochain sa première mesure d’audience de l’Internet mobile, qui portera sur l’ensemble du 3ème trimestre et sera ensuite trimestrielle. L’opérateur, qui mesure déjà des audiences de l’audiovisuel et de l’Internet fixe, a été choisi l’an dernier après appel d’offres.

Objectif, permettre le développement de la publicité sur téléphone mobile. A ce jour, 11,8 millions de personnes se connectent à Internet depuis leur téléphone mobile en France. Notre pays compte 44,6 millions d’utilisateurs de téléphone mobile.

L’Association française du multimédia mobile (AFMM), les opérateurs mobiles (SFR, Orange, Bouygues Telecom), Médiamétrie et les acteurs du marché publicitaire ont défini conjointement le dispositif et la méthode de la mesure de l’Internet mobile en France.

« Les données seront transmises de façon anonyme à Médiamétrie par les opérateurs mobiles français », indique l’entreprise. Une qualification de l’audience des sites mesurés sera « réalisée à partir d’un panel de 10.000 mobinautes en cours de constitution ».

En Grande-Bretagne, les premières mesures d’audience de l’Internet mobile viennent d’être publiées par ComScore pour le mois de décembre dernier. Elles ont notamment montré que les dix premiers sites ont fourni à eux seuls 70 % des pages vues et de la durée de navigation, et que le site mobile le plus consulté était Facebook, devant Google.

Autre enseignement de l’étude britannique: les utilisateurs de smartphones ne représentent en décembre que 29% de l’audience Internet mobile anglaise, mais ils comptent pour 47% des pages vues et 51% du temps passé en ligne.